VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > Terrorisme à Nice - 24 juillet 2016 - La directrice de la surveillance vidéo (...)

Terrorisme à Nice - 24 juillet 2016 - La directrice de la surveillance vidéo a reçu l’ordre de mentir

dimanche 24 juillet 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 24 juillet 2016).

Sandra Bertin, responsable de la vidéosurveillance à Nice le soir de l’attaque terroriste du 14 juillet 2016 qui a fait 84 morts sur la promenade des Anglais, dénonce que le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, lui a donné l’ordre, par le biais de l’un de ses représentants, de prétendre que des policiers nationaux étaient présents sur les lieux de l’attaque. Bernard Cazeneuve est bien sûr aux ordres de Hollande, lui-même aux ordres du grand capital.

Conseil de do à Sandra Bertin :

Attention, Sandra, rétracte-toi vite ; sinon, un sale islamiste va t’assassiner très bientôt !

En effet, aux USA, après le 11 septembre 2001, une quantité gigantesque de témoins gênants pour l’État ont été assassinés ; car, bien sûr, c’est le pouvoir qui avait organisé ce terrorisme massif afin de justifier ses guerres impérialistes ainsi qu’une terrible répression et une surveillance fasciste de son troupeau humain.


La chef de la vidéo de Nice évoque des pressions de l’Intérieur

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN1040DK

Dimanche 24 juillet 2016 12h17

La policière responsable de la vidéosurveillance à Nice (Alpes-Maritimes) affirme avoir subi des pressions du ministère de l’Intérieur lors de la rédaction d’un rapport sur la soirée meurtrière du 14-juillet. /Photo prise le 21 juillet 2016/ REUTERS/Jean-Pierre Amet

PARIS (Reuters) - La policière responsable de la vidéosurveillance à Nice (Alpes-Maritimes) affirme dans un entretien au Journal du Dimanche avoir subi des pressions du ministère de l’Intérieur lors de la rédaction d’un rapport sur la soirée meurtrière du 14-juillet.

Selon Sandra Bertin, en poste le soir de l’attaque qui a fait 84 morts sur la promenade des Anglais, un représentant de la place Beauvau lui a donné pour instruction de mentionner la présence de policiers nationaux sur les lieux de l’attaque.

"J’ai (…) eu affaire à une personne pressée qui m’a demandé un compte-rendu signalant les points de présence de la police municipale, les barrières, et de bien préciser que l’on voyait aussi la police nationale sur deux points dans le dispositif de sécurité", déclare-t-elle au JDD.

"Or la police nationale était peut-être là, mais elle ne m’est pas apparue sur les vidéos. Cette personne m’a alors demandé d’envoyer par email une version modifiable du rapport", ajoute la chef du Centre de supervision urbain (CSU) de la municipalité.

"J’ai été harcelée pendant une heure, on m’a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n’ai pas vu à l’écran", précise encore Sandra Bertin, également secrétaire générale du Syndicat autonome de la fonction publique territoriale (SAFPT) de Nice.

La policière dit avoir finalement envoyé deux versions du rapport, l’une modifiable et l’autre non.

La question des moyens mis en oeuvre par l’Etat pour assurer la sécurité du public lors du feu d’artifice du 14-juillet fait l’objet d’une polémique, certains à droite et au Front national jugeant que la tuerie aurait pu être évitée.

François Hollande a promis vendredi une transparence totale dans l’analyse du dispositif de sécurité déployé ce soir-là.

Sous le feu des critiques, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé jeudi l’ouverture d’une enquête interne, confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), dont les conclusions doivent être dévoilées la semaine prochaine.

(Simon Carraud)

L’état d’urgence ne sert à rien contre le terrorisme, la preuve, il y a eu Nice !

http://mai68.org/spip/spip.php?article11181

L’attaque de Nice, le jour-même de la fête nationale, le 14 juillet 2016, prouve une fois de plus l’inutilité totale de l’état d’urgence pour contrer le terrorisme, puisqu’il était déjà en application !

Que pourrait-il d’ailleurs contre les services secrets français, qui sont hiérarchiquement parlant totalement au-dessus de lui ?

Il y avait, nous a-t-on dit à la télé, 50 flics nationaux et 50 flics municipaux ; et, à Nice, les flics municipaux sont armés. Les flics avaient des mitraillettes. En tirant dans les pneus à la mitraillette, le camion n’aurait pas été bien loin !

Par conséquent, comment se fait-il qu’à Nice, la ville la plus surveillée de France, un 14 juillet, jour de la fête nationale, en plein état d’urgence, un camion ait pu franchir si facilement les lignes de sécurités surveillées par une centaine de flics armés jusqu’aux dents ?

Tout simplement, les terroristes étant protégés par les services secrets, puisque commandités par eux, toutes les portes leurs sont ouvertes par les mêmes services.

Mais, s’il est tout à fait inefficace pour supprimer le terrorisme, par contre, l’état d’urgence est fort utile au pouvoir pour empêcher la révolution, ou contrer la contestation, comme on a pu le constater lors du combat contre la Loi Travail. Et, là, il est d’une efficacité redoutable !

Note du 24 juillet 2016 : bien entendu, s’il n’y avait même pas de flics nationaux, les portes avaient largement été ouvertes, comme indiqué dans le paragraphe en caractère gras !

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0