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LE DRAME DU VIETNAM, DU FÉODALISME AU CAPITALISME

samedi 11 juin 2016

Cet article est disponible sur le webmagazine http://www.les7duquebec.com/7-au-fr…

Piétinant la mémoire de plus de 3 millions de victimes de l’holocauste vietnamien, foulant aux pieds le sacrifice de milliers d’enfants déformés et paralysés des conséquences de l’agent orange répandu par les criminels de guerre étatsuniens, les misérables petits capitalistes vietnamiens ont serré la main du descendant de leurs tortionnaires, le génocidaire Barack Obama, récipiendaire de la Croix de fer – non, pardon, je m’égare, – du prix Nobel de la paix – preuve patente de l’outrageante médaille « pacifiste » dénaturée.

Le 23 mai 2016, le président américain était en République « socialiste » du Vietnam sur les traces des bombardiers commandés dans le passé par ses congénères – J.F. Kennedy, le héros « pacifiste » de la gauche socialiste, et par Lyndon B. Johnson, l’orchestrateur des destructions ciblées des rizières et de l’épandage de napalm pour défolier. Sous l’icône d’Hô Chi Minh, du haut d’une pyramide de cadavres formée de trois-millions de paysans et de travailleurs vietnamiens, le peuple du Vietnam contemplait leur président et leur premier ministre d’opérettes, le devoir de mémoire bafoué, serré la main de ce vaut rien venu orchestré les prochains massacres guerriers et les embauchés comme affidés dans ses nouvelles invasions impériales désespérées.

Plutôt que de se remémorer leur passé où ils ont mobilisé paysans et salariés vietnamiens pour l’ultime sacrifice envers la patrie bourgeoise à « libérer » (sic) – dans une guerre soi-disant « antiimpérialiste », mais en réalité une guerre capitaliste-national-socialiste – ces caporaux collabos ont porté un toast aux armes de destruction massive que l’Oncle Sam leur propose pour devenir le nouveau front impérialiste étatsunien dans l’antichambre du dragon impérialiste chinois.

Les paysans vietnamiens, devenus depuis des prolétaires sous-payés dans les sweat shop délabrés au profit d’Apple, de Walmart, de Cosco, de Target, et d’entreprises multinationales chinoises, sont appelés aujourd’hui à prendre les armes pour défendre les intérêts de leurs anciens assassins étatsuniens et de leurs milliardaires vernaculaires contre leurs anciens sponsors impérialistes « rouges communistes », chinois et russe. Quelle tragédie, à nouveau ils seront quelques millions à tomber sous les bombes, d’un côté ou de l’autre de la ligne de démarcation de ces nouvelles alliances économiques, politiques et militaires, et pour servir de chair à canon aux ambitions de leurs nouveaux geôliers patriotiques vietnamiens bon teint.

Voilà ce que la gauche bourgeoise, socialiste, communiste, maoïste, trotskiste, marxiste-léniniste, gauchiste et autres dérivatifs, ne parvient pas à comprendre, malgré l’évidence. Il n’y a pas de lutte de libération nationale prolétarienne qui tienne… Ça n’existe pas, c’est une antinomie. La nation est la négation de la classe ouvrière internationaliste. Une guerre de soi-disant « libération nationale » est une guerre nationaliste chauvine pour défendre les intérêts économiques patriotiques de la classe bourgeoise nationale dominante comme le démontre le vain sacrifice du peuple vietnamien. Une guerre antiimpérialiste est par essence une guerre des prolétaires, dirigés par la classe ouvrière, son fer-de-lance prétorien, pour abattre le capital national et mondial, et leurs États bourgeois, et pour instaurer un nouveau mode de production transcendant le mode de production national-capitaliste débilitant.

À l’évidence, jamais la guerre du Vietnam (1955 – 1975) ne fut cette sorte de guerre ouvrière révolutionnaire antiimpérialiste pour abattre le capitalisme comme le prouve la cérémonie de réconciliation entre le gouvernorat héritier de l’ancienne néocolonie française, puis sociale impérialiste soviéto-chinoise, et aujourd’hui Étatsunienne, avec le dirigeant malfaisant de l’impérialisme décadent.

Le prolétariat vietnamien n’a nul besoin des armes de destruction massive que lui propose l’impérialisme américain. En 1955, le prolétariat vietnamien ne devait pas se sacrifier dans cette guerre capitaliste-nationaliste chauvine et aujourd’hui il ne doit pas s’engager dans cette guerre mondialiste entre les deux alliances impérialistes qui se disputent le monde sur le dos de tous les prolétaires de la Terre. La classe ouvrière internationale doit prendre en main sa destinée, stigmatiser les sectes socialistes, communistes, altermondialistes, gauchistes bourgeoises et renverser tous les fauteurs de guerre qui hantent la Terre.

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