VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > Loi Travail - 9 avril 2016 - Les syndicats espacent les manifs pour aider (...)

Loi Travail - 9 avril 2016 - Les syndicats espacent les manifs pour aider le pouvoir

samedi 9 avril 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 9 avril 2016).

Reuters : L’intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL, qui a déjà prévu une nouvelle mobilisation le 28 avril 2016, entend maintenir la pression sur le gouvernement.

Traduction en bon français : Les syndicats font le jeu du pouvoir en espaçant les manifs de façon à ce que les grandes vacances arrivent avant que le gouvernement ait dû céder.

Note de do : Nous ne gagnerons pas si nous ne gagnons pas avant les grandes vacances. Donc nous ne gagnerons pas si ce n’est pas la coordination qui décide de tout sans s’occuper de l’« avis » des syndicats. En effet, les directions syndicales font partie du pouvoir et sont nos ennemis autant que les patrons.


Sixième mobilisation contre la réforme du Code du travail

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0X60BF?sp=true

Samedi 9 avril 2016 12h27

Rassemblement à Nice, le 9 avril 2016/REUTERS/Eric Gaillard

PARIS (Reuters) - Des salariés, des étudiants et des lycéens ont commencé samedi à défiler pour la sixième fois en un mois dans toute la France pour obtenir le retrait du projet de réforme du Code du travail, malgré les modifications apportées en commission parlementaire.

L’intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL, qui a déjà prévu une nouvelle mobilisation le 28 avril, entend maintenir la pression sur le gouvernement.

Après les rassemblements du 31 mars, qui ont réuni entre 390.000 et 1,2 million de personnes, les défilés de mardi dernier n’avaient réuni que 23.800 manifestants dans toute la France, selon le ministère de l’Intérieur.

"Je dis solennellement au gouvernement : commencez bien à réfléchir", a déclaré sur France Info le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly. "Nous nous inscrivons dans la durée."

Le secrétaire national du Parti communiste français, Pierre Laurent, a mis en garde le gouvernement dans Le Parisien de samedi, l’exhortant à retirer son projet.

"Avant qu’il ne soit trop tard pour lui, le gouvernement ferait bien d’écouter ce qui se dit dans les rues", a-t-il dit.

La commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale a pourtant modifié le projet pour tenter d’amadouer l’opposition à la fois des syndicats et des petites et moyennes entreprises.

La commission, qui a achevé jeudi l’examen du projet de loi avant son arrivée en séance plénière le 3 mai, l’a modifié afin d’aider les petites et moyennes entreprises sur la question des licenciements et en votant des amendements en faveur des salariés, par exemple pour protéger du licenciement les mères à leur retour d’un congé maternité.

Mais les opposants continuent à exiger le retrait du projet et le mouvement "Nuit debout" essaime au-delà de la place de la République à Paris, où il est installé depuis le 31 mars, dans de grandes villes de province.

Après les consultations de mercredi entre les organisations de jeunesse et les ministres du Travail, de l’Education nationale et de la Jeunesse, le gouvernement prépare des propositions qui doivent être dévoilées lundi par Manuel Valls à l’occasion d’une nouvelle réunion, cette fois à Matignon.

L’idée d’une allocation financière pour les jeunes diplômés est notamment sur la table.

Le président de l’Unef, William Martinet, s’était montré mercredi optimiste, tout en maintenant son opposition au projet de loi. "Nous avons la conviction que nous arrivons à avancer", avait-il déclaré.

(Yves Clarisse)

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0