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LE COMMUNISME, une approche historique

vendredi 29 avril 2016

LE COMMUNISME

Une approche historique du communisme, proposée par le camarade Viriato, pour les Rencontres de Vénissieux,

La question du communisme comme analyse du passé et projet d’avenir devient centrale pour un nombre de militants ouvriers d’origines divers. Ils voient, constatent et luttent contre, non seulement la catastrophe créé par le capitalisme, mais aussi les dits intellectuels qui se fourvoient en toute sorte des systèmes impossibles ou très réactionnaires ou qui présentent la capitulation de la social démocratie comme la seule alternative « possible » au capitalisme en crise aigue.

Les communistes du PCF de Vénissieux ont donc décidé d’organiser des Rencontres Communistes le 30 avril, afin de mieux cerner et renouveler une pensée et une action qui nécessite avec urgence de revenir aux fondamentaux du seul corps théorique, organisationnel et d’action qui a permis toutes les avancées du XX siècle mais qui est encore et pour l’avenir, la seule arme idéologique des classes travailleuses.

Afin de contribuer à un débat qui devrait être riche, le camarade Viriato s’est permis de faire, en tenant en compte que le sujet est inépuisable mais encore qu’il est physiquement impossible de faire une intervention trop longue, un résumé des aspects historiques principaux du communisme tout en insistant sur ceux qui, à son avis, sont les plus marquants.

Naturellement, ce document semblera hétérodoxe à un certain nombre de camarades, mais de l’une, il est conçu comme un document ouvert à la discussion, et de deux, cette analyse essaie de concentrer, sans exclusions d’aucune sorte, les résultats et les nécessités d’un siècle et demi de la pensée et des luttes prolétaires.

C’est surtout, un essai de sortir des impasses créées tant par les entraves tant théoriques (qui peuvent être pour un grand nombre des entraves sentimentales) que par la crise provoquée par l’action des courants petits-bourgeois de droite au sein des communistes.

Et une telle sortie ne pourra se faire avant tout que par le réveil d’un vaste et large mouvement de masses prolétaires dont les débuts commencent à se voir sur le terrain, mais aussi par le retour aux fondamentaux du communisme : la pensée de Marx, Engels et surtout Lénine, et la détermination, la volonté de lutte et d’organisation qui étaient celles des premiers communistes.

L’article complet LE COMMUNISME

disponible en PDF :

LE COMMUNISME par Viriato

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LE COMMUNISME

par Viriato, (EXTRAIT)

"1.-Tout d’abord, le communisme est l’avenir de l’humanité car toutes les tendances de l’humanité poussent dans cette direction. Tant la concentration des moyens productifs, comme la mondialisation des échanges, ainsi que l’évidente entrave que signifient les frontières nationales et le début de leur abandon par la nécessité même de la production et des échanges capitalistes, l’accroissement de la classe ouvrière mondiale, la diminution constante des différences entre la campagne et les villes au point qu’aujourd’hui dans le monde, il y a plus des citoyens que des paysans, les énormes avancées technologiques, médicales et scientifiques qui permettent aujourd’hui communiquer partout et pourraient satisfaire les besoins de tous, l’augmentation importante du niveau culturel, d’éducation et d’information des larges masses, posent les bases matérielles du communisme.

Un bon nombre des difficultés des révolutions prolétariennes du XX siècle ont été surmontées par le développement de ces nouvelles bases matérielles. C’est la conscience de sa nécessité, l’urgence de finir avec le capitalisme, qui est encore très en retard, mais un retard qui peut-être attrapée assez vite le jour où la révolution communiste prendra son élan.

2.-Le communisme c’est déjà aussi une histoire bien réelle tant d’un point de vue théorique comme pratique. Surtout, le communisme doit être avant tout l’abondance des moyens matériels à disposition des besoins de la population mondiale et l’augmentation spectaculaire des connaissances et du niveau culturel et scientifique de toute l’humanité. Tous les moyens pour faire cela sont disponibles.

3.-Mais le communisme c’est aussi la fin de la politique donc de la division des hommes et femmes en classes sociales, la fin des Etats et l’intégration de toutes les différences entre les gens de la planète dans un ensemble qui termine avec les divisions nationales pour construire une société planétaire, qui conserve et approfondisse les diverses caractéristiques culturelles locales propres et qui s’occupe enfin sérieusement de la conservation écologique des ressources de la planète pour l’épanouissement des hommes et des femmes.

Le communisme c’est donc, en fin de parcours, l’anarchie, entendue naturellement dans le vrai sens du terme, la fin du politique.

4.-Le communisme s’est toujours développé dans un processus prolongé de lutte et d’unité. Tant dans ses développements théoriques comme historiques/pratiques.

Il s’est construit en unité avec le meilleur héritage tant de la pensée comme des réalisations des époques antérieures comme en lutte contre les idées et pratiques rétrogrades, ces pratiques qui elles reflètent les diverses classes sociales arriérées et leurs influences.

Ces deux éléments d’unité et de lutte, que l’on trouve dans toute manifestation de l’activité humaine, vont parcourir toute l’histoire du communisme et la parcourent aujourd’hui. Tant que le communisme existera comme idéologie, comme science politique et comme partie intégrante d’une conscience supérieure et avancée de l’humanité elle même, il adoptera le meilleur de la production humaine comme il sera en lutte permanente contre les idées et politiques rétrogrades et ennemies. De même il intégrera toutes les avancées esthétiques, philosophiques et théoriques qui puissent apparaître encore dans la société capitaliste actuelle. D’ailleurs, il a toujours été obligatoire pour les marxistes de connaître les trois courants principaux, les trois sources qui se joignent dans un fleuve puissant et qui l’ont précédé lui donnant la base pour se poser sur un niveau supérieur. C’est à dire l’économie politique, la philosophie et toutes les théories socialistes et communistes et les autres théories sociales de la superstructure idéologique. Un communiste se cultive pour défendre, propager et mieux lutter pour la classe ouvrière et l’humanité. Sans une culture approfondie, point de communisme ou un pseudo-communisme. Sans connaître les fondements de l’économie politique ; comme de la philosophie classique ; comme de l’histoire des luttes révolutionnaires de tous les peuples du monde et du socialisme scientifique, il n’y a pas de communisme possible. Comme il n’y a pas de communisme possible sans connaître à fond les piliers du communisme moderne, la pensée de Marx de Engels, de Lénine au moins et l’analyse critique de tous leurs disciples et de toutes les révolutions, comme des expériences et luttes que leur pensée ont inspirée. La pensée communiste moderne, dite marxiste léniniste, a posé de jalons qui répondent aux besoins théoriques de la lutte de la classe ouvrière. Le marxisme est une idéologie de classe et, à la fois, universelle car, en propageant la méthodologie scientifique et spirituel nécessaire à la libération de la classe ouvrière de l’exploitation capitaliste, il va libérer toutes les classes sociales. Ces principes ne peuvent pas être oubliés, trahis ou abandonnés sans abandonner le communisme en même temps.(…)"

L’article complet LE COMMUNISME

disponible en PDF :

LE COMMUNISME par Viriato

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