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Loi Travail - 15 septembre 2016 - Le pouvoir espère qu’aujourd’hui, c’étaient les dernières manifs-émeutes !

jeudi 15 septembre 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 15 septembre 2016).

Remarque do :

Élection piège à cons !
Une seule solution : La révolution !

Le 14 juillet 1789, les casseurs prennent la Bastille.
Le 10 août 1792, les casseurs prennent le palais des Tuileries.

Et nous ?


Probable dernière manifestation contre la loi Travail

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN11L18G?sp=true

Jeudi 15 septembre 2016 17h05

A Nantes. Des milliers de personnes ont défilé jeudi à Paris, où de nouvelles violences ont éclaté, et en province contre la loi Travail pour ce qui pourrait être une ultime journée de mobilisation sous la forme de manifestations. /Photo prise le 15 septembre 2016/ REUTERS/Stéphane Mahé

PARIS (Reuters) - Des milliers de personnes ont défilé jeudi à Paris, où de nouvelles violences ont éclaté, et en province contre la loi Travail pour ce qui pourrait être une ultime journée de mobilisation sous la forme de manifestations.

Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force ouvrière, a fait savoir que la manifestation de ce jeudi serait la dernière pour son syndicat, qui compte poursuivre la bataille contre la loi Travail sur d’autres terrains.

"Pour le moment, on lève le pied sur les manifs, on ne va pas en faire toutes les semaines", a-t-il nuancé au départ de la manifestation parisienne. "Il y a d’autres manières de combattre la loi Travail. Il y a notamment les aspects juridiques : les services de FO travaillent sur tous les recours possibles."

Philippe Martinez, le dirigeant de la CGT, a récusé qu’il s’agisse d’un baroud d’honneur pour les opposants au texte de la ministre du Travail Myriam El Khomri.

"Ce n’est pas un baroud d’honneur", a-t-il dit, affirmant que l’unité syndicale n’avait pas volé en éclats. "On est encore là et on est déterminés. On va se revoir, on va discuter et on verra ce qu’on décide", a-t-il dit.

Sept organisations participaient à cette quatorzième journée depuis mars et la première depuis la promulgation, le 8 août, du texte à l’origine de plusieurs semaines de contestation au Parlement et dans les rues au printemps.

La CGT, FO, la FSU, Solidaires, les syndicats étudiant et lycéens Unef, Fidl et Unl, demandent toujours l’abrogation du texte réformant le Code du travail, qui consacre la primauté des accords d’entreprise sur les accords de branche.

PLUS DE 100 DÉFILES

La dernière journée "d’action" avant les vacances, le 5 juillet, n’avait mobilisé que quelques dizaines de milliers de manifestants dans tout le pays, Paris compris, et les initiatives annoncées pour l’été n’ont guère été suivies.

Selon la CGT, plus de 100 manifestations, défilés et rassemblements étaient prévus ce jeudi en France.

A Paris, le défilé a eu lieu de la place de la Bastille à celle de la République sous haute surveillance policière. De premiers heurts ont éclaté à la fin de la manifestation après le jet de cocktails molotov par un petit groupe. Les forces de l’ordre ont riposté avec des grenades lacrymogènes.

D’autres incidents ont éclaté après la fin du cortège quand des centaines de personnes ont refusé de se disperser, jetant des projectiles et cocktails molotov sur les forces de l’ordre.

Plusieurs policiers ont été blessés, a déclaré Philippe Lavenu, du syndicat de police Alliance, sur BFM TV. Un cameraman de Reuters TV a également été légèrement blessé à la jambe par un éclat de projectile tiré par un policier.

Neuf personnes ont été interpellées pour possession de projectiles prohibés, violences sur agents de la force publique ou rébellion, a indiqué la préfecture de police.

La plupart des personnes voulant manifester avaient été fouillées avant de pouvoir pénétrer dans le cortège.

A Belfort, la manifestation contre la loi travail s’est muée en un défilé de défense de l’usine Alstom menacée de fermeture. Elle a rassemblé 1.700 personnes, selon la police.

Les manifestants, parmi lesquels le député-maire Les Républicains de Belfort, Damien Meslot, ont effectué un aller-retour entre l’usine de production de motrices ferroviaires, où 400 emplois doivent disparaître d’ici deux ans, et la maison du Peuple, ou maison des syndicats, située en centre-ville.

A Nantes, ville qui était en pointe de la contestation au printemps, 5.000 personnes ont défilé, selon Fabrice David, secrétaire départemental de la CGT en Loire-Atlantique. La police, pour sa part, en a dénombré 3.800.

A Marseille, les organisateurs ont revendiqué 30.000 manifestants mais la police n’en a dénombré que 2.690.

A Bordeaux, 1.300 personnes selon la police et 5.000 selon les syndicats ont manifesté contre la loi travail dans la confusion créée par l’arrivée de d’éléments perturbateurs dans le cortège de l’intersyndicale, qui a décidé d’écourter la manifestation en cours de parcours.

Des appels à la grève ont été lancés dans la fonction publique, à La Poste, ou à France télévisions. A la SNCF et à la RATP, le trafic était normal.

Dans le ciel, en revanche, plus de 15% des vols ont été annulés dans les aéroports parisiens à la demande de la Direction générale de l’aviation civile.

(Simon Carraud avec Emmanuel Jarry et Service France, édité par Yves Clarisse)

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