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Taubira démissionne - 27 janvier 2016 - La France est gouvernée de plus en plus à droite

mercredi 27 janvier 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 27 janvier 2016).

Christiane Taubira, celle qui a dit NON !

« Parfois résister c’est rester, parfois résister c’est partir. Par fidélité à soi, à nous. Pour le dernier mot à l’éthique et au droit », a expliqué Christiane Taubira, opposée au projet du chef de l’État de déchoir de leur nationalité des personnes condamnées pour des actes terroristes.

Le dictateur François Hollande a nommé Jean-Jacques Urvoas pour la remplacer. C’est un pote à Manuel Valls, le sous-marin du sarkonazi à la tête de ce gouvernement qui n’ose même plus faire semblant d’être de gauche.


Christiane Taubira démissionne, Jean-Jacques Urvoas la remplace

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0V50SX?sp=true

Mercredi 27 janvier 2016 09h57

PARIS (Reuters) - La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a remis mercredi sa démission à François Hollande qui a nommé Jean-Jacques Urvoas pour la remplacer, a annoncé la présidence de la République.

Président de la commission des lois de l’Assemblée nationale, le député socialiste du Finistère est un proche du Premier ministre, Manuel Valls.

"Parfois résister c’est rester, parfois résister c’est partir. Par fidélité à soi, à nous. Pour le dernier mot à l’éthique et au droit", a expliqué sur Twitter Christiane Taubira, opposée au projet du chef de l’Etat de déchoir de leur nationalité des personnes condamnées pour des actes terroristes.

Elle a ajouté être "fière" et déclaré que "la Justice a gagné en solidité et en vitalité. Comme celles et ceux qui s’y dévouent chaque jour, je la rêve invaincue".

François Hollande et Christiane Taubira "ont convenu de la nécessité de mettre fin à ses fonctions au moment où le débat sur la révision constitutionnelle s’ouvre à l’Assemblée nationale, aujourd’hui, en commission des lois", a expliqué l’Elysée dans son communiqué.

Manuel Valls, qui s’exprimera devant cette commission sur le projet de déchéance de la nationalité, qui divise la gauche, a promis de faire des propositions pour assurer "le rassemblement le plus large".

"Le président de la République a exprimé à Christiane Taubira sa reconnaissance pour son action. Elle aura mené avec conviction, détermination et talent la réforme de la Justice et joué un rôle majeur dans l’adoption du mariage pour tous", poursuit le communiqué de l’Elysée.

Le vice-président du Front national, Florian Philippot, s’est réjoui de son départ.

"C’est une très bonne nouvelle. C’était la pire ministre de la Justice que la Ve République ait jamais connue", a-t-il dit sur RTL. "Tant mieux pour la France, tant mieux pour les Français."

Trois nouveaux membres du Conseil constitutionnel doivent être nommés dans les prochaines semaines, un par le président de la République, un par le président du Sénat et un par le président de l’Assemblée nationale, et le nom de Christiane Taubira a été cité parmi les prétendants.

(Jean-Baptiste Vey, avec Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse)

Remarque de do :

Je viens d’entendre les nazis dire à France-Info qu’ils étaient bien contents que Taubira parte, parce qu’elle "ne songeait qu’à vider les prisons". Bien sûr, puisqu’eux ne songent qu’à les remplir, comme Hitler !

PRISONS - IL N’AVAIT QUE LE DROIT DE MOURIR ! (vidéo 23’38’’)

http://mai68.org/spip/spip.php?article1753

« Rendre la justice. Voilà une expression parfaite !
La vomir ! la dégueuler ! » AHB

COMMUNIQUÉ CLANDESTIN DE 3 PRISONNIERS DE LA CENTRALE D’ARLES (vidéo 13’) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1754

Il n’y a pas de prisonniers de droit commun, il n’y a que des prisonniers politiques :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1756

TANT QU’IL Y AURA DES PRISONS, IL Y AURA DES INNOCENTS DEDANS !

http://mai68.org/spip/spip.php?article5806

1 Message

  • Jean-Jacques Urvoas, un homme de loi et d’ordre à la Justice

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0V50YO?sp=true

    Mercredi 27 janvier 2016 10h29

    Jean-Jacques Urvoas a été nommé mercredi ministre de la Justice, en remplacement de Christiane Taubira, qui a démissionné. Ce député du Finistère depuis 2007 a longtemps été le monsieur sécurité du Parti socialiste avant d"être nommé président de la commission des Lois de l"Assemblée nationale au début du quinquennat de François Hollande. /Photo prise le 19 novembre 2015/ REUTERS/Charles Platiau

    PARIS (Reuters) - L’arrivée de Jean-Jacques Urvoas au ministère de la Justice récompense le travail de l’ombre d’un homme de loi et d’ordre proche du Premier ministre Manuel Valls qui remplace une Christiane Taubira brocardée pour son laxisme présumé.

    Ce Breton de 56 ans, député du Finistère depuis 2007, a longtemps été le monsieur sécurité du Parti socialiste avant d’être nommé président de la commission des Lois de l’Assemblée nationale au début du quinquennat de François Hollande.

    A ce titre, il a notamment préparé la loi qui a légalisé en 2015 les pratiques clandestines des services de renseignement pour lutter contre la menace terroriste en France.

    Début janvier, les députés socialistes avaient chargé Jean-Jacques Urvoas de trouver un compromis destiné à satisfaire les députés socialistes sur l’extension de déchéance de nationalité pour les personnes responsables d’actes terroristes, un dossier qui a provoqué la démission de Christiane Taubira.

    Jean-Jacques Urvoas avait construit le programme électoral du PS en matière de sécurité avec pour objectif de gommer la réputation d’angélisme qui collait à la peau du parti.

    Membre du premier cercle de Dominique Strauss-Kahn, il avait notamment proposé la création des zones de sécurité prioritaires (ZSP), dont Manuel Valls a fait l’une des principales vitrines de son action lorsqu’il était ministre de l’Intérieur.

    Juriste, alors quasi néophyte en matière de sécurité, Jean-Jacques Urvoas a multiplié les rencontres avec les spécialistes et les représentants des forces de l’ordre avant de présenter son projet à la direction socialiste.

    La méthode résume ce personnage qui, selon ses proches, n’aime rien moins tant que maîtriser son sujet.

    Lecteur avide, comme en témoignent les étagères de son bureau, il fait de ses collaborateurs des rats de bibliothèque, apprécie de connaître l’histoire d’un dossier, jusqu’à remonter très loin dans le temps.

    UN GRAAL

    Discret, qualifié de gros travailleur par son entourage, il a la réputation d’être un homme politique "à l’ancienne", qui se voit avant tout en serviteur de l’Etat.

    Peu stratège, il a cru en "DSK" avant de voir son champion, et avec lui ses chances de devenir ministre, réduites à néant par l’affaire du Sofitel de New York. Il a été un des derniers à rallier en 2012 François Hollande, qui avait déjà confié le volant sécurité de sa campagne à François Rebsamen.

    Ce maître de conférence en droit public disait être porté par l’idée "d’écrire la loi". Dès lors, rien de surprenant à ce qu’il ait dit, lorsqu’il a pris la tête de la puissante commission des Lois de l’Assemblée, qu’il avait "touché son Graal", rapporte un ancien collaborateur.

    Il y a imposé la publicité des travaux, sa connaissance des sujets - l’opposition respecte ses argumentaires sans failles -, et sa rigueur : les forces de l’ordre auront pour interlocuteur un homme qui déteste l’improvisation.

    Au point que son agenda varie le moins possible d’une semaine à l’autre. Il les conclut dans son jardin où il écrit lui-même les discours et interventions de la semaine à venir.

    Jean-Jacques Urvoas n’est pas avare avec la presse mais il est rarement à l’affiche et encore moins dans la réaction : il aime prendre le temps de se faire un avis.

    Puis n’en dévie pas, ce qui lui avait valu d’être surnommé "Danton" par les attachés parlementaires.

    (Gérard Bon et Emile Picy, édité par Yves Clarisse)

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