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France - 11 avril 2016 - Le gouvernement a un plan pour nous entuber

lundi 11 avril 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 11 avril 2016).

Reuters : Manuel Valls a annoncé lundi un plan de 400 à 500 millions d’euros par an pour dissiper la colère des jeunes mobilisés contre le projet de loi travail et la précarité.

Traduction en bon français : Ils espèrent acheter les jeunes à pas cher.

Question : Croient-ils vraiment pouvoir renouveler le coup de Manhattan, c’est-à-dire acheter le territoire des Indiens pour quelque verroterie ?


Manuel Valls présente un plan pour dissiper la colère des jeunes

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0X80WO?sp=true

Lundi 11 avril 2016 11h51

Le Premier ministre Manuel Valls et la ministre du Travail Myriam El Khomri (à gauche) recevant à Matignon les syndicats étudiants et lycéens. Un plan de 400 à 500 millions d"euros par an a été proposé pour dissiper la colère des jeunes mobilisés contre le projet de loi travail et la précarité. /Photo prise le 11 avril 2016/ REUTERS/Charles Platiau

PARIS (Reuters) - Manuel Valls a annoncé lundi un plan de 400 à 500 millions d’euros par an pour dissiper la colère des jeunes mobilisés contre le projet de loi travail et la précarité.

L’opposition de plusieurs syndicats étudiants et lycéens au texte porté par la ministre du Travail, Myriam El Khomri, a donné lieu à plusieurs manifestations, blocages de lycées et d’universités, tandis qu’un mouvement d’occupation de places, "Nuit debout", a prospéré depuis fin mars.

Le Premier ministre a annoncé onze mesures pour aider les jeunes les moins aisés à accéder à un diplôme, à trouver un emploi et à améliorer leur accès au logement et à la santé, en recevant ces organisations à Matignon.

Une aide à la recherche du premier emploi (Arpe) sera créée pour les jeunes diplômés boursiers cherchant un travail, qui la toucheront pendant quatre mois.

Le gouvernement pense que 126.000 jeunes pourront la toucher à la rentrée 2016 et estime le coût de la mesure à 130 millions d’euros maximum en année pleine.

La rémunération de certains apprentis sera améliorée en 2017, l’Etat débloquant 80 millions d’euros pour relever les minima salariaux légaux des jeunes de 16 à 20 ans, les modalités devant être discutées avec les organisations professionnelles et syndicales.

Les bourses touchées par les lycéens seront augmentées de 10% à la rentrée 2016, le montant moyen progressant selon le gouvernement de 63 euros par an, à 697 euros (coût estimé à 28 millions d’euros).

ACCÈS AU LOGEMENT

Vint-cinq mille bourses de 1.000 euros par an vont être créées pour des étudiants qui ne bénéficiaient jusqu’alors que de l’exonération des droits d’inscription. Le coût de la mesure, qui entrera en vigueur à la rentrée 2016, est de 25 millions d’euros.

Pour les décrocheurs âgés de 16 à 18 ans qui reprennent des études, 12.500 bourses de 1.000 euros seront créées à la rentrée 2016 (coût de 12,5 millions d’euros).

Pour faciliter l’accès au logement, le gouvernement propose la mise en place d’un droit universel à la garantie locative pour les jeunes jusqu’à 30 ans. Le coût de cette mesure, estimée à 100 millions d’euros par an, ne sera pas porté par l’Etat mais par Action logement qui est financé par des cotisations sociales.

L’accès à la couverture maladie universelle CMU-C pour les jeunes en rupture avec leur famille sera accéléré, le coût estimé de cette mesure étant de 15 à 20 millions d’euros pour 30.000 à 50.000 jeunes concernés.

Pour améliorer les poursuites d’études des bacheliers professionnels et technologiques, le gouvernement lancera à la rentrée 2016 un plan de création de 2.000 places en section STS (section de technicien supérieur) par an pendant 5 ans. Le coût de cette mesure est estimé à 120 millions d’euros sur 5 ans.

Le renchérissement du coût des contrats à durée déterminée sera rendu obligatoire, la modulation des cotisations selon la durée du contrat, devenant obligatoire.

Le gouvernement engagera "dans les prochaines semaines" une concertation avec les partenaires sociaux devant déboucher sur des décisions de ces derniers pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes.

(Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse)

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