Remarques :
L’armée turque descend en direct d’Atatürk qui avait modernisé la Turquie, imposé la laïcité et interdit le port du voile.
L’armée turque se considère depuis cette époque comme la gardienne des libertés. Et cela fait des années qu’elle se retient de faire un coup d’État pour virer du pouvoir le dictateur Erdogan et sa bande d’islamistes inféodés aux frères musulmans.
Rappel : la direction des Frères musulmans appartient à la CIA.
Conclusion : si l’armée turque a effectivement pris le pouvoir, alors c’en est fini de DAECH en Syrie, car l’armée turque déteste les islamistes et refusera désormais que la Turquie continue à servir de base arrière et de terrain d’entrainement pour DAECH.
Dernières nouvelles : Malheureusement, d’après les infos télévisées de la mi-journée du 16 juillet 2016, le putch militaire a échoué en Turquie. Bien entendu, le frère musulman Erdogan a obtenu le soutien de la "communauté internationale", c’est-à-dire de l’impérialisme américano-sioniste. Rappelons que le demi-frère d’Obama appartient officiellement lui-même à la secte des frères musulmans.
Il était bien clair aussi que, la Turquie d’Erdogan étant une base essentielle, sinon LA base essentielle de la guerre américano-sioniste contre le régime antisioniste de Bachar el-Assad en Syrie, la "communauté inernationale" n’allait pas laisser se faire aussi facilement un coup d’État renversant Erdogan, cet indispensable allié de l’impéralisme occidental dans la région.
L’armée dit avoir pris le pouvoir en Turquie
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0ZV2K7
Vendredi 15 juillet 2016 22h52
Istanbul, le pont sur le Bosphore. L’armée turque a dit vendredi soir avoir pris le pouvoir en Turquie pour protéger l’ordre démocratique et les droits de l’homme. S’exprimant un peu plus tôt, le Premier ministre, Binali Yildirim, a déclaré que des militaires tentaient de prendre le pouvoir mais qu’ils seraient repoussés et qu’on ne pouvait pas parler d’un coup d’État. /Photo prise le 15 juillet 2016/ REUTERS/Murad Sezer
ISTANBUL (Reuters) - L’armée turque a dit vendredi soir avoir pris le pouvoir en Turquie pour protéger l’ordre démocratique et les droits de l’homme.
Dans un communiqué envoyé par email et relayé par les chaînes de télévision turques, l’armée ajoute que toutes les relations internationales de la Turquie sont maintenues et que l’état de droit doit rester une priorité.
S’exprimant un peu plus tôt, le Premier ministre, Binali Yildirim, a déclaré que des militaires tentaient de prendre le pouvoir mais qu’ils seraient repoussés et qu’on ne pouvait pas parler d’un coup d’Etat.
Des coups de feu ont été entendus à Ankara et Istanbul, deux villes survolées par des hélicoptères et des avions militaires, ont rapporté des journalistes de Reuters.
(Nick Tattersall, Jean-Stéphane Brosse pour le service français)