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France - 29 août 2016 - Sarkozy veut faire une constitution raciste

lundi 29 août 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 29 août 2016).

Nicolas Sarkozy, partisan d’une loi interdisant le burkini, a proposé lundi 29 août 2016 de modifier la Constitution pour autoriser un tel texte, qui serait anticonstitutionnel dans les conditions actuelles.

Fillon : « Ceux qui ne respectent pas les lois de la République ne devraient pas pouvoir se présenter devant les électeurs », a dit le député de Paris. « Il ne sert à rien de parler d’autorité quand on n’est pas soi-même irréprochable. Qui imagine un instant le général de Gaulle mis en examen ? »

Note de do : Que notre Sarkonazi chéri veuille introduire le racisme dans la constitution n’est en rien étonnant. Ce qui serait étonnant, c’est s’il disait qu’il regrette la disparition de l’apartheid dans la constitution d’Afrique du sud !


Nicolas Sarkozy prêt à changer la Constitution sur le burkini

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN1140NY

Lundi 29 août 2016 10h29

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy, partisan d’une loi interdisant le burkini, a proposé lundi de modifier la Constitution pour autoriser un tel texte, qui serait inconstitutionnel dans les conditions actuelles, selon le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve.

Le Conseil d’Etat a suspendu vendredi un arrêté du maire de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) interdisant de baignade les personnes portant des vêtements à connotation religieuse tels ce maillot de bain intégral utilisé par des musulmanes.

Bernard Cazeneuve confirme dans un entretien publié lundi dans La Croix que le gouvernement français n’entend pas légiférer sur cette question, étant donné qu’une telle loi serait inconstitutionnelle.

Interrogé lundi matin sur RTL, le candidat à la primaire de la droite pour l’élection présidentielle de 2017 a de nouveau plaidé pour une loi interdisant le burkini, estimant qu’"on ne peut pas laisser les maires seuls face à cette situation".

Selon Nicolas Sarkozy, une loi est nécessaire car c’est l’absence de règles qui génère les "tensions" et les "dérives".

"Ce qui provoque des tensions, c’est l’absence d’autorité dans notre pays, c’est l’absence de règles, c’est le climat de chienlit, c’est la peur", a poursuivi l’ancien chef de l’Etat.

Interrogé sur le caractère inconstitutionnel d’un tel texte, il a répondu : "Eh bien on change la Constitution. On l’a changée une petite trentaine de fois, c’est pas gênant".

Pour Nicolas Sarkozy, la question qui se pose est de savoir si "c’est la société qui s’adapte au droit ou (…) le droit qui s’adapte à la société ?"

Pour lui cette affaire est "une provocation d’un islam politique, extrémiste, qui teste la résistance de la République".

(Myriam Rivet, édité par Emmanuel Jarry)

1 Message

  • Fillon : « Ceux qui ne respectent pas les lois de la République ne devraient pas pouvoir se présenter devant les électeurs », a dit le député de Paris. « Il ne sert à rien de parler d’autorité quand on n’est pas soi-même irréprochable. Qui imagine un instant le général de Gaulle mis en examen ? »


    Appel au calme à droite après les propos de François Fillon

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN11418B?sp=true

    Lundi 29 août 2016 14h30

    PARIS (Reuters) - La direction du parti Les Républicains (LR) a appelé lundi les candidats à la primaire de la droite à cantonner le débat à la confrontation des idées sans céder aux attaques personnelles.

    Cette mise au point intervient au lendemain d’une violente charge de l’ancien Premier ministre François Fillon à l’encontre de Nicolas Sarkozy, lors de sa rentrée politique dans son fief de Sablé-sur-Sarthe (Sarthe).

    "Nous souhaitons qu’un code de bonne conduite puisse se tenir et que nous soyons clairement sur le registre des idées et non pas sur le registre des personnes", a déclaré Valérie Debord, porte-parole de LR, à l’occasion d’un point presse.

    "Le parti (…) sera garant de ce fait, que nous soyons sur le registre des idées et non pas sur le registre des attaques", a-t-elle poursuivi.

    Dimanche, devant 3.000 personnes et 60 parlementaires, François Fillon a notamment fait allusion aux affaires judiciaires mettant en cause Nicolas Sarkozy, mis en examen dans le dossier du financement de sa campagne de 2012 et un trafic d’influence présumé.

    "Ceux qui ne respectent pas les lois de la République ne devraient pas pouvoir se présenter devant les électeurs", a dit le député de Paris. "Il ne sert à rien de parler d’autorité quand on n’est pas soi-même irréprochable. Qui imagine un instant le général de Gaulle mis en examen ?"

    Nicolas Sarkozy, qui dit vouloir s’inspirer du fondateur de la Ve République pour redresser la France, a imputé sur RTL la "nervosité" de son ancien Premier ministre aux sondages le plaçant en quatrième position pour la primaire de la droite pour l’élection présidentielle de 2017.

    Le député de Paris arrive loin derrière Alain Juppé, l’ex-chef de l’Etat et Bruno Le Maire, dans les intentions de vote.

    "Il a été un bon Premier ministre, je ne me donnerai pas le ridicule d’attaquer celui avec qui j’ai travaillé pendant cinq ans", a dit Nicolas Sarkozy.

    "Je ne critiquerai pas mon ancien Premier ministre, mes ministres, parce que dans deux mois et demi il faudra bien qu’on se rassemble pour proposer à la France l’alternance qu’elle attend", a-t-il poursuivi, en évoquant la "nécessité absolue" de ne pas "se déchirer".

    "Ce week-end, on a un peu l’impression que les hommes sont entrés en guerre", a déclaré sur Europe 1 Nathalie Kosciusko-Morizet qui, elle, peine à rassembler les parrainages nécessaires pour participer à la primaire.

    La députée de l’Essonne a dit craindre que les échanges du week-end se résument pour les Français à "rien de très neuf sur les idées" et à "beaucoup d’agressivité et d’hostilité".

    (Myriam Rivet, édité par Emmanuel Jarry)

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