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France - 1 février 2016 - Le dictateur Hollande veut foutre les chômeurs dans la merde encore plus qu’ils y sont déjà

lundi 1er février 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 1er février 2016).

Michel Sapin confirme la piste d’allocations chômage dégressives

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0VA1RD

Lundi 1 février 2016 09h27

Michel Sapin le 3 décembre 2015

PARIS (Reuters) - Le ministre des Finances Michel Sapin a confirmé lundi 1er février 2016 que la dégressivité des allocations chômage était une piste pour les négociations à venir sur la réforme du dispositif mais qu’elle devait s’accompagner d’un renforcement des droits à la formation pour les chômeurs.

La ministre du Travail, Myriam El Khomri, avait indiqué dimanche que "toutes les pistes devaient être étudiées pour négocier les nouvelles règles de l’assurance chômage, y compris la dégressivité des allocations".

"Ça fait partie des choses qui sont sur la table et qui seront discutées par les partenaires sociaux", a dit Michel Sapin sur iTELE à propos de la dégressivité des allocations chômage.

Mais il ne faut pas "se focaliser sur un seul point", a ajouté le ministre.

"C’est une piste qui doit s’accompagner d’autres. Si vous êtes dans la dégressivité d’un côté, vous devez être (…) dans l’augmentation des droits à la formation, des droits à la reprise de l’emploi", a-t-il indiqué.

Si les chômeurs bénéficient en contrepartie de plus de formation et qu’on leur donne "plus de chance de retrouver plus vite un emploi, je pense que tout le monde est gagnant."

Myriam El Khomri a déclaré dimanche que, en cas d’échec des négociations patronat-syndicats sur une nouvelle convention d’assurance chômage, le gouvernement "prendra ses responsabilités".

(Yann Le Guernigou, édité par Danielle Rouquié)

4 Messages de forum

  • Ils se foutent vraiment de notre gueule ! si les chômeurs ne trouvent pas de boulot, c’est pas par manque de formation, c’est parce qu’il n’y a pas de boulot ! La preuve, il y a aussi plein de diplômés qui n’ont pas de travail.

    Ils jouent sur le volant de chômage pour que les gens acceptent n’importe quoi. c’est des salauds !

    Voici pourquoi le gouvernement fait volontairement tout ce qu’il peut pour augmenter le chômage :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article10046

  • La dégressivité des allocations chômage peu probable

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0VB1R1?sp=true

    Mardi 2 février 2016 16h36

    Le retour dans le débat public de l"idée d"indemnisation dégressive des chômeurs contribue à tendre le climat dans lequel les partenaires sociaux commenceront le 22 février à négocier une nouvelle convention de l"assurance chômage. Mais le rétablissement de cette dégressivité, expérimentée entre 1992 et 2001, paraît peu probable à ce stade. /Photo d"archives/ REUTERS/Eric Gaillard

    par Emmanuel Jarry

    PARIS (Reuters) - Le retour dans le débat public de l’idée d’indemnisation dégressive des chômeurs contribue à tendre le climat dans lequel les partenaires sociaux commenceront le 22 février à négocier une nouvelle convention de l’assurance chômage (Unedic).

    Mais au moment où le chômage continue de battre des records en France, le rétablissement de cette dégressivité, expérimentée entre 1992 et 2001, paraît peu probable à ce stade.

    Les principaux syndicats, gestionnaires avec le patronat de l’Unedic, ne veulent pas d’une mesure qualifiée d’"humainement stupide" et de non-sens économique par la numéro 2 de la CFDT.

    "On ne va pas perdre du temps à discuter d’un truc qui ne marche pas", a déclaré Véronique Descacq à Reuters.

    La gauche est en grande partie sur la même ligne. "C’est une folie, c’est une nouvelle concession faite au patronat", a dit à BFMTV le secrétaire national du PC Pierre Laurent.

    Même le Medef, première organisation patronale française, qui plaide pour une réforme structurelle intégrant des mesures d’incitation à la reprise de l’emploi, se montre circonspect.

    "C’est une piste mais ce n’est pas forcément la meilleure. Nous ne sommes pas arc-boutés sur la dégressivité", a confié mardi à Reuters son président, Pierre Gattaz.

    L’opposition de droite, plutôt favorable à ce type de solution, se montre également prudente.

    Pour le député Eric Ciotti (Les Républicains), cela fait partie des solutions face au déficit de l’Unedic et pour inciter les chômeurs à reprendre un travail. Mais à condition de créer des emplois, "ce qui n’est pas le cas aujourd’hui", a-t-il dit.

    PRESSION SUR LES PARTENAIRES SOCIAUX

    La ministre du Travail a déclaré dimanche sur BFMTV qu’il fallait "regarder les choses de façon non passionnée". Mais Myriam El Khomri a reconnu que la dégressivité n’avait pas démontré son efficacité en 1992-2001.

    Le ministre des Finances, Michel Sapin, n’en a pas moins estimé lundi que c’était une piste, même si elle devait être assortie d’autres mesures : "Si vous êtes dans la dégressivité d’un côté, vous devez être (…) dans l’augmentation des droits à la formation, des droits à la reprise de l’emploi."

    Ses collègues de l’Economie et des Relations avec le Parlement, Emmanuel Macron et Jean-Marie Le Guen, ont aussi jugé que les partenaires sociaux devaient considérer cette option.

    Dans ses voeux aux acteurs sociaux, le 18 janvier, François Hollande avait insisté sur la nécessité de "tout faire pour que le retour vers l’emploi soit encouragé, favorisé et financé".

    Le chef de l’Etat a alors déclaré que la renégociation de la convention Unedic devrait être l’occasion de revoir un certain nombre de règles et de "réorienter les financements".

    "En France, la durée d’indemnisation est la plus longue d’Europe mais la durée de formation des chômeurs est la plus courte. C’est ce qu’il faut changer", a-t-il fait valoir.

    "C’est la responsabilité des organisations d’employeurs et de salariés. Je leur fait confiance pour aboutir à la signature d’une nouvelle convention sur ces bases", a-t-il ajouté.

    Le Premier ministre, Manuel Valls, a accentué mardi la pression en déclarant à l’Assemblée nationale que syndicats et patronat avaient une responsabilité, dans le cadre de la négociation de l’Unedic, dans la lutte contre le chômage.

    KHOMRI TENTE DE CALMER LE JEU

    "Le gouvernement invite chacun (…) à tout faire pour réduire le déficit de l’Unedic et pour permettre le retour à l’emploi", a-t-il dit. "Si cette négociation n’aboutissait pas, le gouvernement (…) prendrait pleinement ses responsabilités.

    Myriam El Khomri s’était auparavant efforcée, sur RTL, d’apaiser la polémique sur la dégressivité en rappelant que les chômeurs devaient recevoir "un revenu décent".

    Elle a estimé que la durée d’indemnisation n’était ni un problème ni le seul paramètre à étudier et que d’autres options existaient, comme la durée d’affiliation, le coefficient de conversion des jours cotisés en jours indemnisés ou le taux de remplacement du salaire par l’allocation chômage.

    Un des arguments des avocats de la dégressivité, outre l’incitation au retour au travail, est la situation financière de l’Unedic, qui prévoyait en octobre, pour 2015, un déficit de 4,4 milliards d’euros et un endettement de 25,8 milliards.

    Mais pour Véronique Descacq, "la clef d’entrée dans la négociation ne peut pas être la réduction du déficit" de l’Unedic. "La clef d’entrée, c’est l’aide aux demandeurs d’emploi pour les remettre en selle" par la formation, l’accompagnement et "un niveau correct d’indemnisation".

    CFDT et CGT s’accordent également à estimer que le recours aux contrats de travail de courte durée par les entreprises doit être surtaxé, en instaurant une cotisation progressive selon la durée du contrat ou un système de bonus malus.

    "On va parler de ça pendant la négociation", souligne Véronique Descacq, qui dit avoir le sentiment que le Medef est également prêt à en discuter.

    (Avec Myriam Rivet, édité par Yves Clarisse)

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