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Aurillac - 19 août 2016 - Révolte anti-flicage au festival de théâtre de rue

samedi 20 août 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 20 août 2016).

Vidéo France 3 Auvergne

Cliquer sur l’image pour voir cette indispensable vidéo.


Le 20 août 2016 est le dernier jour du festival de théâtre de rue d’Aurillac. Si vous pouvez, cela vaudra peut-être le coup d’aller y faire un tour ; en effet :

Aujourd’hui, 19 août 2016, lors du festival de rue d’Aurillac, dans l’après-midi, les gens excédés par les fouilles, ont fait une manif sauvage et spontanée. Il y a eu de la bagarre avec les flics.

Le rapport de force fut tel que les fouilles ont été stoppées net et que les gens ont pu rentrer sans être fouillé-e-s !

Il faut dire que les gens étaient très en colère non seulement à cause des fouilles, mais aussi :

Parce que, sous prétexte de Vigi-Pirate, "ils" avaient interdit l’introduction d’alcool, ce qui fait qu’il fallait l’acheter au prix fort dans les bistrots.

Et qu’il y avait une file interminable pour pouvoir rentrer dans le festival ! il fallait attendre une demie-heure pour se faire fouiller par des gens antipathique au possible qui, en plus, osaient dire "bonne soirée".

Les flics étaient armés jusqu’aux dents, ils avaient même des mitraillettes !

En fait, c’est pas les flics qui fouillaient, mais les civils du "service de sécurité" qui avaient aux pieds avec rangers de fachos ! De toute façon, faut être un facho pour accepter un tel métier !

Il est vrai qu’à la télé ils ont fait une propagande énorme pour que les gens acceptent d’être fouillés même par des civils sans aucune commission rogatoire ! C’est loupé, Le festival d’Aurillac vient de le prouver ! Vive Aurillac !

La bonne nouvelle du mois d’août 2016, ce sera que les "spectateurs" du festival d’Aurillac se sont révoltés au point de réussir à faire supprimer les contrôles !

il y a eu aussi, le 17 aout je crois, une sérieuse attaque contre le local du FN d’Aurillac !

Le 20 août 2016 est le dernier jour du festival de rue d’Aurillac. Si vous pouvez, cela vaudra peut-être le coup d’aller y faire un tour.

Signé : quelqu’un qui passait par là par hasard…

Note du 20 août 2016 : les contrôles ont été rétablis, mais ils ont caché les flics. Il est possible que ça pête à nouveau avant la fin de la journée car il y a des gens qui sont chaud !


Bien sûr le pouvoir prend prétexte du terrorisme qu’il a lui-même commandité pour justifier la fascisation du pays.

Enregistré sur France 3 le 20 aout 2016 après 18h59

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

Ce n’est pas le maire d’Aurillac qui est visé par la phrase en caractère gras qui commente la vidéo ci-dessus. Il ne sait même pas ce qui se passe dans le pays. Il n’imagine même pas qu’il soit possible que le vrai pouvoir commandite le terrorisme. Il se contente d’obéir aux directives de ses supérieurs qui lui ont dit : « faut fasciser ! faut fasciser ! faut fasciser ! ». Le prétexte est toujours le même : « nous protéger » Mais l’État nous protège comme le maquereau protège ses putes :

http://mai68.org/spip/spip.php?article11243


Un rassemblement contre les fouilles au centre-ville dégénère à Aurillac (Mis à jour)

http://france3-regions.francetvinfo…

France 3 Auvergne

Publié le 19 août 2016 à 19:09, mis à jour le 19 août 2016 à 19:54

En marge du festival international du théâtre de rue d’Aurillac, une centaine de manifestants contre l’état d’urgence a forcé des barrages de police. Les policiers ont chargé et envisagent d’évacuer le centre-ville.

19h45

La préfecture du Cantal, via son directeur de cabinet, Jean-François Bauvois, fait une mise au point sur la situation : "Pour nous, il n’est pas question d’évacuer la ville. Il s’agit d’un point de crispation impliquant soixante-dix jeunes casseurs, vraisemblablement anarchistes. On ne veut pas stopper le Festival. Il n’en est pas question pour le moment."

19h00

Un rassemblement pacifique contre les fouilles à l’entrée du festival international du théâtre de rue d’Aurillac a dégénéré. Une centaine de manifestants a forcé des barrages de police en fin d’après-midi, ce vendredi 19 août, à Aurillac. Les policiers ont répliqué envoyant des bombes lacrymogènes. Ils envisagent même d’évacuer le centre-ville.

Un de nos journalistes (De France 3 Auvergne) est sur place :

Vidéo France 3 Auvergne

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

Note 1 de do : La vidéo ci-dessus a été constituée en concaténant deux vidéos d’un journaliste de France 3 Auvergne. vous pouvez voir les originaux ici :

http://france3-regions.francetvinfo…

Note 2 de do : critique de la critique du journalisme

Le journalisme doit certainement être critiqué, mais cette critique doit elle-même être critiquée, et encore plus sévèrement que le journalisme lui-même !

Sur la fin, le journaliste se fait menacer par un ou plusieurs "émeutiers". C’est bien malvenu. En effet, ce journaliste fait son métier correctement et avec courage. Il a donné la parole aux émeutiers pour qu’ils puissent dire tout ce qu’ils avaient à dire. On DOIT lui dire merci pour ce travail.

Maintenant, il faut savoir que les émeutiers ont souvent peur qu’un journaliste soit en fait un flic en civil qui prend des photos pour faire passer les gens au tribunal et/ou pour les ficher.

Les émeutiers peuvent aussi avoir peur que les flics volent les photos prises par les journalistes. Les journalistes doivent tenir compte de cela et éviter de prendre des photos compromettantes pour les activistes.

Les journalistes ne sont pas forcément ennemis des révolutionnaires. Pour bien s’en rendre compte, il faut regarder la meilleure critique du journalisme que je connaisse. Il s’agit du film « Underfire » qui montre qu’un journaliste peut prendre parti pour la révolution. Cela se passe pendant la révolution sandiniste au Nicaragua. Ce film est excellent.

Il me parait ridicule, pour les révolutionnaires, d’empêcher les journalistes de faire leur travail quand ils (les révolutionnaires) n’ont aucun moyen suffisamment puissant pour exprimer leurs idées auprès de la population. Ce journaliste leur avait justement donné la parole.

D’ailleurs, une autre question se pose : ceux qui ont menacé le journaliste étaient-ils de vrais émeutiers, ou bien des flics en civil qui voulaient et d’une empêcher le journaliste de continuer à donner la parole aux manifestants, et de deux faire mal-voir les manifestants en se faisant passer pour quelques-uns d’entre eux, et de trois décourager les journalistes de donner la parole aux contestataires ?

Lire l’introduction de cet article sur les méfaits de l’infiltration policière dans la révolution :

http://mai68.org/spip/spip.php?article11240

Les fondations Rockefeller et Ford derrière le Forum social mondial : quand le militantisme social est financé par des fondations privées :

http://mai68.org/spip/spip.php?article11252

Des agents des services secrets dans des pseudo sites « d’information alternative » :

http://mai68.org/spip/spip.php?article3444

Attention, le cas le plus vicieux, c’est quand l’un des flics infiltrés est la personne qui a le plus de pouvoir dans le groupe :

http://mai68.org/spip/spip.php?article11007

(Comment maintenir secret un rendez-vous révolutionnaire afin de ne pas y être attendu par la police.)

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