Merci du partage…. Et excellente observation !
En effet, il est capital pour le Capital de relever les taux de profit. Le meilleur moyen pour y arriver est de rabaisser le coût de la force du travail qui est inclut dans prix de la marchandise…
Une fois, que le capitaliste réussit à hausser son taux de profit, il augmente suffisamment son capital pour faire concurrence avec les autres capitalistes sans trop risquer de se faire acheter, et partant, mourir en tant que "personne morale".
Qu’arrive-t-il donc avec les emplois ? Ils sont délocalisés là où le coût du travail, c’est-à-dire ce que coûte aux travailleurs la reproduction de sa force de travail, est le plus faible possible, c’est-à-dire dans les pays en voie de développement (sic) donc !
Les travailleurs qui se voient confiner au chômage, viennent grossir les rangs de l’armée industrielle de réserve du travail, ce qui met une pression à la baisse sur les salaires, d’une part ; d’autre part, cette méthode est bien évidemment souhaitée et nécessaire pour le Capital afin de stimuler la concurrence entre les travailleurs eux-mêmes et ainsi détruire les solidarités et les associations qu’ils pourraient construire pour l’aider à lutter pour sa survie, partant, ils sont forcés d’accepter n’importe quoi ou presque pour leur maigre pitance.
Ce petit stratagème place donc bien souvent les travailleurs dans des situations extrêmes où ils perdent tout ou presque, y compris leur dignité humaine, posant ainsi des problémes importants de santé mentale en raison des remises en question, voire des contradictions, sur les valeurs que ces travailleurs avaient développé jusqu’à ce qu’ils perdent leur emploi et leur condition matérielle d’existence.
Michel