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les psychologues américains ont validé la torture faite par la CIA

mercredi 15 juin 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 15 juin 2016).

Notes destinées à celui ou celle qui a publié cet article :

1°) Ce n’est pas dans la zone "Descriptif rapide" que tu dois mettre tes articles, mais dans la zone "Texte". Dans le "Descriptif rapide", tu dois seulement mettre un résumé.

2°) Il faut impérativement sauter une ligne entre chaque paragraphe. Un simple "aller à la ligne" ne suffit pas pour que le paragraphe se démarque.

3°) Tu devrais lire complètement le mode d’emploi ici :

http://mai68.org/spip/spip.php?rubrique2


Torture : les psychologues américains ont validé les méthodes d’interrogatoire de la CIA

Souvent contesté par le public, la torture made in CIA a finalement été accepté, parce que des médecins spécialisés dans la santé mentale ont approuvé.

Pour connaître les documents déclassifiés sur la torture de la CIA, Vous pouvez en avoir un aperçu ici

http://www.huffingtonpost.fr/2014/1…

cet article conduisait à un lien source qui contenait tous les documents déclassifiés sur la torture de la CIA mais cette source a été supprimée.

En voici quelques passages :

« Des détenus ont été soumis au "rectal feeding" (alimentation rectale), un procédé par lequel des aliments sont introduits dans l’anus… Après approximativement trois semaines, la CIA a opté pour un traitement plus agressif "sans concertation nécessaire". Mahjid Khan a alors été soumis contre sa volonté à "une alimentation et une hydratation rectale" impliquant deux bouteilles de Ensure [boisson énergisante américaine, NDT]. Plus tard ce même jour, le "plateau repas" de Mahjid Khan, composé de houmous, de pâtes en sauce, de noix et de raisin, a été "réduit à l’état de purée" et introduit par voie rectale. D’autres sessions d’alimentation et d’hydratation rectales ont suivi…"

[Page 115]

Selon les archives de la CIA, les interrogateurs ont commencé à recourir aux techniques d’interrogation renforcée sur le site de détention COBALT "quelques minutes" après le début de l’interrogatoire de KSM. KSM a été soumis à des gifles au visage et à l’abdomen, à des sévices au visage, à des positions stressantes, à une privation de sommeil en position debout (avec les mains au niveau ou au dessus de la tête), à de la nudité et à des douches d’eau froide ("water dousing"). Le responsable des interrogatoires a également ordonné une réhydratation rectale sans besoin médical, un procédé que le responsable caractérisera par la suite comme une illustration du "contrôle total du prisonnier" par son interrogateur…

Au moins cinq détenus de la CIA ont été soumis à une "rehydratation par voie rectale" ou à de l’alimentation rectale sans nécessité médicale attestée par écrit. La CIA a placé des détenus dans des "bains" d’eau glacée. La CIA a conduit plusieurs de ses détenus à croire qu’ils ne pourraient jamais quitter leur lieu de détention en vie, suggérant à un détenu qu’il ne quitterait ce lieu que dans une boîte en forme de cercueil. Un interrogateur a dit à un autre détenu qu’il ne serait jamas convoqué devant un tribunal parce que "nous ne pouvons pas révéler au monde entier ce que je t’ai fait". Des officiers de la CIA ont également menacé au moins trois détenus de faire du mal à leurs familles - y compris de menacer de faire du mal aux enfants de l’un des détenus, d’abuser sexuellement la mère d’un autre et la menace de "trancher la gorge de la mère" d’un autre prisonnier.

[Page 4 des découvertes]

L’un d’entre eux n’a jamais quitté son lieu de détention. Il est mort d’hypothermie présumée après avoir été torturé.

Le XX novembre 2002, un prisonnier qui avait été enchaîné partiellement nu sur un sol de béton est mort d’hypothermie présumée dans le centre COBALT. A l’époque, aucune unité au Quartier Général de la CIA n’avait de responsabilité clairement établie concernant les opérations de détention et d’interrogation de l’Agence. Lors d’entretiens conduits en 2003, les hauts responsables de la CIA et leurs avocats reconnaissaient qu’ils n’avaient pas ou peu d’informations sur les opérations en cours à COBALT et certains pensaient que les techniques d’interrogation renforcée n’y étaient pas emplyées.

Les détenus ont été asphyxiés ("waterboarded") jusqu’à ce qu’ils deviennent bleus…

Voir la suite sur :

http://www.huffingtonpost.fr/2014/1…

Espérons que les psychologues français se montreront plus humains que les psychologues américains. Si la torture est également légiféré en France, alors cela ouvre la porte à tous les abus.

Dans un rapport, l’association des psychologues américains révèle que ses dirigeants ont validé les techniques d’interrogatoire "poussées" de la CIA après le 11 septembre, qualifiées depuis de tortures.

Les techniques d’interrogatoire "poussées" de la CIA, après le 11 septembre, soutenues par des psychologues américains ? Un rapport de l’American Psychological Association (APA), révèle que cette dernière a validé les techniques d’interrogatoire "poussées" pratiquées par le gouvernement américain après le 11-Septembre et qualifiées depuis de tortures. Certains membres de l’APA, y compris des responsables, ont cherché à "se faire bien voir" des responsables militaires, explique ce rapport de 542 pages commandé par l’APA, et publié vendredi sur son site.

Les agences gouvernementales "voulaient des directives éthiques permissives/laxistes pour que leurs psychologues puissent continuer à participer à ces techniques d’interrogatoire violentes", telles que la simulation de noyade ou la privation de sommeil, précise le rapport. "La principale motivation de l’APA était de s’aligner sur le ministère de la Défense et de s’en s’attirer les faveurs. Il y avait deux autres motivations importantes : créer de bonnes relations entre eux et continuer à développer la psychologie dans l’armée."

Collusion entre la CIA et des dirigeants de l’association

La commission du Renseignement du Sénat américain a publié en décembre un rapport détaillant la brutalité de ces techniques d’interrogatoire, comme la réhydratation rectale ou les passages à tabac, qualifiées de tortures par les organisations de défense des droits de l’homme, et utilisées par la CIA sur de présumés membres du réseau islamiste Al-Qaïda après le 11-Septembre.

Le directeur de l’éthique de l’APA, Stephen Behnke, a notamment travaillé avec un psychologue de l’armée pour rédiger des communiqués, et a obtenu un contrat du Pentagone pour former des militaires qui devaient mener ces interrogatoires. Mais ce responsable de l’APA n’a pas informé l’association de son travail au Pentagone. Selon le rapport, deux anciens présidents de l’APA ont siégé dans des commissions de la CIA et l’un deux a affirmé à l’agence d’espionnage qu’il ne considérait pas la privation de sommeil comme de la torture.

L’APA a aussitôt présenté ses excuses

L’APA s’est aussitôt "excusée" vendredi et a assuré qu’elle réviserait sa politique, en interdisant notamment à ses psychologues de participer directement aux interrogatoires. "Notre organisation n’avait pas l’intention d’autoriser des techniques d’interrogatoires violentes, ou de participer à la violation des droits de l’homme, mais cela a pu en résulter", a affirmé Nadine Kaslow, qui a commandé ce rapport. "Nous présentons nos excuses pour ce comportement et les conséquences qu’il a entraînées", a affirmé l’APA.

En 2005, un groupe de travail de l’APA avait conclu qu’il n’y avait pas de violations éthiques dans la participation de ses psychologues aux techniques d’interrogatoires dites "poussées" du gouvernement. Or, Stephen Behnke aurait "participé en coulisses aux conclusions de ce groupe de travail", précise le rapport. Les opposants à ces techniques, cités dans le rapport, affirment que les décisions de l’APA étaient prises "avec l’intention d’aider le gouvernement à commettre la torture". Ces directives éthiques "ont donné la priorité à la protection des psychologues (…) sur celle du public".

http://www.lexpress.fr/actualite/mo…

Washington veut créer un "ministère de la Vérité"

Les législateurs américains ont introduit discrètement au Congrès un projet de loi controversé, visant à créer un « ministère américain de la Vérité », équivalent du ministère de la propagande de 1984, la célèbre dystopie de George Orwell.

Présenté par les membres du Congrès Adam Kinzinger et Ted Lieu, la Loi sur la lutte contre la propagande et la désinformation étrangère de 2016 (Countering Foreign Propaganda and Disinformation Act of 2016), sous couvert de menace extérieure, cherche une « approche pan-gouvernementale sans restrictions bureaucratiques » pour contrer « la désinformation et la manipulation étrangères », lesquelles, selon les parlementaires américains, menacent « la sécurité et la stabilité » du monde entier, informe le site Zero Hedge.

« De l’Ukraine à la mer de Chine du Sud, des campagnes étrangères de désinformation font plus que répandre des sentiments anti-occidentaux, ils manipulent la perception du public en changeant les faits sur le terrain et en subvertissant la démocratie et les intérêts des Etats-Unis » a déclaré M. Lieu, soulignant l’importance de ces dernières paroles.

Le membre du Congrès ne cache pas quel pays est particulièrement ciblé par cette loi, le qualifiant de « menace la plus importante ».

« La Russie continue à cracher sa désinformation et ses mensonges, minant les États-Unis et leurs intérêts dans des endroits comme l’Ukraine, tout en alimentant l’instabilité dans ces pays, » a expliqué M. Kinzinger dans un communiqué sur son site officiel.

Ce projet de loi ne propose pas de créer une équipe d’honorables enquêteurs, qui sépareraient la vérité de fausses informations des gouvernements étrangers en vue d’améliorer la vie des Américains et des populations alliées. Non, ce document, loin de l’attention du public, devient un clou de plus dans le cercueil de la liberté de la presse en rendant vains les efforts pour créer un système d’informations objectives.

Le document, néanmoins, prévoit la création d’un organisme spécial qui devrait cerner les sources de désinformation, analyser les données, et, d’une manière vraiment dystopique, « élaborer et diffuser des discours basés sur les faits » pour contrer la propagande mensongère.

Une autre raison qui fait réfléchir sur les vrais motifs du gouvernement américain est le fait que le secrétaire américain d’État à la coordination du secrétaire de la Défense et le directeur du renseignement national sont chargés de créer cet organisme spécial, nommé Centre d’analyse des informations et des réponses.

Si on jette un coup d’œil sur la liste des fonctions de ce centre, il est évident que le projet de loi représente un retour spectaculaire à l’époque de la guerre froide.

« Identifier les tendances émergentes et actuelles de la propagande et de la désinformation étrangères, y compris (…) l’utilisation des opérateurs et des agents spéciaux secrets ou clandestins pour influencer les populations et les gouvernements ciblés, afin de coordonner et de façonner le développement des tactiques, des techniques et des procédures pour exposer et réfuter la désinformation étrangère »

Cela signifie que si le projet de loi est adopté, il permettra à la propagande pro-américaine d’infiltrer tous les médias mainsteam, aussi bien que les médias sociaux et les services d’information en ligne, autrement dit de s’immiscer partout.

Il est évident que, pour les contribuables américains, le fardeau sera encore très lourd.

« Alors que les dépenses des Etats-Unis pour Voice of America sont assez faibles, le Kremlin alloue d’énormes fonds pour son agence d’information RT (Russia Today) », a expliqué le sénateur Rob Portman, signifiant ainsi que cette nouvelle initiative coûtera cher à Washington.

Source : https://fr.sputniknews.com/internat…

Une réalisatrice est déjà la victime du ministère de la vérité de Washington : Laura Poitras, réalisatrice de Citizenfour, porte plainte contre le gouvernement américain

Elle nous l’expliquait lors de l’avant-première de Citizenfour à Paris : à chaque retour aux États-Unis, son pays, elle est systématiquement arrêtée et fouillée par la police de l’air et des frontières et son matériel professionnel perquisitionné. Cette dernière lui a alors expliqué qu’elle figurait sur la liste des personnalités menaçant la sécurité nationale, quand bien même aucune poursuite judiciaire n’était intentée contre elle.

Elle a donc emménagé à Berlin lors de la réalisation de Citizenfour retraçant les prémices de l’affaire NSA/Snowden.

Depuis bientôt 10 ans, Laura Poitras, également lauréate du Prix Pulitzer, s’est donnée pour mission de raconter l’Amérique post 11 septembre au travers d’une trilogie. Travail qui a débuté en 2006 avec le film My country, my country, sur l’occupation américaine en Irak, suivi en 2010 de The Oath sur le camp de Guantanamo. C’est au moment de clore cette trilogie sur un volet concernant la surveillance de masse exercée par les différentes agences de renseignement, qu’elle fut contactée par le mystérieux Citizenfour, qui se révélera être Edward Snowden.

Comme vous pouvez l’imaginer, les arrestations et fouilles ne se sont pas calmées. Elle en a dénombré 50 en six ans.

« Pendant six ans, j’ai été arrêtée et interrogée à chaque fois que je me suis rendue aux États-Unis. On me questionnait et on copiait tout ce qu’il y avait dans mes carnets de note. Cela a cessé il y a un an [à la faveur d’un article de Glenn Greenwald dénonçant ces pratiques, NDLR]. Mais je ne dirais pas que je ne fais plus l’objet d’une surveillance ciblée », expliquait-elle alors lors de l’avant-première parisienne.

C’est pourquoi elle se tourne aujourd’hui vers la justice américaine après avoir demandé, en vain, l’an dernier au gouvernement américain des explications quant à ces arrestations récurrentes. Elle travaille aujourd’hui avec des avocats de l’Electronic Frontier Foundation (EFF) pour obtenir les réponses souhaitées.

« Je porte plainte parce que le gouvernement utilise la frontière américaine pour contourner la loi », a précisé Laura Poitras à ses représentants de l’EFF.

Comme le gouvernement n’a pas voulu lui fournir les documents demandés, en l’occurrence six ans de rapport relatant le pourquoi de ces arrestations ou retenues incessantes, l’équipe travaille au dépageons que son nouveau terrain d’enquête ne lui apportera pas forcément la paix souhaitée : Laura Poitras ayant décidé de s’attaquer à… Wikileaks !

http://www.journaldugeek.com/2015/0… d’une plainte contre le ministère de la Justice et deux agences gouvernementales responsables de la sécurité aux frontières, en vertu du Freedom Information Act (FOIA), relatif à la liberté d’accès aux informations personnelles détenues par l’administration. Dans le film Citizenfour, certains passages relatent les pressions exercées par le gouvernement américain sur Laura Poitras, mais également les proches d’Edward Snowden ou le compagnon de Gleen Greenwald (présent à Hong Kong avec la réalisatrice et auteur des premiers articles sur la NSA à partir des Snowden’s Files), David Miranda, détenu pendant neuf heures par les autorités britanniques à l’aéroport d’Heathrow à Londres en application d’une loi antiterroriste alors qu’il rentrait de Berlin où il avait rencontré… Laura Poitras.

La réalisatrice assure également mener ce combat « en soutien à tous les autres moins connus qui subissent des harcèlements kafkaïens aux frontières. Nous avons le droit de savoir comment marche le système et pourquoi nous sommes pris pour cibles ».

http://www.journaldugeek.com/2015/0…

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