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Loi Travail - 22 mai 2016 - Pourquoi la CGT veut-elle que seules les raffineries de pétrole soient en grève ?

dimanche 22 mai 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 22 mai 2016).

Reuters : Des centaines de stations-services sont en rupture totale ou partielle de carburant en raison d’un mouvement social.

Remarque de do : ce n’est pas suffisant, loin de là ! pour gagner, il faut une grève illimitée simultanément dans toutes les entreprises publiques ou privées, et dans toutes les facs et lycées. Déjà, en 2010, la grève dans les raffineries, et elles seulement, n’avait pas suffit pour faire retirer la contre-réforme des retraites. Pourquoi recommencer une telle erreur stratégique ? La CGT veut-elle nous faire perdre ? Ce ne serait pas étonnant quand on se souvient comment elle avait fait se terminer la grève de la raffinerie de Grandpuits en 2010 !

Évacuation de Grandpuits, où les gendarmes délèguent leur pouvoir au chef syndical (vidéo-preuve 46’’) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1628


Des centaines de stations-services privées de carburant

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0YB0OT?sp=true

Dimanche 22 mai 2016 11h44

PARIS (Reuters) - Des centaines de stations-services sont en rupture totale ou partielle de carburant en raison d’un mouvement social mais il n’y a pas de raison de se précipiter aux pompes à essence, selon l’Union française des industries pétrolières (Ufip).

La CGT promet à l’inverse de "grosses perturbations" à venir si le gouvernement ne retire par son projet de réforme du Code du travail, dont une partie des syndicats ne veut pas.

Votée dans plusieurs raffineries et dépôts de carburants, la grève reconductible contre le projet de loi Travail a mené vendredi plusieurs préfectures du nord-ouest de la France à prendre des mesures de restrictions pour l’achat de carburant.

"Il ne faut pas paniquer", a toutefois dit à Reuters Catherine Enck, porte-parole de l’Ufip. "Nous avons du produit en France, le tout est de pouvoir l’acheminer. Les raffineries fonctionnent même si le débit est parfois ralenti."

"Nous pouvons tenir", a-t-elle insisté.

Le secrétaire d’Etat aux Transports, Alain Vidalies, a assuré vendredi qu’il n’y avait pour le moment pas de risque de pénuries mais admis que la question pourrait se poser si le mouvement devait durer plusieurs semaines.

Selon les données de l’Ufip, syndicat professionnel représentant 39% du marché en France, 317 stations-services Total sont en rupture totale ou partielle, principalement en Bretagne, Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Normandie, Pays-de-Loire et Île-de-France. Le groupe français exploite 2.200 des 11.500 stations recensées en France.

Les stations-services Shell et Eni ne souffrent d’aucune pénurie, précise l’Ufip.

L’Union des importateurs indépendants pétroliers (UIP), à laquelle sont affiliés les réseaux des grandes surfaces Auchan, Carrefour, Casino et Cora, n’était pas joignable dans l’immédiat.

"LE BUT N’EST PAS LA PÉNURIE"

Parmi les cinq raffineries Total, une fonctionne normalement, une autre tourne au ralenti en raison de blocages et trois — celles de Donges (Loire-Atlantique), Feyzin (Rhône) et Gonfreville-l’Orcher (Seine-Maritime) — sont partiellement à l’arrêt, selon l’Ufip. Les trois autres raffineries françaises fonctionnent plus ou moins normalement, toujours selon l’Ufip : les deux exploitées par Esso sont par moments bloquées et celle de Petroineos ne rencontre aucune difficulté.

Le délégué central CGT de Total Raffinage Pétrochimie, Thierry Defresne, dresse un tableau différent de la situation. D’après lui, la production à Donges, Feyzin et Gonfreville-l’Orcher devrait être totalement suspendue mardi, voire lundi.

Il conteste par ailleurs les données de l’Ufip selon lesquelles la production ne serait pas perturbée sur la plateforme de La Mède, dans les Bouches-du-Rhône.

"L’objectif est l’arrêt de toutes les raffineries en France. C’est un appel à la grève illimitée", avait-il déclaré vendredi à Reuters. "Le but n’est pas de créer la pénurie, c’est d’obtenir le retrait de la loi (Travail)".

Les salariés de la raffinerie Total de Gonfreville-l’Orcher, a-t-il précisé, ont voté à 56% l’arrêt complet des installations. Ceux de la raffinerie Total de Grandpuits, en Seine-et-Marne, ont voté la reconduction de la grève pour 72 heures. A Donges, près de Nantes, l’arrêt des expéditions a été reconduit pour une semaine supplémentaire, jusqu’à vendredi.

(Sybille de La Hamaide et Simon Carraud, édité par Henri-Pierre André)

Évacuation de la raffinerie de Grandpuits, où les gendarmes délèguent leur pouvoir au chef syndical (vidéo-preuve 46’’) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1628

Les syndicats sont au services de ceux qui les payent : l’État et les patrons ! (vidéo 8’38) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article8670

En mai 68, il y eut 99% de reçus aux examens !

http://mai68.org/ag/946.htm

Extrait : Par conséquent, les étudiants et les lycéens ne doivent jamais avoir peur de faire de vraies grèves, même quand la période des examens s’approche. C’est un excellent argument à utiliser en AG étudiante ou lycéenne pour faire voter la grève parce qu’il est parfaitement véridique. Cet article intitulé « Vive la Révolution ! Les bénéfices de long terme de 1968 » vous montrera à quel point les examens obtenus en 1968 ont profité à l’ensemble des contestataires de cette heureuse époque et à leur descendance. Celles et ceux qui ont fait mai 68 ont eu des avantages énormes ! Faisons comme eux !

Cet article est basé sur l’étude scientifique d’Éric Maurin & Sandra McNally, intitulé ; « Les bénéfices de long terme de 1968 »

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