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Brésil - 23 avril 2016 - Dilma Rousseff envisage de saisir le Mercosur en cas de destitution

samedi 23 avril 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 23 avril 2016).

Rousseff envisage de saisir le Mercosur en cas de destitution

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0XK06F

Samedi 23 avril 2016 11h38

Dilma Rousseff - Photo prise le 22 avril 2016/ REUTERS/Carlo Allegri

NEW YORK (Reuters) - La présidente brésilienne Dilma Rousseff a estimé vendredi 22 avril 2016 que la procédure de destitution à son encontre présentait "toutes les caractéristiques d’un coup d’Etat" et prévenu qu’elle demanderait au Mercosur de suspendre le Brésil si le processus démocratique n’était pas respecté.

"J’invoquerais la clause démocratique s’il y avait, à partir de maintenant, une rupture de ce que je considère comme le processus démocratique", a déclaré Dilma Rousseff à des journalistes à New York.

La clause démocratique du Mercosur, le marché commun sud-américain, peut être invoquée si le gouvernement élu d’un des Etats membres est renversé, comme cela s’était produit en 2012 au Paraguay. L’Etat en question peut être suspendu et perdre ses avantages commerciaux.

Cette menace brandie par Dilma Rousseff, qui conteste les manipulations des comptes publics dont elle est accusée, semble traduire son intention de continuer à se battre si le Sénat brésilien décide de la destituer.

Cette procédure d’"impeachment", déjà validée par un vote de l’Assemblée nationale, a "toutes les caractéristiques d’un coup d’Etat" et ne repose sur aucune base légale, a affirmé la présidente brésilienne.

Après des mois de crise politique, la pire qu’ait connu le Brésil depuis que la junte militaire a rendu le pouvoir aux civils en 1985, la destitution pourrait être prononcée dans environ trois semaines, peu avant que le pays accueille les Jeux olympiques de Rio cet été.

Devant les Nations unies, où elle a signé vendredi l’Accord de Paris sur le climat, Dilma Rousseff n’a pas utilisé le mot "coup d’Etat" mais elle s’est dite convaincue que le peuple brésilien serait "capable d’empêcher un retour en arrière".

(Luciana Lopez et Louis Charbonneau ; Tangi Salaün pour le service français)

Brésil - 18 avril 2016 - Dilma Rousseff au cœur de la tempête médiatique (PDF)

Equateur, Argentine, Venezuela, Brésil…Depuis quelques mois, une stratégie de contre-révolution à l’échelle régionale est à l’œuvre.

"Nao vai ter golpe". Il n’y aura pas de coup d’Etat. C’est la consigne scandée dans les manifestations en soutien au gouvernement de Dilma Rousseff au Brésil, soigneusement occultées par nos médias. Chez nous, par contre, le récit dominant est un copié collé de la version de la droite brésilienne. Devinez sa cible ? L’entourage de Dilma au Parti des Travailleurs, ainsi que l’ancien Président et syndicaliste Lula Da Silva. L’accusation portée ? Une prétendue corruption généralisée. Et… la vérité là-dedans ?

http://mai68.org/spip/spip.php?article10704

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