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France - 25 février 2016 - Il y a paraît-il une baisse du chômage. Est-ce vrai ou est-ce de la propagande ?

jeudi 25 février 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 25 février 2016).

Note de do : une bonne façon de faire baisser artificiellement les chiffres du chômage consiste à virer les chômeurs de "Pole emploi" sous tout un tas de prétextes complètement bidons. En 1987-88 déjà, sous Mitterrand, les assistantes sociales en grève autogérée par le biais d’une coordination avaient dénoncé que des circulaires de l’État enjoignaient les employés de l’ANPE de virer le plus de chômeurs possible afin de faire baisser les chiffres. Les Assistantes sociales étaient bien au courant, vu qu’une partie d’entre elles bossaient à l’ANPE pour consoler les chômeurs d’être des chômeurs. Après, elles devaient les consoler de n’être même plus des chômeurs !

Rappel : à l’origine, il y a deux organismes : l’ANPE qui s’occupe des chômeurs, pour les inscrire et essayer de leur trouver du boulot, et les ASSEDIC qui donnaient, sous certaines conditions draconiennes, une maigre allocation de chômage aux chômeurs inscrits. Afin de créer quelques milliers de chômeurs supplémentaires, le Sarkonazi a organisé la fusion de l’ANPE et des ASSEDIC en un seul organisme nommé "pôle emploi". Bien sûr plein de postes des anciens ANPE et ASSEDIC furent supprimés à cette occasion.


L’année 2016 commence par une baisse du chômage

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0VX28T?sp=true

Mercredi 24 février 2016 19h35

PARIS (Reuters) - Le chômage a diminué de 0,8% le mois dernier en France, une baisse qui n’a toutefois pas profité aux seniors, dont le nombre d’inscrits à Pôle emploi s’est stabilisé, ni aux chômeurs de longue durée, toujours plus nombreux, selon les chiffres publiés mercredi par le ministère du Travail.

Le ministère souligne que cette baisse intègre un "rebond inhabituellement fort" du nombre de sorties de Pôle emploi au motif de cessation d’inscription pour défaut d’actualisation, ce qui s’était déjà produit en septembre 2013 en raison d’un problème informatique.

Mais "il n’y a pas de bugs à ce stade qui sont signalés", a déclaré la ministre du Travail, Myriam El Khomri.

Le nombre de demandeurs de catégorie A, sans aucune activité, s’est contracté en janvier de 0,8%, à 3.552.600, soit 27.900 de moins qu’à fin décembre.

En ajoutant les catégories B et C (personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle emploi a diminué de 0,3% à 5.459.700 (5.782.200 en incluant les départements d’Outre-mer), soit 18.300 de moins qu’un mois plus tôt.

Sur un an, le nombre de demandeurs de catégorie A progresse de 1,8% et celui des A, B et C de 4,2%.

Le ministère a d’autre part revu en légère baisse la hausse du chômage sur l’ensemble de l’année 2015 : +88.200 pour les catégories A et +259.500 pour les A, B et C (+89.900 et +259.700 annoncé précédemment).

Par catégorie d’âge, les chômeurs de moins de 25 ans ont reculé de 1,5% en janvier et les 25-49 ans de 0,9%. Mais les 50 ans et plus sont restés stables, leur progression sur un an atteignant 7,8%.

Le nombre de chômeurs inscrits depuis plus d’un an à Pôle emploi, considérés comme chômeurs de longue durée, a encore augmenté de 0,3% sur le mois et de 9,1% sur un an.

Leur part dans le nombre total de chômeurs est en hausse de 0,3 point à 45,4% et l’ancienneté moyenne de leur inscription s’allonge de trois jours, à 574.

PREMIÈRES ENTRÉES AU PLUS HAUT DEPUIS 2006

Myriam El Khomri a souligné que les chiffres de janvier s’inscrivaient dans la tendance de stabilisation des demandeurs d’emploi de catégorie A sur les huit derniers mois.

Elle a noté en outre que la baisse de 8.000 chez les moins de 25 ans sur le mois confirmait l’évolution de l’ensemble de 2015, marquée par 22.000 chômeurs de moins dans cette catégorie qui a bénéficié de la relance des contrats aidés.

"Ce que nous avons déjà réussi à faire pour les jeunes, nous devons le faire pour l’ensemble des demandeurs d’emploi", a dit la ministre lors d’une visite à l’agence Pôle emploi de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).

Avec le pacte de responsabilité, le plan pour l’emploi annoncé par François Hollande en janvier et la future réforme du Code du travail, "nous avons des outils qui nous permettent d’essayer de faire reculer le chômage le plus rapidement possible", a-t-elle ajouté.

S’agissant des entrées et sorties à Pôle emploi, le ministère du Travail a décidé de ne les publier que sur la base des trois derniers mois, estimant qu’elle reflète mieux la tendance que leur évolution plus heurtée au mois le mois.

Sur les trois mois à fin janvier, les entrées ont ainsi augmenté de 1,8%, du fait notamment d’un bond (+12,6%) des premières entrées, qui sont à leur plus haut depuis début 2006.

Les sorties enregistrent dans le même temps une hausse de 3,0%, une évolution qui recouvre une augmentation sensible des reprises d’emploi déclarées (+5,1%), des arrêts de recherche (+5,6%) et des radiations administratives (+4,0%).

Quant aux cessations d’inscription pour défaut d’actualisation, le principal motif de sorties, elles sont en hausse de 1,5% sur trois mois après une baisse continue depuis l’automne et sont à leur plus haut niveau depuis septembre 2013.

(Yann Le Guernigou, avec Myriam Rivet et Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse)

Voici pourquoi le gouvernement fait volontairement tout ce qu’il peut pour augmenter le chômage :

http://mai68.org/spip/spip.php?article10046

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