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Loi Travail - 31 mai 2016 - Les patrons ont peur au point de nous traiter de "terroristes", ils vont donc bientôt céder !

mardi 31 mai 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 31 mai 2016).

Les patrons accusent les ouvriers d’être des terroristes !

Les patrons ont peur de nos grèves, manifs et blocages au point de nous traiter de "terroristes" ! S’ils ont peur c’est qu’on a la bonne stratégie, c’est qu’on doit continuer les grèves, les manifs et le blocage de l’économie et même les intensifier ! Et, si possible, les internationaliser.

S’ils ont peur au point de nous traiter de "terroristes" c’est que les patrons vont vont bientôt céder ! Continuons le combat !

Bien entendu, si les patrons désignent la CGT comme étant leur pire ennemi, c’est qu’ils veulent que même les plus extrémistes d’entre nous se laissent récupérer et contrôler par elle. Ne tombons pas dans le piège. Une coordination c’est mieux pour tout le monde à tout point de vue.


Pierre Gattaz accuse les syndicalistes d’agir en "terroristes"

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0YL1PE?sp=true

Lundi 30 mai 2016 19h46

Le président du Medef, Pierre Gattaz /Photo prise le 5 avril 2016/ REUTERS/Robert Pratta

PARIS (Reuters) - Le président du Medef, Pierre Gattaz, se livre dans le Monde de mardi 31 mai 2016 à une nouvelle charge contre les syndicalistes opposés au projet de loi Travail, CGT en tête, qu’il accuse de pratiquer la "terreur" et de se comporter comme des "terroristes".

Le patron du Medef parle même de "dictature stalinienne" pour qualifier la décision du syndicat du livre-CGT de bloquer la parution de la plupart des quotidiens jeudi dernier, lors d’une huitième journée de mobilisation.

Selon le Syndicat de la presse nationale, la CGT a agi ainsi en guise de représailles au refus de ces journaux de publier une tribune du numéro un du syndicat, Philippe Martinez.

Mené par la CGT mais aussi Force ouvrière (FO), le front des opposants au projet de loi porté par Myriam El Khomri a durci ces dernières semaines le mouvement, en multipliant les appels à la grève dans des secteurs stratégiques comme l’énergie, et dans les transports.

"Il faut tout faire pour ne pas céder au chantage, aux violences, à l’intimidation, à la terreur. Ce n’est pas ma conception du dialogue social mais c’est visiblement celle de la CGT", juge Pierre Gattaz dans le Monde.

"Faire respecter l’Etat de droit, c’est faire en sorte que les minorités qui se comportent un peu comme des voyous, comme des terroristes, ne bloquent pas tout le pays", ajoute-t-il.

D’après le président du Medef, "ces blocages, qui sont la plupart du temps illégaux, vont créer du chômage. C’est pourquoi nous demandons le retour de l’Etat de droit."

Pierre Gattaz avait déjà évoqué vendredi dernier des "méthodes de voyous", sans aller aussi loin dans la condamnation des actions menées par la CGT.

Dans le Monde, il exhorte à nouveau le gouvernement à ne "surtout pas toucher à cet article 2", lequel contient la disposition consacrant la primauté des accords d’entreprise, la plus controversée du projet de loi.

"Si (l’article 2) disparaissait, nous demanderions le retrait du projet de loi", prévient Pierre Gattaz.

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a qualifié lundi de "scandaleux" les propos du patron du Medef et a même évoqué sur RTL une éventuelle plainte pour diffamation.

Lors d’un débat sur la même radio, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a jugé ces déclarations "inacceptables", un qualificatif également utilisé par le Parti socialiste dans un communiqué où il demande que le gouvernement les "condamne".

"Je ne partage absolument pas ces mots de Pierre Gattaz", a déclaré la ministre du Travail Myriam El Khomri lors d’un point de presse à Matignon après une réunion de la commission nationale de lutte contre le travail illégal.

(Simon Carraud, édité par Yves Clarisse)

QU’EST-CE QU’UNE COORDINATION ?

http://mai68.org/spip/spip.php?article1081

4 Messages de forum

  • Le patron de la bourse europeenne, Stephane Boujnah, ex-membre du cabinet Strauss-Kahn, avait sympathise avec Macron (ex-Rothschild) a la Commission Attali.
    http://www.lemonde.fr/economie/arti…

  • Hollande explique à Gattaz qu’il a fait une connerie en traitant les ouvriers en grève et la CGT de "terroristes", et que s’il continue comme ça, cela va le forcer à retirer la Loi Travail.


    Hollande veut préserver les "principes" de la loi Travail

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0YM0CE?sp=true

    Mardi 31 mai 2016 07h03

    Photo prise le 25 mai 2016/ REUTERS/Pascal Rossignol

    PARIS (Reuters) - François Hollande réaffirme dans un entretien publié mardi dans Sud Ouest son refus d’un retrait de la loi Travail et sa détermination à préserver les "principes" de l’article 2, socle du texte.

    Le chef de l’Etat ne dit mot des biais possibles pour sortir de la crise sociale qui perdure à propos de la loi défendue par la ministre du Travail, Myriam El Khomri, au coeur d’une semaine marquée par divers mouvements sociaux, dans les transports notamment.

    "Le projet de loi ne sera pas retiré. La philosophie et les principes de l’article 2 seront maintenus", dit-il dans cet entretien accordé avant un déplacement à Bordeaux pour l’inauguration de la Cité du Vin.

    "Cet article prévoit que l’accord d’entreprise, pour être valide, devra être approuvé par les syndicats qui représentent une majorité de salariés. C’est un verrou très sérieux", justifie de nouveau le chef de l’Etat.

    L’examen parlementaire ira "à son terme", souligne-t-il.

    "Le débat qui va s’ouvrir la semaine prochaine au Sénat sera intéressant : nous verrons ce que la droite proposera en matière de droit du travail puisqu’elle y est majoritaire. La comparaison fera sans doute progresser la raison", estime François Hollande.

    Clé du texte, l’article 2 réécrit les dispositions du Code du travail relatives à la durée et l’organisation du travail et donne la primauté à la négociation d’entreprise pour adapter ces règles.

    A l’instar du Premier ministre, Manuel Valls, le président de la République n’exclut pas, en seconde lecture, un nouveau recours au 49.3 de la Constitution qui permet l’adoption d’un texte sans vote à l’Assemblée nationale.

    "Je préférerais que le texte soit adopté sans y avoir recours. Mais pas au prix d’un renoncement", déclare-t-il.

    "IL FAUT REDISCUTER", DIT MARTINEZ

    "Les premières concertations sur ce projet de loi Travail ont commencé en novembre dernier. Après six ou sept mois de débats, qui osera dire que le gouvernement sera passé en force ?", lance-t-il.

    Lundi soir, dans un débat sur RTL avec son homologue de la CFDT, Laurent Berger, qui défend le projet de loi El Khomri, le numéro un de la CGT a semblé faire un pas vers le gouvernement.

    Jusqu’ici arc-bouté sur sa demande de retrait du texte, Philippe Martinez s’est dit ouvert à la discussion.

    "Il y a besoin de rediscuter sur les points que j’ai expliqués très clairement : l’inversion de la hiérarchie des normes, le périmètre des licenciements économiques, les accords de compétitivité par anticipation, les questions de référendum", a-t-il dit.

    "Je récuse l’idée que c’est nous qui refusons", a-t-il poursuivi, ajoutant que la balle était dans le camp du gouvernement. "Il faut rediscuter", a-t-il affirmé.

    Pour Laurent Berger, "si on attend d’avoir le bon patronat en face, le bon gouvernement en face, on ne s’en sortira pas syndicalement".

    François Hollande demande dans Sud Ouest que les mouvements sociaux ne bloquent pas le pays. "Les Français doivent pouvoir circuler."

    Le chef de l’Etat précise en outre qu’il "n’acceptera jamais que l’on caricature le syndicalisme dans notre pays par des propos inappropriés", une allusion aux virulents propos du président du Medef, Pierre Gattaz, qui qualifie de "terroristes" les syndicats opposés à la réforme du Code du travail.

    Il dit "faire confiance à la responsabilité de chacun" s’agissant de possibles répercussions sur le bon déroulement de l’Euro de football, qui débute le 10 juin en France, et ajoute que "la menace reste celle du terrorisme".

    (Elizabeth Pineau et Jean-Baptiste Vey, édité par Sophie Louet)

  • Manuel Valls condamne à son tour les propos de Pierre Gattaz

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0YM1AF?sp=true

    Mardi 31 mai 2016 13h23

    Manuel Valls/Photo prise le 24 mai 2016/ REUTERS/Mohamad Torokman

    PARIS (Reuters) - Manuel Valls a "fermement condamné" mardi les déclarations du président du Medef Pierre Gattaz, lequel a accusé les militants de la CGT de se comporter en "terroristes", et appelé à un apaisement des débats à distance sur le projet de loi Travail.

    Les propos tenus par le patron du Medef dans Le Monde de mardi ont été condamnés à la fois par le gouvernement et la CFDT, un syndicat concurrent de la CGT, et ont décidé le numéro un de l’organisation à porter plainte en diffamation.

    "J’ai appelé chacun, dans ce moment où il y a des tensions, à être au niveau du débat et c’est pour ça que j’ai fermement condamné les propos de Pierre Gattaz", a déclaré Manuel Valls à la sortie de l’Assemblée nationale, où il a rencontré les députés socialistes.

    "Je suis très respectueux du patronat, bien évidemment, (…) mais tout mot qui tend les rapports entre les organisations dans le débat public, dans le débat social, et entre les personnes n’est pas le bienvenu", a-t-il poursuivi.

    Selon le Premier ministre, qui a parlé de la CGT comme d’un syndicat "dont l’histoire s’inscrit dans l’histoire de France au XXe siècle, dans les luttes sociales, dans celle de la résistance, qui est une grande organisation aujourd’hui", "tous ces mots sont à proscrire".

    "J’appelle tout le monde à débattre du fond du texte et en débattant du fond du texte, chacun s’apercevra des avancés pour les entreprises comme pour les salariés et cet apaisement est nécessaire", a encore dit le chef du gouvernement.

    Dans Le Monde, Pierre Gattaz a exhorté le gouvernement à "ne pas céder au chantage, aux violences, à l’intimidation, à la terreur" orchestrées par des "minorités qui se comportent un peu comme des voyous, comme des terroristes".

    Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a fait savoir mardi qu’il comptait engager des poursuites.

    "Pour quelqu’un qui prône le dialogue, traiter les militants de la CGT et la CGT de terroristes, dans un pays qui a connu deux attentats où (…) des amis de la CGT, des syndiqués CGT sont morts, c’est proprement scandaleux", a-t-il dit sur iTELE.

    "Tout ce climat de haine et de violence n’est pas bon pour la sérénité des débats pour parler du vrai problème et pour renouer du dialogue avec tous ceux qui le souhaitent", a ajouté Philippe Martinez.

    (Simon Carraud, édité par Yves Clarisse)

  • Il faut rebloquer tous les carburants totalement !


    Problèmes d’approvisionnement pour 20% des stations-service

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0YM0WQ

    Mardi 31 mai 2016 11h21

    Photo prise le 30 mai 2016/ REUTERS/Eric Gaillard

    PARIS (Reuters) - L’approvisionnement de la France en carburant est en nette amélioration mais 20% des stations-service connaissent des difficultés partielles ou totales, a déclaré mardi le président de Union française des industries pétrolières (Ufip).

    Dans le cadre de la lutte syndicale contre le projet de loi Travail, quatre raffineries sont arrêtées, la production de deux autres est à débit réduit et deux autres fonctionnent normalement, précise l’organisation dans un communiqué.

    "Il n’y a pas pénurie au niveau national, même si des situations tendues peuvent encore exister par endroits", déclare son président, Francis Duseux, précisant que les opérateurs ont nettement renforcé leurs livraisons.

    L’Ufip renouvelle son appel aux consommateurs "d’éviter les pleins de précaution inutile", qui ont fait grimper la consommation de carburants.

    "Il n’y a pas de risque sur l’approvisionnement du pays, des importations ont également été mises en oeuvre pour reconstituer les stocks et compenser l’absence de sorties de certaines raffineries", poursuit l’Ufip.

    (Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse)

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