Importante mise à jour du 4 novembre 2016. Lire plus bas.
Jean-Pierre Ferrara, un père de famille de 52 ans, a été exécuté par la police le soir du vendredi 28 octobre 2016 dans un quartier pavillonnaire à Echirolles, en Isère (38).
Au micro de RTL : Coralie, la veuve de l’homme abattu par les policiers, dénonce une « bavure policière », même si elle n’a pas assisté directement au drame. « Pour moi, c’est une bavure, une grosse bavure », affirme-t-elle. « Vous vous rendez compte cinq balles. Ils auraient pu le blesser, au lieu de le tuer directement », commente encore Coralie. Elle précise auprès de RTL que son mari « n’était pas un homme méchant » et qu’elle « ne croit pas » qu’il était en possession d’une arme : « Je sais ce qu’il y a chez moi. Ils ont cru voir. On peut en faire avec des "si" et des "là"… Il n’avait que 51 ans, il allait être grand-père en plus. On se retrouve quatre enfants et une femme toute seule à cause d’eux. Que justice soit faite ». Elle indique clairement qu’elle va porter plainte : « Je n’arrive pas à accepter qu’ils l’aient tué comme ça. Je vais porter plainte de toute façon, je ne vais pas laisser l’affaire comme ça ».
Note de do : Depuis des semaines la police manifeste pour obtenir le droit d’assassiner qui elle veut. Comme elle ne n’a pas encore vraiment obtenu ce droit, elle le prend !
Dauphiné Libéré, 29 octobre 2016, 13h40 : Les cinq policiers placés en garde à vue vendredi soir après la mort d’un quinquagénaire à Echirolles vont être laissés libres. « Leur garde à vue va être levée vers 14 heures », a déclaré Jean-Yves Coquillat, le procureur de la République de Grenoble.
Note de do : C’est bien normal que les flics assassins soient libres, puisqu’ils ont le droit de tuer !
Notes du 30 octobre 2016 sur la simultanéité des coups de feu de la flicaille :
1°) Tout le monde a pu entendre à la télé que les flics ont tiré 5 balles sur le mari de Coralie, une dans la tête et les autres dans le thorax, c’est-à-dire au coeur. Bref, ils visé pour tuer !
2°) Vous avez entendu aussi que ces 5 balles ont été tirées simultanément par les flics, qui veulent se servir de ce fait pour dire que ça prouve bien qu’ils ont ressenti au même moment que cet homme était dangereux. Ils veulent ainsi se servir de la simultanéité de leurs 5 coups de feu pour "prouver" leur innocence. En réalité, la simultanéité des coups de feu ne prouve pas du tout leur innocence ; elle prouve qu’ils ont tous tiré en même temps : à l’instant même où ils en ont reçu l’ordre !
Importante mise à jour du 4 novembre 2016 :
On en sait un peu plus sur cet assassinat. Il s’agit au départ d’un simple probléme de voisinage. Jean-Pierre Ferrara la victime, avait simplement décidé à 19 h 30 de faire un barbecue dans son jardin, ce qui a déplu à son voisin le plus proche, qui a appelé les flics.
Alors que ce père de famille, coupait du bois avec sa machette, deux brigades de la bac, sont intervenues sur place, en tenue de combat, avec boucliers et fusils d’assaut.
Personne ne sait ce qui s’est passé. Monsieur Ferrara a été abattu comme un chien dans son jardin, et ensuite les flics ont bouclé le secteur et se sont livrés durant 5 heures a une perquisition du domicile de la victime.
Ils ont eu tout le temps de maquiller ce crime, en acte de légitime défense, en déposant une arme sur les lieux !!! La famille est formelle, il n’y a jamais eu d’arme chez eux, c’est désormais parole contre parole et quant on sait ce que vaut la parole d’un flic pour la justice, il ne restera à ces pauvres gens, que les yeux pour pleurer.
Isère : cinq policiers en garde à vue après avoir abattu par balles un forcené
http://www.leparisien.fr/faits-dive…
29 octobre 2016, 8h34 | MAJ : 29 octobre 2016, 12h58
Leparisien.fr avec AFP
Un homme de 51 ans a été tué par balles vendredi soir dans un quartier pavillonnaire par des policiers à Echirolles (Isère).
avure ou légitime défense ? Un homme âgé de 51 ans, qui menaçait son voisin avec une machette, a été abattu par des policiers, vendredi soir, à Echirolles (Isère), selon les informations du Dauphiné Libéré. Les circonstances de la fusillade restent à éclaircir. Cinq policiers ont été placés en garde à vue vendredi vers 21 heures dans le cadre de cette affaire et l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie par le procureur de le République de Grenoble. Il s’agit de déterminer si les fonctionnaires ont bien agi dans le cadre de la légitime défense.
Selon le quotidien régional, les policiers sont appelés vendredi en début de soirée, vers 20 heures, pour un différend assez violent entre voisins à Echirolles, commune de la banlieue de Grenoble. A leur arrivée sur les lieux de l’altercation, les deux équipages de la police, membres de la brigade anti-criminalité (BAC) et de la section d’intervention, se retrouvent face à un homme en état d’ivresse, « excité » et armé d’une machette dans son jardin.
Ce dernier les menace alors avec sa machette, avant de pointer un objet vers les forces de l’ordre, comme l’explique le procureur Jean-Yves Coquillat : « Il aurait alors pris un objet ressemblant à une arme de poing et l’aurait dirigé vers le groupe de policiers, qui avaient déployé deux boucliers balistiques ». France Info assure que l’individu a visé les policiers avec un pistolet d’alarme qu’il avait dissimulé dans son pantalon.
Il aurait « sorti une arme de derrière son dos »
Selon le parquet de Grenoble, l’homme « après avoir posé sa machette », aurait menacé les policiers avec une « arme sortie de derrière son dos ». Les fonctionnaires de police ont fait feu à ce moment. « Les cinq policiers en colonne derrière deux boucliers balistiques ont alors fait feu avec un fusil d’assaut HK G36 et au moins un pistolet automatique, dont chacun était équipé » détaille Jean-Yves Coquillat.
Selon RTL, l’homme, qui était connu des services de police, a été touché de cinq balles, dont une qui l’aurait touché à la tête. Il aurait été tué sur le coup. Une autopsie a été ordonnée « pour déterminer la trajectoire » des balles précise Jean-Yves Coquillat. Le procureur a décidé de placer cinq policiers en garde à vue car « de nombreux éléments demandent à être établis et il s’agit de mener une enquête objective, indépendamment de la polémique actuelle », en référence aux récentes manifestations de policiers protestant contre le manque de moyens et le « laxisme » de la justice.
Les cinq fonctionnaires de la sécurité publique ont été placés en garde à vue vendredi vers 21 heures. (Photo : AFP/ JEAN-PIERRE CLATOT.)
Les cinq policiers auditionnés par l’IGPN de Lyon
Les cinq policiers étaient auditionnés samedi matin par l’IGPN de Lyon. « L’enquête a bien avancé avec l’audition d’un témoin. Ils sont fatigués, car la nuit a été longue, mais sereins sur leur intervention », a déclaré Valérie Mourier, secrétaire départementale du syndicat Alliance. « On espère qu’ils seront libérés en début d’après-midi pour qu’ils puissent aller se reposer », a-t-elle ajouté.
Samedi matin, la rue pavillonnaire où s’est déroulée la fusillade était toujours bouclée par les forces de l’ordre. Absente lors du drame, la famille de la victime, un père de quatre enfants, carrossier dans les Transports en commun grenoblois (TAG), n’a pu regagner son domicile qu’en début de matinée. « Mon père était un bon père de famille, un homme sans histoire, un bon vivant », a déclaré aux médias présents l’un des fils, encore sous le choc et qui n’a pas donné son nom. Il assuré que la famille allait porter plainte.
Sa veuve dénonce « une bavure »
Au micro de RTL, Coralie, la veuve de l’homme abattu par les policiers, dénonce une « bavure policière », même si elle n’a pas assisté directement au drame. « Pour moi, c’est une bavure, une grosse bavure », affirme-t-elle. « Vous vous rendez compte cinq balles. Ils auraient pu le blesser, au lieu de le tuer directement », commente encore Coralie. Elle précise auprès de RTL que son mari « n’était pas un homme méchant » et qu’elle « ne croit pas » qu’il était en possession d’une arme : « Je sais ce qu’il y a chez moi. Ils ont cru voir. On peut en faire avec des "si" et des "là"… Il n’avait que 51 ans, il allait être grand-père en plus. On se retrouve quatre enfants et une femme toute seule à cause d’eux. Que justice soit faite ». Elle indique clairement qu’elle va porter plainte : « Je n’arrive pas à accepter qu’ils l’aient tué comme ça. Je vais porter plainte de toute façon, je ne vais pas laisser l’affaire comme ça ».
Mais pour les syndicats de police la « légitime défense » ne fait « aucun doute » : « Lorsque collectivement, cinq policiers, qui sont face à un individu dangereux, tirent en même temps, c’est qu’ils n’ont aucun doute sur le fait qu’il va faire usage de son arme et qu’il va tirer sur l’un d’entre eux », a déclaré Daniel Chomette, secrétaire général du syndicat SGP police-FO. « C’est de l’ordre d’une fraction de seconde. Les policiers sont dans un état de stress et de vigilance absolue dans ces situations. La légitime défense était proportionnée et simultanée, en riposte », a ajouté le syndicaliste. « Il y a des témoins. Nous sommes confiants ».
Un homme abattu à Echirolles : la garde à vue des policiers levée par le parquet
http://www.ledauphine.com/isere-sud…
Par Denis MASLIAH | Publié le 29/10/2016 à 13:40
13h40 : Les cinq policiers placés en garde à vue vendredi soir après la mort d’un quinquagénaire à Echirolles vont être laissés libres. « Leur garde à vue va être levée vers 14 heures », a déclaré au Dauphiné Libéré Jean-Yves Coquillat, le procureur de la République de Grenoble. « L’enquête pour homicide volontaire va se poursuivre sous le contrôle du parquet dans le cadre de la flagrance », indique également le magistrat. « Nous allons travailler sur la balistique, sur l’arme de la personne décédée, et poursuivre nos investigations sur le scénario des faits », a confié M. Coquillat. Le travail des enquêteurs de l’IGPN et de la PJ va également consister à déterminer l’existence de la légitime défense, notamment à travers la notion de proportionnalité de la riposte des policiers face à la menace représentée par le quinquagénaire.
12h50 : Un rassemblement silencieux "de soutien" aux policiers placés en garde à vue vient d’avoir lieu devant l’hôtel de police de Grenoble, auquel ont participé plusieurs dizaines de policiers. "Il s’agit d’un cas d’école de légitime défense. Le fait que les cinq policiers aient eu la même réaction en faisant feu au même moment sur un homme qui les braquait avec une arme à feu dont ils ne savaient rien est très révélateur. Ils ont eu un acte de défense qui était nécessaire. Si le légitime défense n’existe pas dans un cas comme celui-là, elle n’existera jamais", vient de déclarer au Dauphiné Libéré Me Levy-Soussan, avocat des cinq policiers en garde à vue.
12h25 : Selon le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, un "petit pistolet d’alarme a été retrouvé sur les lieux". Il s’agirait de l’arme avec laquelle l’homme a menacé les policiers avant qu’ils n’ouvrent le feu sur lui. Le drame s’est produit à 19 h 45, alors que la nuit etait tombée. Toujours selon le parquet, les gardes à vue se poursuivent.
11 heures : « Mon père était un bon père de famille. Un homme sans histoires, qui n’avait aucun antécédent judiciaire ». Dévasté par les événements survenus vendredi soir, le fils du quinquagénaire qui a trouvé la mort, abattu de cinq balles par la police, vient d’indiquer qu’il s’apprêtait, lui et sa famille, à porter plainte. « A ma connaissance, il n’avait pas d’arme à la maison. C’était un bon vivant, il aimait rire et partager et nous n’avions jamais entendu parler de conflit de voisinage en ce qui le concerne ». Père de quatre enfants, il travaillait au service carrosserie de la Sémitag, la régie des transports en commun de l’agglomération grenobloise. Selon le fils du quinquagénaire, ce dernier était seul à la maison hier soir lorsque le drame s’est produit. « Quand nous sommes arrivés dans la rue, la police avait barré l’accès. Une policière m’a alors appris que mon père était décédé. Elle m’a expliqué qu’il avait menacé ses collègues avec un objet indéterminé. Je ne comprends pas comment il est possible de tirer sur quelqu’un, comme cela, à cinq reprises : ils ne lui ont laissé aucune chance ».
« On nous a dit que les policiers avaient utilisé un taser, et que cela n’aurait pas fonctionné. Mais pourquoi ne lui ont-ils pas tiré dans les jambes ? Ce sont des policiers très entraînés. Nous sommes tous sous le choc. Nous ne comprenons pas », explique encore un autre proche de la victime. « Pour l’instant, nous n’avons eu accès qu’à très peu d’informations. Nous allons tout faire pour connaître la vérité. Pour savoir ce qui s’est réellement passé », reprend le fils du quinquagénaire.
0h30 : Un habitant de la commune d’Echirolles a été abattu de cinq balles par la police, ce vendredi en début de soirée, a appris ce soir le Dauphiné Libéré, qui s’est rendu sur place. Selon les premiers éléments de l’enquête, deux équipages de la sécurité publique sont intervenus pour un homme apparemment en état d’ivresse, qui venait de menacer un voisin avec une machette à la suite d’une altercation.
A l’arrivée des policiers, l’homme, qui se trouvait dans le jardin de son habitation, les aurait menacés avec une machette, puis aurait fiché cette machette dans le sol. « Il aurait alors pris un objet ressemblant à une arme de poing et l’aurait dirigé vers le groupe de policiers, qui avaient déployé deux boucliers balistiques », a indiqué Jean-Yves Coquillat, le procureur de la république de Grenoble, joint par le Dauphiné Libéré.
A cet instant, plusieurs policiers ont fait feu avec -au moins- une arme de poing et un fusil d’assaut, tuant l’homme âgé de 52 ans. Aucun élément complémentaire n’a été donné sur la nature exacte de l’objet pointé sur les policiers.
Selon le parquet, les cinq policiers présents ont été placés en garde à vue. « Il s’agit de mener une enquête objective, indépendamment de la polémique actuelle liée aux questions de police », a poursuivi le procureur, qui a saisi l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) et la PJ.
Un homme abattu à Echirolles, garde à vue des policiers levée
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN12T0I0
Samedi 29 octobre 2016 17h03
LYON (Reuters) - Le parquet de Grenoble a levé samedi après-midi la garde à vue de cinq policiers impliqués dans la mort d’un habitant d’Echirolles en banlieue de Grenoble (Isère), abattu vendredi soir lors d’une intervention des forces de l’ordre.
"L’enquête pour homicide volontaire, confiée à l’IGPN, (Inspection générale de la police nationale) ainsi qu’à la PJ se poursuit", a indiqué le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, à Reuters. Elle aura à déterminer la réalité de la légitime défense invoquée par les cinq policiers, a-t-il ajouté.
Selon les premiers éléments de l’enquête, deux équipages de la sécurité publique sont intervenus vendredi vers 20h00 dans un quartier d’Echirolles après avoir reçu un appel d’habitants se plaignant du trouble causé par l’un de leurs voisins, manifestement ivre et armé d’une machette.
En présence des forces de l’ordre, l’homme âgé de 52 ans aurait lancé sa machette sur le sol de son jardin avant de sortir une arme de poing et de viser les policiers qui lui faisaient face.
Les fonctionnaires de police auraient alors tiré, touchant l’homme à cinq reprises, et causant sa mort. L’arme de la victime s’est révélée être un pistolet d’alarme, sans munitions.
L’homme, qui n’était pas connu des forces de police, exerçait comme carrossier à la société des transports en commun de Grenoble.
(Catherine Lagrange, édité par Marine Pennetier)