25 février 2001

 

Lettre ouverte au gouvernement français
M. Védrine et le bain de sang en Algérie

Publiée dans Le Monde le 9 février 2001
Signer en envoyant un mail. Cliquer ici:
Je signe la pétition

Polémique autour de la visite de M. Védrine

et la publication de la "sale guerre" de Habib Souaidia

La visite en Algérie du chef de la diplomatie française le 13 février 2001, même si elle ne porte sans doute que sur des questions d'ordre international, ne manque pas de prendre une signification particulière dans le contexte actuel. Ce voyage, qui suit de près celui de deux autres ministres français - la secrétaire d'État au tourisme et le ministre de l'Intérieur - suscite de nombreuses interrogations.


L'Algérie est depuis neuf ans le théâtre d'une guerre effroyable et de violations massives des droits humains : des milliers de personnes ont été enlevées et sont portées disparues ; la torture est pratiquée de manière systématique par les forces de sécurité ; des massacres à grande échelle officiellement attribués aux groupes armés islamistes sont perpétrés à l'encontre de populations civiles. Cette guerre aurait déjà fait 200 000 morts et on compterait selon les sources 10 000 à 20 000 disparus. Près d'un demi-million de personnes ont fui le pays et, à l'intérieur, l'exode massif provoqué par l'insécurité et les déplacements forcés de population, sont encore plus importants. De nombreux témoignages ont permis d'établir qu'une grande partie de ces violations était le fait des forces de sécurité. Par ailleurs, les populations civiles ne sont pas protégées, les responsables de ces crimes ne sont pas poursuivis et aucune enquête judiciaire sérieuse n'a jamais été diligentée.


De plus en plus d'éléments accréditent l'hypothèse d'une implication au plus haut niveau des autorités dans les massacres et les disparitions forcées. Deux livres parus en octobre 2000 et février 2001 font ainsi état de graves accusations à l'encontre du commandement de l'armée. Le premier, Qui a tué à Bentalha ?, dont l'auteur, Nesroulah Yous, est un rescapé de l'un des plus monstrueux carnages de l'été 1997, relate en détail les circonstances de cette tuerie. Malgré la présence à proximité d'unités de l'armée, celles-ci ne sont pas intervenues pour neutraliser les assaillants et protéger la population. De nombreux indices montrent que ce massacre n'a pu avoir lieu sans l'implication active d'une partie des forces de sécurité.


Dans le second témoignage, celui de Habib Souaïdia, il s'agit cette fois de preuves directes et précises de cette implication. Cet ancien officier des forces spéciales, engagé de 1992 à 1995 dans la lutte anti-terroriste, décrit dans son livre, La sale guerre, les méthodes employées par l'armée dans ce qui se révèle être une véritable stratégie de la terreur : rafles, ratissages, tortures et exécutions sommaires de présumés islamistes voire de simples civils, massacres de villageois attribués ensuite aux groupes armés…


Avec ces témoignages, l'hypothèse d'une implication de la haute hiérarchie de l'armée dans des crimes contre l'humanité et dans l'entretien de la terreur islamiste est suffisamment étayée pour que l'exigence d'une commission d'enquête internationale, rejetée depuis des années par la communauté internationale, ne soit plus discutable. Car il est pour le moins fallacieux de ne pas reconnaître des faits établis par de si nombreux témoignages, sous prétexte qu'il n'existe pas de preuve juridique. Comment fournir, en effet, des preuves en l'absence d'enquête crédible ? Et comment engager une enquête indépendante et impartiale dans un État de non-droit ? De ce point de vue, le cas algérien n'a rien de spécifique, et il y a lieu de lui appliquer les mêmes principes du droit international que ceux qui ont été mobilisés contre d'autres dictatures de ce type (Chili, Argentine, Salvador, Guatemala, Serbie, etc...)


Comme pour ces pays, la démocratie et l'État de droit ne seront possibles en Algérie que si l'on arrive à une solution politique du conflit, passant par un dialogue selon des règles clairement établies, n'excluant aucun des courants politiques qui rejettent la violence. Les différentes démarches adoptées par le pouvoir algérien, dont la dernière en date est la " concorde civile ", au lieu de répondre à cette exigence, ont ajouté à la confusion et à l'opacité, entretenu les tensions et la violence et consacré l'impunité.


Face à cette situation d'une gravité extrême, les habituelles condamnations frileuses de la violence et les déclarations d'ordre général sur le respect des droits de l'homme ne sont plus de mise. Il ne suffit pas aujourd'hui de se contenter de " pressions diplomatiques feutrées ", il faut de façon impérative arrêter le bain de sang. Et pour cela obtenir le châtiment pénal de ceux, quels qu'ils soient, qui en sont responsables.


Le gouvernement français n'a-t-il pas trop longtemps soutenu la politique algérienne, qui, sous couvert de lutte anti-terroriste, n'est rien d'autre que l'éradication, tant politique que physique, de toute opposition, se traduisant dans les faits par l'extermination de populations civiles ? La France a joué un rôle décisif dans la mise en place de la machine de guerre en Algérie : non seulement elle s'est engagée en 1994, au moment des pourparlers sur la dette extérieure, pour que celle-ci soit allégée et rééchelonnée (notamment au niveau du Club de Paris, de Rome et du FMI), permettant ainsi, en l'absence de conditionnalités politiques, de financer la " guerre totale " ; mais elle a également fourni des armes sophistiquées à l'Algérie et formé des officiers aux techniques de la guerre électronique, ainsi que des troupes d'élite pour les interventions rapides, celles-la même qui seraient impliquées, selon Habib Souaïdia, dans les tueries et les exactions les plus terribles.


Par ailleurs, la signature en janvier dernier entre l'Union européenne et l'Algérie, d'une convention relative à la lutte anti-terroriste, avant même que n'ait abouti la négociation d'un accord d'association englobant le respect des droits de l'homme et la promotion des principes démocratiques, montre bien que l'Algérie continue de bénéficier d'un traitement spécifique, en contradiction avec les principes de la Déclaration de Barcelone.


Alors qu'en France un large débat s'est enfin amorcé au sein de l'opinion au sujet de la torture systématique durant la guerre de libération algérienne, établissant la responsabilité des plus hautes sphères politiques françaises de l'époque qui l'avaient cautionnée comme mesure de " rétablissement de l'ordre public ", aujourd'hui, cette même classe politique cautionne les plus graves violations des droits humains sur la terre algérienne.


Jusqu'à présent, l'administration et la diplomatie françaises ont joué un rôle actif et militant pour empêcher toute condamnation de l'Algérie et s'opposer à l'envoi de rapporteurs spéciaux. Nous sommes à la veille de l'ouverture de la prochaine session de la commission des droits de l'homme des Nations Unies. Au vu de l'ampleur et de la gravité des faits, l'Algérie devrait non seulement être sévèrement condamnée, mais des rapporteurs de l'ONU sur les droits de l'homme devraient impérativement y être dépêchés. Les deux livres publiés à La Découverte ne sont qu'un des éléments d'un lourd dossier, largement documenté par des rapports et témoignages accablants accumulés depuis des années. Pour ne citer que des affaires concernant directement l'Union européenne, l'implication des services algériens est suffisamment étayée par de nombreux témoignages et analyses (enlèvement des fonctionnaires du consulat français à Alger ; assassinats des moines de Tibehirine, des sept marins italiens, de Mgr Claverie ; révélations de la justice britannique sur l'implication des services algériens dans des actions terroristes en Europe ; procès controversés en France des présumés terroristes islamistes, etc.) pour que l'on s'interroge sur le silence et la passivité des autorités des États membres.


Le voyage du ministre français des Affaires étrangères à la veille de la session de la commission des droits de l'homme risque de servir encore une fois à cautionner un régime coupable des plus graves crimes, à étouffer les efforts de tous ceux qui se battent pour que la vérité éclate enfin et que paix et justice soient faites en Algérie. Alors même que les autorités algériennes crient à l'ingérence lorsqu'il s'agit de leur demander de respecter leurs engagements en matière de respect des droits de l'homme, elles n'hésitent pas à utiliser l'aide et le soutien de leurs partenaires étrangers pour imposer leur politique d'éradication et de déni du droit.


Nous tenons à interpeller avec fermeté le gouvernement français pour lui dire que nous sommes nombreux, en Algérie, en France et en Europe, à considérer que sa politique algérienne ne relève plus de relations ordinaires entre deux États, mais d'une véritable complicité de crimes contre l'humanité.

Cette pétition sera envoyée fin mars 2001 au comité des droits de l'Homme de l'ONU pour appuyer la demande d'une commission d'enquête. Ce texte est donc à diffuser un maximum et envoyez les signatures à algeria-watch. Je signe la pétition

Signataires :
Nourredine Abdi (chercheur CNRS)
Abdelmadjid Abid (sénateur Algérie)
Ramdane Achab (enseignant, Paris)
Djamila Addar (journaliste, Montréal)
Lahouari Addi (Sociologue, Professeur à l'université de Lyon)
Kamel Adji (comptable, Angleterre)
Mohamed Ahmed (ingenieur informatique au Canada)
Jugurtha Ait-Ahmed (journaliste, Suisse)
Salah Ait-Ahmed (juriste, Maroc)
Leyla Akyol (Medizinstudentin, Hannover, Deutschland)
Abdallah Ali Cherif (Gestionnaire Montréal Québec Canada)
Larbi Alili (chercheur universitaire, Pays Bas)
Mohand Alili (Président de la Fondation musulmane Errahmaniya)
Morsel Alkesibi (membre d'amnesty international et educateur chez l'organisation CARRITAS et militant politique)
Zakariya Al Saokal (journalist, Deutschland)
Mohand Améziane (Développeur Linux, Paris)
Djaffar Amokrane (Informaticien Paris)
Rabha Attaf (journaliste, France)
Josephine Auf der Mauer (enseignante, Suisse)
Pr Fall Aziz (McGill University, Montréal)
Nicole Azoulay (économiste, université Paris 7)
Karim Azzouz (UGTE-France)
Colonel Ali Baali (porte parole du mouvement Algerien des officiers libres)
Salah Badjou (Professor, Boston, USA)
Marc Bage (giga.Com inc.Beloeil, Qc, Canada)
Florence Bahier
Khaled Bahloul (Ingénieur, Paris)
Eliphal Balloula (Informaticien, Courbevoie)
Marina Bartl
Sakina Bekkour ( Security Engineer, Belgique)
Lyes Belkheria (Genève, Suisse)
Ibrahim Belkilani ( Journaliste- Norvège)
Ahmed Benani (Politologue, Lausanne, Suisse)
Fatima Benderradji (Chercheur en microbiologie, Stockholm, Suéde)
Habiba Benderradji , Programmeur (Amsterdam-Pays Bas)
Mohamed Ben Henda (libraire, Genève)
Tarek Ben Hiba ( Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l'Homme en Tunisie)
Ouafa Bensaada (étudiante en medecine, Italie)
Peter Bergmann (professeur d'Histoire à l'université de Connecticut, USA)
Dr. Michael Berndt (Uni-Kassel)
Chafaâ Bouaiche (militant politique, Algérie)
Ikhlef Bouaichi (député, Algérie)
Ali Bouasla (Algerien, 31ans, ex.officier de prisons "ski.et const.", ex.inspecteur de Police "D.G.S.N., S.R.B.", ex.Militaire :eleve officier actif "C.F.D.A.T.", Montreal,Canada.)
Mohamed Boudissa ( avocat, Québec)
Mohamed Boudjeltia (Ingénieur en Informatique - Consultant en Assurance Qualité, Paris)
Mounir Boughattas ( Prof. Toulouse)
Karim Boughida (Information Architect, Los Angeles, USA)
Pierre Bourdieu (professeur au Collège de France)
Maïa Bouteillet, journaliste, Paris
Ahmed Bouzid
Mohamed Bouzid (Genève, Suisse)
Mostafa Brahami (Universitaire - Suisse)
Hans Branscheidt (medico international, Frankfurt, Deutschland)
Jean-Pascal Bruneau
François Burgat (CNRS, France)
Andrea Cavallo (étudiant et résidant à Rome -Italie)
Annette Cazilhac (Anthropologue, France)
Mourad Chabati ( Chômeur , Béjaia - ALGERIE )
Sehim Chaib (apprenti patissier, Genève, Suisse)
Nourredine Chelouti (commerçant, Zurich, Suisse)
Wahid Chérif (Associatif-Oslo)
Rachida Chih, chercheur à l'Ifao - Le Caire (Institut français d'archéologie orientale)
Herman Cillekens (Interprète, Groeten)
Catherine Coquio (Universitaire Paris IV ; l'Association Internationale de Recherche sur les Crimes contre l'Humanité et les Génocides AIRCRIGE, France)
Sharon Courtoux (Déléguée du président de l'association Survie)
Marie-France Cristofari (chargée d'études, France)
Pascale Crosnier (chef de service éducatif, Paris)
Ali Dahmane (Administrateur organisme, Montréal, Canada)
Kamel Daoud (Chirurugien)
Samira Daoud, (coordinatrice BPEM (bien publics à l'échelle mondiale) à l'association Survie)
Sonia Dayan-Herzbrun (Sociologue, Université Paris7-Denis Diderot)
Antoinette Delafin-Cissé (journaliste, France)
Samir Derbal (Algérien, Ing.Agronomie, résidant à Rome - Italie)
Badreddine Djadouri (conseiller en personnel, Suisse)
Ahmed Djeddai (Député, Algérie)
Dominique Dussidour (écrivain, Paris)
Nacera Dutour (Collectif des familles de disparus, France)
Chadi El-Charif (Student, Deutschland)
Safiya Elsayed (Studentin, Wien - Österreich)
Amena El-Zayat (Politologin, Deutschland)
Alain Esmery (Directeur de la Production du Forum des images et Vice-Président de la Ligue des Droits de l'Homme du 20ème arrondissement de Paris)
Jeanne Favret-Saada (Directeur d'Études EPHE, 5e Section,Paris)
Fedia Foda (Journalistin, Deutschland)
Javotte Foltz (documentaliste)
Marie Fort-Couderc (professeur, Paris)
Andrea Frank (Sozialarbeiterin, Deutschland)
Claudine Gaidoni (Ireland-Algeria Solidarity Group, Dublin, Irlande)
Louis-Frédéric Gaudet (France)
François Gèze (directeur général des Éditions La Découverte, France)
Louisa Gherbi (coordinatrice Europe Droits de l'Homme et des Générations Futures (RFDH), Strasbourg)
Fausto Giudicce (Journaliste, France)
Martin Gitzinger (Flüchtlingsberatung, Deutschland)
Tiffany Green (Ohio, USA)
Jacques Gregoire (France)
Bahia Hakiki (Etudiante en medecine, ITALIE)
Abdelkader Hamadache (ex-membre du Conseil de la Nation, Algérie)
Abdelkader Hamani (commerçant, Suisse)
Hassina Hammache (militante politique, Algérie)
Ameur Hammani (syndicaliste, Algérie)
Ahmed Hanifi (Formateur, France)
Ali Haouchine (politologue, Montréal)
Chafika Haouchine-Hamdad (Bibliothécaire, Montréal)
Mohamed Harbi (historien, France)
Prof. Dr. Angelika Hartmann (Institut für Orientalistik, Giessen)
Patricia Hladschik (Kulturpublizistin, Übersetzerin - Wien, Oesterreich)
Karim Hocine (Etudiant, Metz)
Pascal Holenweg (Commission socialiste de solidarité internationale, Genève)
Benoit Hubert (avocat, France)
Michel Husson (économiste, France)
Mouloud Idir (Membre du Groupe de recherche et d'initiatives pour la libération de l'Afrique, Montréal, Canada)
Djamal Issahnane (enseignant)
Richard Jacquemond (Maître de conférences en langue et littérature arabes Université de Provence)
Hugues Jallon (directeur littéraire aux éditions La Découverte France)
Annette Javed
Guy-Olivier Jeanty (étudiant,Montréal)
Hugues Jennequin (doctorant en économie à Paris XIII, membre du Centre d'Economie de
Paris Nord (CEPN)
Gisèle Joly
Anne Joubert (Vérité et justice pour l'Algérie, France)
Alain Joxe (directeur d'études à l'EHESS, France)
Mariette Junk (Buchhändlerin, Deutschland)
Karin Jürgen-Jacobs (Diplompädagogin, Deutschland)
Aurélia Kalisky (Association AIRCRIGE)
Lahouari Kaouadji (ouvrier en céramique Paris)
Cedric Moris Kelly
Myriam Kendsi (militante associative, plasticienne)
Jeanne Kervyn (sociologue, Belgique)
Meziane Kettou (Ingenieur, Allemagne)
Firouze Djimoukai Sadegh Khandjani (Journaliste, Iran)
Noureddine Khatrouche (Institut Tunisien- Paris)
Saad Khattabi (Chercheur, USA)
Rabah Khazri (commerçant, Zurich, Suisse)
Gregory Kibar (Zahntechniker, Offenburg, Deutschland)
Henner Kirchner (M.A. Institut für Orientalistik, Justus-Liebig-Universität Gießen)
Mayumi Kobayashi (Angestellte, Wien, Österreich)
Agnes Korn (linguiste, Francfort, Allemagne)
Mohamed El Anouar Koutchoukali (traducteur, Pays-Bas)
Prof. Ekkehart Krippendorff (FU-Berlin)
Yusuf Kuhn (Übersetzer, Deutschland)
Julien Lachaud (Etudiant, Bordeaux 3)
Mohamed Lamari (Institut Tunisien- Paris)
Abdessalem Lassoued ( Chercheur Paris 7)
Dominique Lebon (formateur, Lyon)
Francesco Leggio (Traducteur, Palerme, Italie)
Laurent Le Gourrierec (France)
Dominique Leseul-Picard (Mulhouse, Enseignante)
Philippe Liria, professeur, Terrassa (Catalogne)
Beatrice Longuenesse (Princeton University)
Ahmed Manai (Economiste, France)
Mark-David Mandel (Politologue, UQAM/Canada)
Gregoire Marcel (retraite, Thionville)
Valérie Marin
Gema Martin-Muñoz (professeur à l'université autonome de Madrid
Norbert Mattes (Verantwortl. Redakteur INAMO, Deutschland)
Zine Mazri (ingénieur projet multimédia)
Tawfik Medini (Ecrivain-Damas)
Dr. Regine Mehl (Politologin, Bonn, Deutschland)
Salima Mellah (journaliste, Allemagne)
Klaus Merkle (Waiblingen, Deutschland)
Rachid Mesli (avocat, Genève, Suisse)
Nassib Messadi (ingénieur commercial, Paris)
Prof. Dr. Berthold Meyer (HSFK, Deutschland)
André Mimoun (ingénieur chimiste, Suisse)
Dr Fayçal Mokhtari (Docteur en Médecine, Ophtalmologiste, Paris)
Kanyana Mutombo (journaliste, Suisse)
Véronique Nahoum-Grappe (ingénieur de recherche à l'EHESS, France)
Nait Ouslimane Makhlouf (Danemark)
Yasmine Nedjar (consultante en communication, Ottawa)
Djaafar Nemmouchi ( Ingenieur Informatique Paris )
Maria Noordman (traductrice)
Andre Olivera (Etudiant, Angleterre)
Cinzia Ouchen (Genève, Suisse)
Rachid Ouchen (commerçant, Genève, Suisse)
Amar Ouerdane (Politologue, Canada)
Moha Ouhssain (Mouvement Culturel Amazigh, Rabat, Maroc)
Claire Petit (Correspondante de l'association RAJ en France)
Jean-Marc Piotte (dép. de sc. politique, UQÀM, Montréal, Canada)
Dominique Plihon (Professeur, Université Paris XIII)
Evi Probst (Betriebswirtin, Fellbach, Deutschland)
Yves Quintal (directeur école, militant ddh)
Rida Rais (Technicien maintenance informatique, Villeurbanne)
Bernard Ravenel (Directeur Confluence Méditerranée)
Antoine Rémond (Doctorant Université Paris XIII, France)
Marie Laure Reynaud (Proviseur Adjoint, Tours)
Monique Rogard (Ingénieur au CNRS, France)
Marguerite Rollinde (Hourriya/Liberté)
Alain Romey (Anthropologue)
Madjid Rouar (cadre commercial, France)
Geneviève Roy (traductrice assermentée de français, Pays-Bas)
Urs Peter Ruf, Internet Project Manager, Bielefeld
Werner Ruf (professeur de sciences politiques à l'université de Kassel, Allemagne)
Arezki Sadat (Journaliste, Varsovie)
Andrea Saleh (Angestellte, Wien)
Gabriele Saleh-Ronnweber (Hauptschullehrerin,Wien)
Shaban Saleh (Koch, Wien)
Baki Saliji (chef peintre, Macedoine)
Prof. Arico Santo (Professeur de francais etd'italien, L'universite Mississipi, USA)
Khaled Satour (chargé de cours à l'ESC de Grenoble)
Mahtali Sbih (chercheur Ph.D, Québec, Canada)
Scheucher, Bernhard (étudiant, Graz, Autriche)
Berd Schmidt (Beamter, Bottrop)
Gwendolyn Schulman (Traductrice, Montreal)
Hassen Sekkiou (Etudiant systemes d'information-design et construction , Suède)
Marion Selz (Ingénieur de recherche au CNRS)
Orlando Serrrano (technicien)
Monder Sfar ( Comité Démission Ben Ali- Paris)
Erol Sengül (Student, Offenburg)
Bastien Sibille (étudiant à l'IEP de Paris)
Amine Sidhoum (juriste, Algérie)
Salah-Eddine Sidhoum (chirurgien,. militant des droits de l'homme, Algérie)
Ahmed Simozrag (Avocat)
Yves Sintomer (Maitre de Conférences Université Paris VIII,détaché CNRS au Centre Marc Bloch de Berlin)
Ginette Skandrani (Journaliste)
Laurence Soares (Parc Scientifique Agropolis, Montpellier)
Philippe Spigeleer (ingénieur civil - Braine-l'Alleud - Belgique)
Dr. Peter Strutynski (Uni-Kassel, Deutschland)
Survie (Association pour de nouvelles relations franco-africaines)
Ibrahim Taha (juriste)
Marie-Blanche Tahon (professeure, Université d'Ottawa)
Fatiha Talahite (chercheur au CNRS, France)
Samira Tamansourt (Assistante de Direction, Clichy Sous Bois)
Brahim Taouti (avocat)
Mohamed Tselkim
TUNISIE 2000 groupe de travail pour les DDH en Tunisie
E.,van der Horst (Verkäuferin, Amsterdam)
Christian Velud (maître de conférences, France)
François Xavier Verschave (Président de l'association Survie)
Pierre Vidal-Naquet (directeur d'études à l'EHESS, France)
Laurent Vonna (chercheur, Allemagne)
Gilbert Wasserman (rédacteur en chef de Mouvements)
Françoise Weijters (Pays-Bas)
Marinus Weijters (Pays-Bas)
Catherine Weijburg-Cazier (traductrice, Pays-Bas)
Bertrand Wert (doctorant en sciences politiques Paris 9 Dauphine / UQAM)
Karl-Adolf Weyandt (CVJM-Sekretär i.R. Köln, Deutschland)
Raymund Widera (Architekt, Oldenburg, Deutschland)
Tassadit Yacine-Titouh (maître de conférences à l'EHESS, France)
Nesroulah Yous (Vérité et justice pour l'Algérie, France)
Nourredine Yous (Kaufm. Angestellter, Zürich, Schweiz)
Dorothea Zimmermann (Psychologin, Deutschland)

 

Signer en envoyant un mail. Cliquer ici: Je signe la pétition

algeria-watch en francais 


Retour en AG

Vive la révolution : http://www.mai68.org
                                    ou : http://www.cs3i.fr/abonnes/do
           ou : http://vlr.da.ru
              ou : http://hlv.cjb.net