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l’Assemblée Nationale reconnaît le droit à l’eau mais efface des passages

dimanche 7 août 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 7 août 2016).

Cette proposition http://www.assemblee-nationale.fr/1… dont les passages les plus importants ont été supprimés à l’Assemblée Nationale pouvait rendre les compteurs intelligents d’eau illégaux.

Mais la partie n’est pas perdue. Il y a encore le Sénat. Pour savoir où en est la loi mieux vaut contacter http://www.coalition-eau.org/actual… qui suit sa progression au Sénat.

En 2010, l’ONU reconnaît le droit à l’eau potable comme un droit fondamental http://www.un.org/press/fr/2010/AG1…

Une semi-victoire pour les ONG du droit à l’eau pour l’homme car l’assemblée nationale tout en reconnaissant le droit à l’eau pour les Français le 14 Juin 2016 a supprimé le passage de l’article L. 1314-1 où l’État, les collectivités territoriales, etc…étaient responsables de la qualité de distribution de l’eau.

« L’État, les collectivités territoriales et leurs établissements publics concourent à la mise en œuvre du droit à l’eau potable et à l’assainissement. » » source http://www.assemblee-nationale.fr/1…

Ce passage était pourtant très utile pour rendre les compteurs intelligents d’eau illégaux !

Le texte va passer au Sénat, où les ONG du droit à l’eau demandent du soutien pour que le Sénat remet l’article 5 que l’Assemblée Nationale a supprimé.

Faudrait aussi que les ONG du droit à l’eau réclament aussi le passage supprimé de l’article L. 1314-1 :« L’État, les collectivités territoriales et leurs établissements publics concourent à la mise en œuvre du droit à l’eau potable et à l’assainissement. » » source http://www.assemblee-nationale.fr/1…

En tout cas ils réclament la remise de l’article 5 qui a été supprimé par l’Assemblée Nationale :

« Mais avec la suppression de l’article 5, celui relatif à la création du fonds national d’aide préventive pour l’eau et à son financement, la proposition de loi adoptée est amputée d’un élément essentiel !

La question du financement du fonds national d’aide préventive était le principal point d’achoppement de la loi.

Si la proposition de mettre en place des aides préventives pour les personnes ayant des difficultés à payer leur eau était communément admise, l’essentiel était de savoir par quels moyens les financer, sachant que la mesure s’élève à environ 50 millions d’euros.

La proposition présentée dans le texte, qui consistait à mettre en place une contribution de 0,5 centimes d’euro par litre d’eau embouteillée vendue en France, n’a pas trouvé l’appui nécessaire.

D’autres propositions de financement ont été faites : taxe sur les tabacs, taxe sur les boissons sucrées… Sans succès. Reste la solution d’un financement sur le budget de l’Etat comme cela a été le cas pour les chèques Energie.

Mais le gouvernement a lui-même demandé la suppression de cet article sur le financement par la voix de la Secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité, Mme Barbara Pompili. Pourtant, celle-ci affichait au début des débats tout son soutien à la proposition de loi.

Désormais, le texte risque d’être privé d’une grande partie de sa portée.

Si le gouvernement souhaite trouver la meilleure solution possible pour la constitution du fonds et son financement, les associations vont, elles, continuer leur travail de conviction au Sénat afin de faire adopter cette proposition de loi.

Cela laisse du temps à Madame la Ministre pour faire se rejoindre son discours introductif en soutien à la proposition de loi, où elle citait Danielle Mitterrand et son engagement pour l’eau, et les moyens pour rendre cette proposition effective.

La France doit mettre en œuvre, sans attendre, le droit de l’Homme à l’eau potable et à l’assainissement qu’elle a reconnu aux Nations Unies en 2010. Il en va de notre dignité nationale et de notre crédibilité politique envers l’ensemble de nos concitoyens.

Aujourd’hui, nous faisons appel à la mobilisation de tou(te)s celles et ceux avec lesquel(le)s nous agissons sur le terrain, associations, citoyens et élus, pour aboutir enfin ! Consulter le texte adopté : http://www.assemblee-nationale.fr/1… source http://www.coalition-eau.org/actual…

Voici la proposition de loi sur lesquelles les ONGs du droit à l’eau revendiquent ici http://www.assemblee-nationale.fr/1… , on peut remarquer qu’outre l’article 5, un autre passage important de l’article 1 a été supprimé et c’est dommage car il aurait pu être utilisé pour les compteurs intelligents d’eau en mettant les communes devant leur responsabilité en cas de pénurie d’eau à cause des compteurs intelligents d’eau : « L’État, les collectivités territoriales et leurs établissements publics concourent à la mise en œuvre du droit à l’eau potable et à l’assainissement. » » source http://www.assemblee-nationale.fr/1…

et ce serait bien d’amener ce passage de l’article 1 et l’article 5 à être ramené au Sénat :

Si le Sénat accepte ce passage et l’article 5, alors les Français pourront se plaindre directement auprès de l’État, les collectivités territoriales et les établissements publics si pour question de piratage de leurs compteurs intelligents d’eau par des hackers ou coupure sans préavis et étude personnelle du dossier du client, le droit d’accès minimum à l’eau n’était plus respecté.

Le passage supprimé pourrait rendre les compteurs intelligents d’eau illégaux de ce fait.

Voici le texte sur le droit à l’eau qui a été adopté à l’assemblée nationale http://www.assemblee-nationale.fr/1…

Certains passages pourraient être utilisés :

« « Art. L. 1314-1. – Le droit à l’eau potable et à l’assainissement comprend le droit, pour chaque personne physique dans des conditions compatibles avec ses ressources :

« 1° De disposer chaque jour d’une quantité suffisante d’eau potable pour répondre à ses besoins élémentaires ;

« 2° D’accéder aux équipements lui permettant d’assurer son hygiène, son intimité et sa dignité ;

« 3° (Supprimé)

le passage supprimé était : « L’État, les collectivités territoriales et leurs établissements publics concourent à la mise en œuvre du droit à l’eau potable et à l’assainissement. » »

« « Art. L. 1314-2. – Les collectivités territoriales ou les établissements publics de coopération intercommunale compétents en matière de distribution d’eau potable et en matière d’assainissement prennent les mesures nécessaires pour satisfaire les besoins élémentaires en eau potable et en assainissement des personnes qui ne disposent pas d’un raccordement au réseau d’eau potable.

« Art. L. 115-3-1. – Toute personne ou famille éprouvant des difficultés particulières, au regard notamment de son patrimoine, de l’insuffisance de ses ressources ou de ses conditions d’existence, a droit à une aide de la collectivité pour être en mesure de disposer de l’eau potable et de l’assainissement nécessaires à ses besoins élémentaires, sans préjudice de l’article 6 de la loi n° 90-449 du 31 mai 1990 précitée. Source http://www.assemblee-nationale.fr/1…

Vous pouvez soutenir le mouvement des ONGS pour le droit à l’eau ici http://www.coalition-eau.org/actual… en proposant également de faire accepter le passage supprimé de l’article 1 en plus de l’article 5 aux ONGS par des pétitions pour mettre pression sur le Sénat.

En effet, si le Sénat remet le passage qui a été supprimé par l’Assemblée Nationale, tout déficit d’eau dû à cause des compteurs intelligents d’eau pourront rendre ceci illégaux.

Car au lieu de faciliter la vie des habitants, ceux ci vont au contraire raréfier encore plus la disponibilité de l’eau, avec l’augmentation des factures, et donc par conséquent des coupures par surprise.

Les compteurs intelligents d’eau toxiques et rend l’eau encore plus chère http://www.next-up.org/France/Compt…

http://videos.next-up.org/France3/C…

Les compteurs intelligents d’eau émettent des ondes et sont munis de batterie (donc par conséquent la durée de vie d’une batterie allant de 7 ans au max, ils sont déjà obsolètes par définition)

« chaque compteur est équipé d’un module radio alimenté par une batterie intégrée.

Celui-ci émet des trames contenant le volume d’eau consommé et des alertes à un réseau d’antennes.

Les données sont ensuite envoyées vers un logiciel de supervision (généralement accessible en mode SaaS - Software as a Service, concept qui permet aux entreprise de s’abonner à un logiciel à distance au lieu de les acquérir et de devoir les installer sur leur propre matériel informatique) qui agrège les informations et propose des outils d’analyse. » http://www.smartgrids-cre.fr/index….

En plus, Les sociétés distributrices d’eau ne sont pas publics, elles sont privatisées depuis 20 ans, c’est pour cela que les factures d’eau avaient déjà augmenté avant les compteurs intelligents pour que les clients financent eux-même la gestion des réseaux de distribution d’eau en plus de leurs factures d’eau.

Déjà la privatisation des sociétés distributrices de l’eau est contraire à l’esprit de l’ONU :

« LA PRIVATISATION DE L’EAU, RESSOURCE ESSENTIELLE, NE PEUT ETRE ENVISAGEE, ESTIMENT DES INTERVENANTS A LA TABLE RONDE DE LA COMMISSION DU DEVELOPPEMENT DURABLE » rapport de l’ONU sur http://www.un.org/press/fr/2003/ENV…

Et on voit déjà les résultats désastreux de la privatisation des entreprises publiques de l’eau en Indonésie :

«  La privatisation de l’eau à Jakarta : 7 ans d’« eau sale »

Alors que les multinationales Suez-Ondeo et RWE-Thames continuent à opérer en Indonésie, les plaintes relatives à leurs mauvais résultats et à divers autres problèmes ne cessent d’augmenter.

La privatisation a démarré en 1997 avec la compagnie d’eau de Jakarta, la PAM Jaya. Thames Water contrôle l’approvisionnement en eau de la partie Est de Jakarta, tandis que Suez-Ondeo administre la partie Ouest de la capitale indonésienne.

Bien que la privatisation ait entraîné de graves problèmes, le gouvernement indonésien envisage de poursuivre le processus, prévoyant de privatiser jusqu’à 250 compagnies publiques de l’eau.

En tout cas, c’est un contrat très généreux pour les multinationales de l’eau, puisque tous les risques financiers sont couverts par la PAM Jaya.

Le contrat stipule qu’en cas de dénonciation par la PAM Jaya, celle-ci doit payer à la RWE-Thames et à Ondeo-Suez ce qui suit :

 tous les investissements faits par les compagnies étrangères ;

 les coûts d’assurance ;

 les revenus bruts attendus pendant la moitié des années restantes du contrat. » http://www.partagedeseaux.info/La-p…

Pour nos Sociétés Privés de distribution d’Eau en France, 70 % des investisseurs sont fait par des compagnies étrangères chez Veolia, premier distributeur de l’eau Français :

« Veolia est cotée à la bourse de Paris et l’a été à la bourse de New York[3] jusqu’à son retrait volontaire en 2014.

Le chiffre d’affaires de Veolia en 2016 est de 2,92 milliards d’euros

« Au 30 juin 2015, le capital de Veolia est détenu par : Caisse des dépôts et consignations 8,64 %, Groupe industriel Marcel Dassault 5,21 %, Velo Investissement (Qatari Diar) 4,64 %, Veolia Environnement 2,45% et Public et autres investisseurs 79,06 %"

En 2012, Veolia Eau a réalisé un chiffre d’affaires de 12,078 milliards d’euros et a employé 89 094 personnes[19]. La répartition géographique du chiffre d’affaires est de 37,2 % en France, 30,2 % en Europe hors France, 8,8 % en Amériques, 16,2 % en Asie et 7,6 % en Afrique et au Moyen-Orient. » https://fr.wikipedia.org/wiki/Veolia

« Vivendi environnement » (renommé « Veolia Environnement » en 2003) est entré en bourse en juillet 2000 » https://fr.wikipedia.org/wiki/Veolia

Mettre l’eau à la Bourse : Une belle étape pour privatiser l’eau dans le monde entier et empêcher l’accès libre à l’eau potable !

Krach Boursier : Fin de l’eau pour tout le monde ! Où est le droit à l’eau là-dedans ?

« En février 2016, Veolia annonce l’acquisition pour 350 millions de dollars de Kurion, une entreprise américaine créée en 2008 et spécialisée dans le traitement des déchets nucléaires ayant une faible radiation[13]. » https://fr.wikipedia.org/wiki/Veolia

Comme quoi les déchets nucléaires cela rapporte aux compagnies privés comme Véolia ! Les déchets nucléaires devraient être gérés par des entreprises publics pas par des entreprises privés entrés dans les marchés boursiers. En juin 2016, Veolia annonce l’acquisition pour 325 millions de dollars des activités dédiées à l’acide sulfurique de l’entreprise Chemours, issue de la scission des activités de chimie de spécialité de DuPont[14].

« L’ancêtre de Véolia a participé à la création de la première chaîne de télévision payante Canal +, a investit dans les télécommunications et les médias, puis elle a créé Cegetel qui a lui-même créé ensuite les marques SFR(mobile), Tam Tam (Pager), le 7 (téléphone). »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Veolia

Veolia signe un contrat record avec Sinopec, premier raffineur de Chine et d’Asie http://www.veolia.com/fr/groupe/med…

Veolia a donc confondé une entreprise avec Sinopec, la multinationale chinoise qui est la seconde multinationale la plus riche du monde et qui a acheté 20 % de l’entreprise pétrolière Russe Sibur détenu à 38 % par l’État Russe https://en.wikipedia.org/wiki/Sibur https://fr.wikipedia.org/wiki/Sinopec

Comme quoi, les pays n’existent plus dans la réalité.

L’idée de nationalité, c’est juste pour le peuple, pour qu’il reste dans sa niche et n’en sort plus sans permission.

Les entreprises s’appellent multinationales, multi-nationales, précisément pour que les dirigeants des multinationales aient des multi-nationalités et font leurs lois dans tous les pays.

Donc les milliardaires ont 192 nationalités, et interdisent aux prolétaires d’en avoir plus que 2 ou même plus qu’un.

Voilà pourquoi parler de changer de monde, en disant que c’est mieux d’être dirigé par un pays plutôt qu’un autre est absurde,

puisque les multinationales qui privent les êtres humains d’eau avec les compteurs intelligents sont au-dessus des états et dirigent tous les pays, peu importe qui les gouvernent et peu importe les lois des pays qui changent en fonction de leurs pressions et leurs lobbys.

Avec le soutien de la première puissance économie mondiale, le droit à l’eau risque de ne plus être respecté quelque soit l’endroit du monde.

Veolia a une très grande présence en Chine http://www.veolia.cn/en/about-us/co…

Pour être milliardaire et faire sa loi dans le monde, les entreprises passent tous par la Chine

Les citoyens Chinois se voient donc privés d’eau eux aussi avec les compteurs intelligents d’eau.

Partout où Veolia et compagnie passent, le droit à l’eau trépasse.

Avec Veolia à la Bourse, les compteurs intelligents qui empêchent de changer de fournisseur d’eau,

en cas de Krach Boursier, ce sera la fin de l’eau pour tout le monde.

Et déjà pour les piratages et l’augmentation des factures avec les compteurs intelligents, et pour compenser les pertes de l’entreprise, ce sera la fin de l’eau pour les plus défavorisés.

Suez (anciennement Suez Environnement) est le deuxième groupe mondial dans les domaines de la gestion de l’eau et des déchets derrière Veolia1.

En 2015, l’entreprise publiait un chiffre d’affaire de 15,135 milliards d’euros et employait 82 536 collaborateurs.

Le 29 juillet 2015, l’entreprise est renommée Suez.

En 2008, Suez Environnement est introduit en bourse, dans le cadre de la fusion de Suez et Gaz de France.

(donc les compteurs intelligents d’eau c’est pour compenser les pertes de la Bourse !)

À la suite de la fusion de Suez avec Gaz de France, intervenue le 16 juillet 2008 en assemblée générale extraordinaire, Suez environnement s’est détaché en partie du nouveau géant européen GDF Suez et est entré à la Bourse de Paris le 22 juillet 2008.

Deux mois après son introduction en bourse, soit le 22 septembre 2008, Suez Environnement a rejoint les principaux indices du marché parisien dont l’indice CAC 40 2.

L’introduction en bourse s’est passée de la manière suivante3 :

immédiatement avant la fusion de Suez par GDF, le groupe Suez s’est défait de Suez Environnement en distribuant à ses actionnaires (autres que GDF) 65 % des actions de la nouvelle société ainsi créée, les 35 % restants étant conservés par le nouveau groupe GDF Suez.

Le 12 mars 2015, Suez Environnement abandonne l’ensemble de ses 40 marques existantes (Lyonnaise des Eaux, Degrémont, SITA, Agbar…) mais conserve 35% des capitaux.

Le 29 juillet 2015, Suez Environnement devient Suez7. C’est une conséquence indirecte de l’abandon de la marque Suez par l’ancienne maison mère GDF Suez devenue Engie, le 24 avril 20158. https://fr.wikipedia.org/wiki/Suez_…)

"Alors que les multinationales Suez-Ondeo et RWE-Thames continuent à opérer en Indonésie, les plaintes relatives à leurs mauvais résultats et à divers autres problèmes ne cessent d’augmenter.

La privatisation a démarré en 1997 avec la compagnie d’eau de Jakarta, la PAM Jaya. Thames Water contrôle l’approvisionnement en eau de la partie Est de Jakarta, tandis que Suez-Ondeo administre la partie Ouest de la capitale indonésienne.

Bien que la privatisation ait entraîné de graves problèmes, le gouvernement indonésien envisage de poursuivre le processus, prévoyant de privatiser jusqu’à 250 compagnies publiques de l’eau." http://www.partagedeseaux.info/La-p…

Encore une bonne raison de ne pas "sur-privatiser" l’eau avec les compteurs intelligents d’eau de Suez en France !

Pour Saur, la compagnie d’eau

Bouygues achète Saur en 1984 « « acquisition des sociétés ETDE (travaux d’équipements électriques) et Saur (distribution d’eau). »http://bourse.latribune.fr/actions/…

En France, la Saur est le troisième opérateur pour la distribution d’eau, après Veolia et Suez[3].

« La banque Lloyds a décidé de se défaire d’une créance de 140 millions d’euros sur la Saur, alors que les créanciers du numéro trois français de l’eau en difficulté sont de plus en plus divisés sur la restructuration du groupe » http://www.lepoint.fr/bourse/saur-l…

Saur International voit le jour en 1994, à la suite d’un accord entre Bouygues et EDF.

Il présente en 2014 un chiffre d’affaire de 1.7 milliards.

Bouygues et EDF vendent ensuite leurs capitaux qu’ils ont sur Saur à d’autres actionnaires.

Bouygues conserve quand même 10 % du capital de Saur tandis qu’EDF quitte entièrement d’après Wikipédia le capital de Saur.

L’actionnariat du groupe Saur est constitué de banques, majoritairement françaises, dont les deux principales sont BNP Paribas et le groupe BPCE.

Il y a également la Caisse des dépôts et consignations 38%,

la compagnie d’assurance AXA 17% (dont le PDG fait partie des membres du club très privé de Bilderberg http://rue89.nouvelobs.com/2011/06/… et est le comité directeur actuel des conférences de Bilderberg « L’actuel président du comité directeur est l’assureur français Henri de Castries. » https://fr.wikipedia.org/wiki/Group… ),

Natixis 12% (qui est la banque de financement, de gestion et de services financiers du groupe BPCE, issue de la fusion des groupes Caisse d’épargne et Banque populaire.https://fr.wikipedia.org/wiki/Natixis)

Séché Environnement 33 % (« qui s’occupe des déchets ménagers et industriels et est coté au compartiment B de l’Eurolist à la Bourse de Paris

2010 : La communauté urbaine de Strasbourg décide de confier la gestion de son incinérateur à Séché Environnement dans le cadre d’une délégation de service public. Une filière est créée à cet effet : Sénerval. »

Pour trouver des relais de croissance, le groupe Saur se lance fin 2013 dans la high-tech et s’engage dans un programme de transformation numérique[7]. (donc les compteurs intelligents d’eau servent pour relancer la croissance de Saur !) https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%…)

Source https://fr.wikipedia.org/wiki/Group…

Veolia, la société d’eau, a été créé par Napoléon 3 pendant le second empire.

Son nom à l’époque était « la compagnie générale des eaux » ou « société générale des eaux ».

Un de ses directeurs de l’époque «  Rodolphe Hottinguer (1835-1920), Régent de la Banque de France, Vice-Président de la Compagnie du PLM et de la Caisse d’Epargne, Président de la Banque impériale ottomane, administrateur en 1860 puis Président de la Générale des Eaux de 1902 à 1920. »

Comme on peut le voir « banque impériale ottomane », cette compagnie a permis de lancer le processus de la mondialisation et des banques.

La banque société générale a été créée grâce à cette compagnie générale des eaux.

« Le succès boursier immédiat de la société Générale des eaux a permis la création, le 4 mai 1864, par décret impérial, de la banque Société générale. »

Napoléon 3, le premier capitaliste Français avait déjà commencé à privatiser la distribution de l’eau, il interdisait peu à peu les villes de gérer eux-mêmes la distribution de l’eau pour ses citoyens, et voulait contraire les villes d’acheter leur eau directement à la Compagnie générale des eaux qu’il avait créé :

« À sa création, en 1853, un an après le coup d’État de Napoléon III et la création du Second Empire, la Compagnie générale des eaux s’engageait à « pourvoir largement à la distribution d’eau dans les villes et à l’irrigation des campagnes ».

C’est par décret impérial, le 14 décembre 1853, que la ville de Lyon s’engage à acheter de l’eau (10 000 m³) à des conditions fixées par avance (17 francs le mètre cube), non révisables sur 20 ans[1]. C’est la première fois au monde qu’une concession d’eau était faite.

En 1854, la ville de Nantes concède pour 60 ans sa distribution de l’eau à la CGE. Elle a de très grands travaux en vue, et abandonne son premier projet de réaliser elle-même son service d’eau. En 1894, la ville dénonce ce contrat et crée son propre service des eaux, qui existe toujours[2]. Paris suivra en 1860.

La compagnie générale des eaux de Napoléon 3 est entrée dans le marché boursier et par décret impérial, la banque Société Générale était née.

« La création de la CGE découlait des idées saint-simoniennes et en particulier de celles de Prosper Enfantin, l’un des premiers administrateurs de la société, pour qui la création de réseaux était fondamentale au développement industriel et plus généralement au progrès de la société. Enfantin avait ainsi participé aux projets de création d’un canal à Suez ou de réseaux ferrés en France.

Le succès boursier immédiat de la société Générale des eaux a permis la création, le 4 mai 1864, par décret impérial, de la banque Société générale. »

Cette société créé à l’origine à partir d’un décret impérial de Napoléon 3 a pris le nom de Vivendi en 1998, puis Veolia Environnement. Source https://fr.wikipedia.org/wiki/Compa…

Comme quoi on pouvait déjà trouver des points communs entre le régime impérial de Napoléon 3 et le régime républicain : Banque Société Général, Privatisation de l’eau, Bourse, création de réseaux pour permettre le développement industriel. développement industriel qui privatise les besoins de première nécessité pour l’homme.

L’industrie est donc devenue dès cet époque une menace pour le droit à l’eau pour chaque être humain.

Maintenant, on veut créer des réseaux partout, des réseaux intelligents de surcroît pour développer l’Industrie de Big Brother.

Pour couper l’eau, le gaz, l’électricité à tous ceux qui n’arrivent plus à payer leurs factures, factures qui augmentent sans cesse parce que les entreprises ont besoin de compenser leurs pertes à la bourse et leurs investisseurs. Voilà ce que c’est de faire dépendre les besoins de première nécessité par des entreprises privées.

« Les dynasties du CAC 40

Les plus grandes entreprises leur appartiennent. Ils les ont bâties et aspirent à les transmettre à leur descendance.

Les Arnault, Pinault, Dassault, Bouygues, Bolloré, Peugeot, Michelin, Riboud, Mulliez ou Naouri continuent de dominer le business tricolore.

Même s’ils ne détiennent plus qu’une petite partie du capital, les héritiers Arnaud Lagardère ou Franck Riboud (Danone) sont protégés par le statut de la commandite - une exception française ! - qui les autorise à régner sans partage.

Les gouvernements passent, les empires patronymiques restent.

Arnaud Montebourg, le bouillant ministre du Redressement productif, a dû apprendre à traiter avec les cousins Robert et Thierry Peugeot, dernière dynastie régnante de l’industrie automobile. Il est bien loin le temps où le jeune Bernard Arnault fuyait la France "socialo- communiste" de 1981 pour tenter l’aventure l’américaine. Aujourd’hui, l’empereur du luxe made in France accueille Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, au défilé Dior. Au pays de Colbert raison d’Etat et grande fortune familiale font bon ménage.

Les sarkozystes Serge Dassault et Martin Bouygues cultiveront toujours leur relation avec un Etat à l’ombre duquel ils ont amassé une grande partie de leur fortune. Avisé, Vincent Bolloré a invité Hollande à visiter son usine bretonne de batteries pour voitures électriques…

Les rois de la finance

Ils ont mal vécu d’être désignés comme des adversaires par le futur président d’un Etat lourdement endetté. "Quand on doit 2.000 milliards d’euros à son banquier, on ne lui parle pas de cette manière", se gaussent les financiers. Sauvés de la crise de 2008 par l’intervention de la puissance publique, ces nouveaux maîtres du monde ont vite pesé sur le nouveau pouvoir.

La cordialité entre Henri de Castries et son condisciple de l’ENA, François Hollande, en a pris un coup.

Chef de file du clan des assureurs qui gère les 1.400 milliards d’euros d’épargne des Français, le patron d’Axa est devenu l’un des plus féroces contempteurs du gouvernement.

Président du groupe de Bilderberg, cercle ultra-sélect qui rassemble les patrons de la planète, Castries a été désigné comme la personnalité française la plus influente du monde par le magazine américain "Vanity Fair".

Moins flamboyants, les banquiers Jean-Laurent Bonnafé (BNP-Paribas),Frédéric Oudéa (Société générale), Jean-Paul Chifflet (Crédit agricole) et François Pérol (BPCE) ont fait le siège du Trésor pour éviter d’être coupés en deux par la loi bancaire. Opération réussie !

Les chevaliers de la mondialisation

Pour ces managers de haut vol, la France n’est plus qu’un département. Les groupes qu’ils pilotent y engrangent moins du quart de leur chiffre d’affaires. Carlos Ghosn (Renault Nissan), comme Christophe de Margerie (Total), Jean-Paul Agon(L’Oréal) , Jean-Pascal Tricoire (Schneider Electric) ou Benoît Potier (Air liquide) sont des patrons globalisés. Leurs matières premières, leurs labos de recherche, leurs marchés et donc leurs usines sont aussi - et souvent d’abord ! - basés à l’étranger. Et il s’agit de satisfaire des actionnaires (les fonds de pension) épris de rentabilité. Voilà qui modifie en profondeur leurs rapports avec l’Etat français.

Ce changement de perspective concerne aussi les patrons des plus grandes entreprises issues du giron de l’Etat.

Henri Proglio, le patron d’EDF, doit placer ses réacteurs EPR en Angleterre pour doper son cours de Bourse.

Gérard Mestrallet et GDF-Suez exploitent les gaz de schiste brésiliens, Patrick Kron (Asltom) et les ingénieurs d’Alstom conçoivent les turbines géantes des grands barrages chinois.

Du coup, les patrons ont encore besoin d’avoir une place dans l’Airbus du président de la République lors des voyages officiels.

Les marquis du numérique

Aux Etats-Unis, ils sont les nouveaux maîtres du jeu.

En France, les entrepreneurs qui ont fait fortune dans les nouvelles technologies numériques se comptent encore sur les doigts d’une main : Xavier Niel joue les trouble-fête dans la téléphonie mobile (Free).

Actionnaire du "Monde", il investit aussi dans les start-up et fait figure de gourou dans le petit monde des geeks.

Anticonformiste, Niel considère que la France est un "paradis fiscal" pour les businessmen imaginatifs. Rien à voir avec l’argumentaire du groupe de pression Croissance Plus, qui peste contre la frilosité des investisseurs et la fiscalité sur les cessions d’entreprises… Marc Simoncini (ex-Meetic), Jacques-Antoine Granjon (vente-privée.com), Pierre Kosciusco-Morizet et Olivier Mathiot (ex-PriceMinister) appartiennent au gotha des multimillionnaires du Net.

Fortune faite après avoir cédé Business Objects et Kiala, Denis Payre vient de fonder un nouveau parti politique, Nous citoyens, où il rêve de rassembler la société civile pour réformer la France ! » http://tempsreel.nouvelobs.com/le-d…

Pour Figaro, qui reconnaît que la France a reconnu que l’eau potable est un droit fondamental, dit qu’il n’est pas possible que la France respecte ce droit fondamental (probablement du fait que l’eau est entrée en Bourse depuis la privatisation des sociétés d’eau)

« 

Pourquoi le droit à l’eau risque de rester lettre morte en France

Le droit à l’eau est depuis 2002 considéré comme un droit de l’homme. Il figure en effet au rang des droits fondamentaux garantis par le Pacte international pour les droits économiques, sociaux et culturels, dont la France est signataire. À ce titre, notre pays s’est ­engagé à ce que l’eau soit acce­ssible à tous, dans des conditions d’équité et à un coût abordable.

Or c’est loin d’être le cas. On voit croître le nombre de ménages défavorisés qui ont du mal à régler leur facture d’eau, dont les prix flambent http://www.lefigaro.fr/debats/2006/…

Contrepoints s’est autocensuré sur un article sur la privatisation de l’eau, ce lien est toujours indisponible à cause de problèmes de connexion

apparemment contrepoints d’autocensure sur cet article http://www.contrepoints.org/2013/01…

Donc vous pouvez voir l’article copié en entier ici avant sa disparition : « La privatisation de l’eau : est-ce que ça fonctionne ?

Publié Par Le Minarchiste, le 30 janvier 2013 dans Environnement, International

Les exemples de privatisation ratée sont régulièrement avancés par les détracteurs de la privatisation de l’eau. Pourtant, dans un cadre favorable à la concurrence et à la libre-entreprises, elle est bénéfique à l’économie et aux consommateurs.

Par Le Minarchiste, depuis Montréal, Québec.

Selon Fredrik Segerfeldt, il y a environ 1,1 milliard de personnes qui n’ont pas accès à de l’eau potable à travers le monde.

Cette pénurie causerait environ 12 millions de morts annuellement.

Comme l’eau est essentielle à l’agriculture, les pénuries d’eau engendrent aussi des pénuries de nourriture, ce qui cause la malnutrition.

Dans certaines régions du monde, des gens (souvent femmes et enfants) passent une bonne partie de leur journée à quérir et transporter de l’eau, marchant plusieurs kilomètres, ce qui les empêche de travailler et/ou d’aller à l’école.

Souvent, les pauvres qui n’ont pas accès au réseau d’aqueduc achètent leur eau de vendeurs informels itinérants et paient beaucoup plus cher.

Par exemple, à Port-au-Prince, l’eau coûte environ $1 par mètre cube sur le réseau, alors que les vendeurs informels la vendent $10 par mètre cube.

Non seulement ils paient plus cher pour leur eau, mais en plus ils perdent de précieux revenus de travail à chaque jour à la transporter : un coût très élevé.

Cette situation les enchaîne à un état de pauvreté récurrent. Donc, ces gens manquent d’eau parce qu’ils sont pauvres et sont pauvres parce qu’ils manquent d’eau : un véritable cercle vicieux.

Pourtant, à chaque année, il tombe 113.000 kilomètres cubes d’eau sur la terre, desquels 72,000 km3 s’évaporent à nouveau, ce qui en laisse 41.000 km3, ce qui équivaut à 19.000 litres par personne par jour.

Au Cambodge, au Rwanda et en Haïti, seulement 32%, 41% et 46% respectivement de la population ont accès à l’eau potable même si ces pays ont plus de précipitations annuellement que l’Australie, où 100% de la population a accès au réseau d’aqueduc.

La ville où il y a le plus de précipitations au monde, soit Cherrapunji en Inde, fait constamment face à des pénuries d’eau potable.

Donc, il y a amplement d’eau potable sur la terre, le problème n’est pas là, mais réside plutôt dans l’accessibilité, le transport et la distribution de cette eau aux gens.

Cela requière des infrastructures, lesquelles nécessitent des investissements pour être construites, lesquels nécessitent l’accumulation de capital.

Or, le contexte institutionnel de ces pays ne favorise pas l’épargne et l’investissement.

Dans la plupart des pays, les aqueducs appartiennent à des gouvernements et sont opérés par des gouvernements, lesquels ont démontré une bien piètre performance dans ce rôle.

Par ailleurs, dans les pays pauvres qui souffrent de pénuries d’eau, le gouvernement ne dispose pas de suffisamment de capital pour garantir l’accès à l’eau, d’abord parce qu’il n’y a pas suffisamment de richesse à taxer et ensuite parce que l’argent des taxes est dilapidé en bureaucratie et en corruption.

Le résultat est un sous-investissement chronique dans les infrastructure, ce qui laisse des millions de gens sans accès au réseau.

Quelle est la solution à ce grave problème ?

La privatisation des aqueducs est généralement associée à une hausse des tarifs. (voilà pourquoi il ne faut pas privatiser les entreprises de distribution d’eau en France !)

Après des années de sous-investissement par le gouvernement, c’est le prix à payer pour obtenir le capital nécessaire à financer les investissements dans le réseau, pour améliorer la qualité de l’eau, sa quantité ainsi que d’augmenter le nombre de foyers qui y ont accès.

On remarque que dans la plupart des régions, les tarifs d’aqueduc sont beaucoup trop bas, ce qui équivaut à une subvention pour les grands consommateurs d’eau et les mieux nantis, sur le dos des pauvres qui n’ont pas du tout accès au réseau, et des contribuables qui absorbent les pertes des sociétés d’aqueduc.

En moyenne, les gens qui n’ont pas accès au réseau d’aqueduc paient 12 fois le tarif pour leur eau.

Pour eux, même après l’augmentation du tarif post-privatisation, cette eau provenant de leur nouvel accès au réseau d’aqueduc est une véritable aubaine !

Comment s’assurer que les plus pauvres puissent obtenir assez d’eau pour survivre ?

Le meilleur moyen consiste simplement à leur octroyer des coupons leur donnant accès à une quantité d’eau minimale, plutôt que de forcer les tarifs à la baisse auprès de la société d’aqueduc.

On conserve ainsi l’incitatif à investir dans le réseau.

Qu’est-ce qu’une privatisation ? En fait, ce mot a été utilisé à tort et à travers à chaque fois qu’une entreprise privée a été impliquée de près ou de loin avec la distribution d’eau.

Plusieurs « privatisations » ont été mal ficelées et n’ont été que des mascarades de beaux principes non-appliqués.

En réalité, il n’existe à peu près pas d’exemple de véritable privatisation dérèglementée des actifs d’une société d’aqueduc. En fait, on retrouve cinq niveaux d’implication du secteur privé :

1. Un simple contrat de service, en vertu duquel une entreprise privée veille à l’entretien du réseau.

2. Un contrat d’opération, selon lequel une entreprise privée opère le réseau sans toutefois en être propriétaire.

3. Un bail, qui résulte en ce que l’entreprise privée loue les infrastructures pendant une période déterminée et finie.

4. Une concession, qui similaire à un bail annexé de cibles à atteindre concernant le tarif, le nombre de foyers connectés, la quantité d’eau produite, la qualité de l’eau produite, etc.

5. La possession complète et définitive des infrastructures, assortie d’une réglementation par les autorités gouvernementales.

La méthode ayant donné de bons résultats est la numéro 4. Dans ce contexte, les profits des entreprises d’aqueduc privées dépendent de leur capacité à relier le plus de gens possible au réseau d’aqueduc, à réduire les coûts au minimum et à éliminer les fuites.

Quant aux tarifs, ceux-ci peuvent être règlementés et les fournisseurs peuvent être mis en concurrence.

Dans le monde, il y a au moins neuf multinationales impliquées dans la gestion des aqueducs et beaucoup d’entreprises locales.

À Manille seulement, une cinquantaine d’entreprise ont répondu à l’appel d’offre pour la privatisation. Il n’y a donc pas d’oligopole dans cette industrie.

Cependant , il faut faire attention de ne pas simplement convertir un monopole public en monopole privé, structuré de façon à ce que l’entreprise se retrouve à viser la satisfaction des politiciens plutôt que celle des consommateurs finaux.

Cochabamba, Bolivie

S’il y a un exemple de privatisation qui a mal tourné, c’est bien celui de la Bolivie.

La Banque Mondiale a certainement tenté de solutionner le problème d’accès à l’eau à plusieurs endroits dans le monde, mais s’y est bien mal pris, en subventionnant des projets médiocres, qui n’ont bénéficié qu’aux politiciens et aux firmes de construction qui les soutiennent. 

À cet égard, l’exemple de Bechtel en Bolivie démontre très bien la mal-habileté de l’organisme.

En 2000, la Banque Mondiale exige de la Bolivie qu’elle privatise ses services d’aqueduc.

(Un pays doit être membre du FMI pour devenir membre de la Banque Mondiale. À l’heure actuelle, 185 pays sont membres du FMI. Chaque État membre détient des actions de la Banque et du Fonds qui sont calculées en relation avec la capacité économique de l’État. http://www.making-prsp-inclusive.or…

Le roi du FMI est donc le roi de la Banque mondiale et donc le roi de la monnaie internationale."Le siège du FMI à Pékin ?" https://www.lenouveleconomiste.fr/s…

Après le dollar, le yuan.

Pareil, comme dit Joe Dassin, "cela ne va pas changer le monde", la banque mondiale continue sa dictature et impose la privatisation de l’eau partout dans le monde.

Saft, entreprise française fournit des batteries en lithium pour les compteurs intelligents d’eau et de gaz en Chine http://www.saftbatteries.com/press/…)

À Cochabamba, c’est un consortium mené par la firme américaine Bechtel qui remporte l’enchère.

Selon le contrat, les acheteurs devaient investir pour revitaliser le système existant, qui était en forte détérioration, doubler la couverture du réseau, puisque la moitié des habitants n’avaient pas accès à celui-ci alors que les autres n’y avaient accès que quelques heures par jour étant donné sa piètre condition, assumer $30 millions de dette existante aux livres de l’entreprise d’État et financer l’achèvement du barrage Misicuni, un coûteux projet pourtant déficitaire que le consortium ne prévoyait pas réaliser, mais qui leur a été imposé dans leur contrat.

C’est qu’un allié influent du président Banzer, le maire de Cochabamba, Manfred Reyes Villa, voulait ce barrage pourtant inutile, puisque sa construction bénéficierait à ses collaborateurs politiques.

De façon à financer ces investissements qui amèneraient le réseau d’aqueduc à un niveau presque digne des pays industrialisés (même si les habitants n’avaient pas les moyens de défrayer les tarifs associés à un tel réseau) ainsi que le coûteux barrage Misicuni, le consortium mené par Bechtel a augmenté les tarifs en moyenne de 35%.

À Cochabamba, beaucoup de gens ont vu leur facture d’eau augmenter beaucoup plus que cela. C’est entre autres parce qu’auparavant, l’eau était rationnée. Il est donc normal qu’une fois le rationnement annulé, la consommation a augmenté, ce qui a fait monter la facture finale des consommateurs. Le prix unitaire lui n’avait pas tant augmenté.

Par ailleurs, il n’était plus possible pour certains habitants aisés de payer des pot-de-vin aux fonctionnaires pour que leur foyer soit classé comme étant à bas revenu, bénéficiant ainsi d’un tarif réduit.

Ces gens ont évidemment aussi vu leur facture augmenter.

Finalement, beaucoup de gens n’avaient pas de compteur d’eau du tout, ce qui leur permettait de consommer gratuitement, situation à laquelle Bechtel a remédié.

(Bon voilà c’est clair, les compteurs intelligents d’eau c’est bien pour empêcher l’accès à l’eau aux plus défavorisés !

Pas étonnant que cet article est censuré alors qu’on nous vante tous les bienfaits humanitaires des compteurs intelligents d’eau et qu’on nous parle de l’ONU qui considère que l’accès à l’eau est un droit humain fondamental.

La Banque mondiale est une institution de l’ONU https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%…)

Ainsi, la résistance du peuple, surtout de ceux qui voulaient protéger leur accès privilégié au réseau, a été forte et le contrat a fini par être résilié.

Les tarifs sont par la suite revenus à leur niveau initial et le réseau est resté dans un état de médiocrité précaire.

(Traduction : les entreprises privés font le chantage en justifiant l’augmentation des factures de leurs clients pour la qualité du réseau.

Alors que si les entreprises étaient publics, les impôts seraient déjà utilisés pour le réseau, donc il n’y aurait pas besoin de frais supplémentaires et donc les factures d’eau ne serviraient qu’à payer l’eau, mais là comme les entreprises ont été privatisés, les citoyens doivent en plus de payer leurs impôts, payer les frais de gestion de réseau, sinon réseau de mauvaise qualité, sinon pas d’eau !

Chantage !

Ah c’est beau la privatisation ! L’Etre humain a moins de droit qu’un simple hippopotame qui lui a l’accès à l’eau toute la journée.

La moitié des 600,000 habitants de Cochacamba n’avait toujours pas accès au réseau d’aqueduc en 2005 et ceux qui y avaient accès devaient se contenter d’un service intermittent, parfois de 3 heures par jour.

Cette privatisation a été bâclée et le processus a été mal exécuté, perverti par le lobbying et l’ingérence politique.

Manille, Philippines

À Manille aux Philippines, l’accès à l’eau était médiocre, seulement 67% des gens avaient accès au réseau, les gens devait se lever à 3hAM pour faire la file, la qualité de l’eau était mauvaise et elle devait être bouillie avant consommation.

Avant la privatisation, le réseau fonctionnait en moyenne 16 heures par jour et perdait 63% de la production en fuites. Après la privatisation en août 1997, le prix de l’eau par mètre cube est passé de 8,78 pesos à 4,96 pesos correspondant à une baisse de 43% du prix de l’eau pour les consommateurs, bien inférieur à celui des vendeurs informels à 100 pesos par mètre cube.

Mais, les tarifs ont dû être fortement augmentés suite à la crise asiatique et de sévères sécheresses, atteignant environ 30 pesos de nos jours, ce qui équivaut à 17 pesos ajusté pour l’inflation (notez cependant que les tarifs résidentiels sont nettement inférieurs à cela, et les foyers les plus pauvres bénéficient d’une escompte de 40%).

Suite à la crise asiatique, la devise du pays a perdu énormément de valeur, ce qui a fait augmenter astronomiquement le service de la dette en dollar US de la société d’aqueduc.

Puis, le gouvernement n’a pas rempli ses obligations d’investissement concernant le bassin d’approvisionnement et refusé d’autres hausses de tarifs, ce qui a placé l’entreprise en situation financière critique.

(Donc voilà, si l’Etat via les contribuables ne paye pas assez, chantage, on coupe l’eau !

Ce qui serait impossible si les entreprises de distribution de l’eau appartenaient à l’Etat et étaient directement sous le contrôle des citoyens !)

Ceci étant dit, le processus de privatisation a été bâclé.

Une famille bien connectée politiquement, mais sans expérience en gestion d’infrastructures (Lopez) a pris le contrôle de l’une des deux entreprises (car il y avait un maximum de 40% de propriété étrangère pour Suez) et a cherché à l’utiliser comme vache à lait.

Mal gérée et incapable de stabiliser sa situation financière suite à la crise asiatique, qui a mené à une forte dévaluation du pesos et étant donné la limite de 40% d’actionnariat étranger, celle-ci s’est retirée de la concession en 2003, après avoir échoué à l’atteinte de ses objectifs.

La concession a été reprise par Metro Pacific Investment et DMCI Holdings, des entreprises privées locales, en 2007. Néanmoins, l’entreprise a augmenté l’accès au réseau de 67% à 86% en 2006.

L’autre société d’aqueduc a été gérée par la multinationale Bechtel et les résultats furent bien meilleurs, celle-ci ayant surtout emprunté en pesos.

L’entreprise est rentable et est même transigée à la bourse. (et voilà les entreprises de l’eau mettent leurs revenus à la bourse ! Krach Boursier et fin de l’eau pour tout le monde !)

Donc en somme, la privatisation des aqueducs de Manille a été plutôt rocambolesque, mais il n’en demeure pas moins que les gens qui n’avaient pas accès à l’eau se retrouvent maintenant dans une bien meilleure situation qu’avant.

Djakarta, Indonésie

La privatisation des aqueducs de Djakarta en 1997 fut une véritable mascarade. À cette époque, les gens payaient l’eau 10 à 32 fois plus cher auprès de vendeurs informels et devaient faire la file pendant deux heures pour obtenir une eau de mauvaise qualité, dangereuse pour la santé.

Le président Suharto a accordé des concessions de 25 ans à la française Suez et à la britannique Thames sans appel d’offre concurrentiel.

L’arrangement avec le gouvernement était complexe, incongru et insoutenable. Ces arrangements ont bénéficié au fils du président et à ses relations.

Encore une fois, la crise asiatique est venue fortement dévaluer la devise locale, ce qui a nécessité des augmentations de tarifs en 2001, 2003 et 2004.

(voilà ce que c’est de mettre l’eau à la bourse, en cas de crise, fin de l’eau pour tout le monde)

Les résultats ont été décevants, mais une amélioration fut tout de même observée.

Atlanta est un exemple de privatisation qui a mal tourné aux États-Unis.

Alors que le réseau était médiocre, la ville a signé un contrat de 20 ans avec United Water en 1999 concernant l’opération et l’entretien du réseau, mais pas pour les investissements en infrastructures.

La firme a d’abord hérité d’une file d’attente de plusieurs milliers de plaintes de service, dont certaines dataient de 3 ans.

Puis, il s’est avéré que la ville avait largement sous-estimé les dépenses en entretien du réseau, dont certaines portions datent de 1875. Néanmoins, les fuites ont été réduites de 28% en quelques années. En 2001, le maire d’Atlanta déclarait qu’il était très satisfait de la privatisation.

Puis, en 2002, la nouvelle mairesse Franklin, qui avait jadis travaillé pour un concurrent de United Water, s’est mise sur le cas de l’entreprise.

Face à ses critiques, United Water a répondu que la ville n’avait pas rempli ses obligations contractuelles concernant ses investissements en infrastructures et avait plutôt utilisé les économies de coûts générées par la privatisation pour boucler son budget.

Puis, suite aux nombreuses disputes, le contrat fut résilié. La ville a repris le contrôle des aqueducs, embauché plus d’employés et augmenté significativement les tarifs.

(donc voilà comment les citoyens payent le prix des disputes quand les entreprises d’eau se privatisent, ils doivent payer plus cher, pour accéder à l’eau, qui est un droit humain même reconnu par l’ONU ! et donc les plus défavorisés se retrouvent sans ressources)

En 1989, Margaret Thatcher a vendu 10 réseaux d’aqueducs en les inscrivant à la bourse en Angleterre.

(encore mettre l’eau à la bourse ! Et après on s’étonne que les factures d’eau augmentent ! En cas de Krach Boursier, les compteurs intelligents d’eau couperont l’eau à tous les citoyens !)

Les tarifs ont augmenté de 21% en dollars constants entre 1989 et 2005

Ceci dit, les exemples de Cochabamba, Manille et Djakarta nous indiquent les voies à ne pas suivre et les erreurs à éviter.

Par ailleurs, il semblerait que l’implication des firmes Suez et Bechtel mène souvent à de mauvais résultats (celles-ci sont spécialistes de la connivence politique).

. Vous trouverez une version électronique de son livre ici. (le lien où était présent le livre a été supprimé https://analyseeconomique.files.wor…)

Autre étude de cas sur les privatisations d’aqueducs : http://www.law-lib.utoronto.ca/inve…

« Margaret Thatcher : L’argent public n’existe pas et rien n’est gratuit Publié Par Contrepoints, le 24 mai 2012 dans Histoire, Histoire du libéralisme

Le discours prononcé par Margaret Thatcher un certain 14 octobre 1983 devant des cadres et des militants du Parti conservateur n’a jamais été autant d’actualité.

Le discours prononcé par Margaret Thatcher un certain 14 octobre 1983 devant des cadres et des militants du Parti conservateur n’a jamais été autant d’actualité.

Extrait, par Nouvelles de France (vidéo sous-titrée plus bas) :

« M. le Président, un des grands débats de notre temps est de savoir combien de votre argent devrait être dépensé par l’État et combien vous devez garder à consacrer à votre famille. N’oublions jamais cette vérité fondamentale : l’État n’a aucune autre source d’argent que l’argent que les gens gagnent eux-mêmes.

Si l’État souhaite dépenser plus, il ne peut le faire qu’en empruntant votre épargne ou en vous taxant davantage. Il n’y a rien de bon à ce que quelqu’un d’autre paie ; cette autre personne, ce sera vous.

L’argent public n’existe pas, il n’y a que l’argent des contribuables.

La prospérité ne viendra pas de l’invention de programmes de dépenses publiques de plus en plus somptueux.

Vous ne devenez pas riches en commandant un carnet de chèques à votre banque et aucune nation n’est jamais devenue plus prospère en taxant ses citoyens au-delà de leur capacité.

Nous avons la mission de nous assurer que chaque penny levé par l’impôt soit dépensé de manière sage et bonne. Les gens parlent de service ‘gratuit’. Ce n’est pas gratuit. Vous devez payer pour ! »

En savoir plus sur http://www.contrepoints.org/2012/05…

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