VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > France - 28 octobre 2016 - La police exerce son droit de tuer

France - 28 octobre 2016 - La police exerce son droit de tuer

vendredi 4 novembre 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 29 octobre 2016).

Importante mise à jour du 4 novembre 2016. Lire plus bas.

Jean-Pierre Ferrara, un père de famille de 52 ans, a été exécuté par la police le soir du vendredi 28 octobre 2016 dans un quartier pavillonnaire à Echirolles, en Isère (38).

Au micro de RTL : Coralie, la veuve de l’homme abattu par les policiers, dénonce une « bavure policière », même si elle n’a pas assisté directement au drame. « Pour moi, c’est une bavure, une grosse bavure », affirme-t-elle. « Vous vous rendez compte cinq balles. Ils auraient pu le blesser, au lieu de le tuer directement », commente encore Coralie. Elle précise auprès de RTL que son mari « n’était pas un homme méchant » et qu’elle « ne croit pas » qu’il était en possession d’une arme : « Je sais ce qu’il y a chez moi. Ils ont cru voir. On peut en faire avec des "si" et des "là"… Il n’avait que 51 ans, il allait être grand-père en plus. On se retrouve quatre enfants et une femme toute seule à cause d’eux. Que justice soit faite ». Elle indique clairement qu’elle va porter plainte : « Je n’arrive pas à accepter qu’ils l’aient tué comme ça. Je vais porter plainte de toute façon, je ne vais pas laisser l’affaire comme ça ».

Note de do : Depuis des semaines la police manifeste pour obtenir le droit d’assassiner qui elle veut. Comme elle ne n’a pas encore vraiment obtenu ce droit, elle le prend !

Dauphiné Libéré, 29 octobre 2016, 13h40 : Les cinq policiers placés en garde à vue vendredi soir après la mort d’un quinquagénaire à Echirolles vont être laissés libres. « Leur garde à vue va être levée vers 14 heures », a déclaré Jean-Yves Coquillat, le procureur de la République de Grenoble.

Note de do : C’est bien normal que les flics assassins soient libres, puisqu’ils ont le droit de tuer !

Notes du 30 octobre 2016 sur la simultanéité des coups de feu de la flicaille :

1°) Tout le monde a pu entendre à la télé que les flics ont tiré 5 balles sur le mari de Coralie, une dans la tête et les autres dans le thorax, c’est-à-dire au coeur. Bref, ils visé pour tuer !

2°) Vous avez entendu aussi que ces 5 balles ont été tirées simultanément par les flics, qui veulent se servir de ce fait pour dire que ça prouve bien qu’ils ont ressenti au même moment que cet homme était dangereux. Ils veulent ainsi se servir de la simultanéité de leurs 5 coups de feu pour "prouver" leur innocence. En réalité, la simultanéité des coups de feu ne prouve pas du tout leur innocence ; elle prouve qu’ils ont tous tiré en même temps : à l’instant même où ils en ont reçu l’ordre !

Importante mise à jour du 4 novembre 2016 :

On en sait un peu plus sur cet assassinat. Il s’agit au départ d’un simple probléme de voisinage. Jean-Pierre Ferrara la victime, avait simplement décidé à 19 h 30 de faire un barbecue dans son jardin, ce qui a déplu à son voisin le plus proche, qui a appelé les flics.

Alors que ce père de famille, coupait du bois avec sa machette, deux brigades de la bac, sont intervenues sur place, en tenue de combat, avec boucliers et fusils d’assaut.

Personne ne sait ce qui s’est passé. Monsieur Ferrara a été abattu comme un chien dans son jardin, et ensuite les flics ont bouclé le secteur et se sont livrés durant 5 heures a une perquisition du domicile de la victime.

Ils ont eu tout le temps de maquiller ce crime, en acte de légitime défense, en déposant une arme sur les lieux !!! La famille est formelle, il n’y a jamais eu d’arme chez eux, c’est désormais parole contre parole et quant on sait ce que vaut la parole d’un flic pour la justice, il ne restera à ces pauvres gens, que les yeux pour pleurer.


Isère : cinq policiers en garde à vue après avoir abattu par balles un forcené

http://www.leparisien.fr/faits-dive…

29 octobre 2016, 8h34 | MAJ : 29 octobre 2016, 12h58

Leparisien.fr avec AFP

Un homme de 51 ans a été tué par balles vendredi soir dans un quartier pavillonnaire par des policiers à Echirolles (Isère).

avure ou légitime défense ? Un homme âgé de 51 ans, qui menaçait son voisin avec une machette, a été abattu par des policiers, vendredi soir, à Echirolles (Isère), selon les informations du Dauphiné Libéré. Les circonstances de la fusillade restent à éclaircir. Cinq policiers ont été placés en garde à vue vendredi vers 21 heures dans le cadre de cette affaire et l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie par le procureur de le République de Grenoble. Il s’agit de déterminer si les fonctionnaires ont bien agi dans le cadre de la légitime défense.

Selon le quotidien régional, les policiers sont appelés vendredi en début de soirée, vers 20 heures, pour un différend assez violent entre voisins à Echirolles, commune de la banlieue de Grenoble. A leur arrivée sur les lieux de l’altercation, les deux équipages de la police, membres de la brigade anti-criminalité (BAC) et de la section d’intervention, se retrouvent face à un homme en état d’ivresse, « excité » et armé d’une machette dans son jardin.

Ce dernier les menace alors avec sa machette, avant de pointer un objet vers les forces de l’ordre, comme l’explique le procureur Jean-Yves Coquillat : « Il aurait alors pris un objet ressemblant à une arme de poing et l’aurait dirigé vers le groupe de policiers, qui avaient déployé deux boucliers balistiques ». France Info assure que l’individu a visé les policiers avec un pistolet d’alarme qu’il avait dissimulé dans son pantalon.

Il aurait « sorti une arme de derrière son dos »

Selon le parquet de Grenoble, l’homme « après avoir posé sa machette », aurait menacé les policiers avec une « arme sortie de derrière son dos ». Les fonctionnaires de police ont fait feu à ce moment. « Les cinq policiers en colonne derrière deux boucliers balistiques ont alors fait feu avec un fusil d’assaut HK G36 et au moins un pistolet automatique, dont chacun était équipé » détaille Jean-Yves Coquillat.

Selon RTL, l’homme, qui était connu des services de police, a été touché de cinq balles, dont une qui l’aurait touché à la tête. Il aurait été tué sur le coup. Une autopsie a été ordonnée « pour déterminer la trajectoire » des balles précise Jean-Yves Coquillat. Le procureur a décidé de placer cinq policiers en garde à vue car « de nombreux éléments demandent à être établis et il s’agit de mener une enquête objective, indépendamment de la polémique actuelle », en référence aux récentes manifestations de policiers protestant contre le manque de moyens et le « laxisme » de la justice.

Les cinq fonctionnaires de la sécurité publique ont été placés en garde à vue vendredi vers 21 heures. (Photo : AFP/ JEAN-PIERRE CLATOT.)

Les cinq policiers auditionnés par l’IGPN de Lyon

Les cinq policiers étaient auditionnés samedi matin par l’IGPN de Lyon. « L’enquête a bien avancé avec l’audition d’un témoin. Ils sont fatigués, car la nuit a été longue, mais sereins sur leur intervention », a déclaré Valérie Mourier, secrétaire départementale du syndicat Alliance. « On espère qu’ils seront libérés en début d’après-midi pour qu’ils puissent aller se reposer », a-t-elle ajouté.

Samedi matin, la rue pavillonnaire où s’est déroulée la fusillade était toujours bouclée par les forces de l’ordre. Absente lors du drame, la famille de la victime, un père de quatre enfants, carrossier dans les Transports en commun grenoblois (TAG), n’a pu regagner son domicile qu’en début de matinée. « Mon père était un bon père de famille, un homme sans histoire, un bon vivant », a déclaré aux médias présents l’un des fils, encore sous le choc et qui n’a pas donné son nom. Il assuré que la famille allait porter plainte.

Sa veuve dénonce « une bavure »

Au micro de RTL, Coralie, la veuve de l’homme abattu par les policiers, dénonce une « bavure policière », même si elle n’a pas assisté directement au drame. « Pour moi, c’est une bavure, une grosse bavure », affirme-t-elle. « Vous vous rendez compte cinq balles. Ils auraient pu le blesser, au lieu de le tuer directement », commente encore Coralie. Elle précise auprès de RTL que son mari « n’était pas un homme méchant » et qu’elle « ne croit pas » qu’il était en possession d’une arme : « Je sais ce qu’il y a chez moi. Ils ont cru voir. On peut en faire avec des "si" et des "là"… Il n’avait que 51 ans, il allait être grand-père en plus. On se retrouve quatre enfants et une femme toute seule à cause d’eux. Que justice soit faite ». Elle indique clairement qu’elle va porter plainte : « Je n’arrive pas à accepter qu’ils l’aient tué comme ça. Je vais porter plainte de toute façon, je ne vais pas laisser l’affaire comme ça ».

Mais pour les syndicats de police la « légitime défense » ne fait « aucun doute » : « Lorsque collectivement, cinq policiers, qui sont face à un individu dangereux, tirent en même temps, c’est qu’ils n’ont aucun doute sur le fait qu’il va faire usage de son arme et qu’il va tirer sur l’un d’entre eux », a déclaré Daniel Chomette, secrétaire général du syndicat SGP police-FO. « C’est de l’ordre d’une fraction de seconde. Les policiers sont dans un état de stress et de vigilance absolue dans ces situations. La légitime défense était proportionnée et simultanée, en riposte », a ajouté le syndicaliste. « Il y a des témoins. Nous sommes confiants ».


Un homme abattu à Echirolles : la garde à vue des policiers levée par le parquet

http://www.ledauphine.com/isere-sud…

Par Denis MASLIAH | Publié le 29/10/2016 à 13:40

13h40 : Les cinq policiers placés en garde à vue vendredi soir après la mort d’un quinquagénaire à Echirolles vont être laissés libres. « Leur garde à vue va être levée vers 14 heures », a déclaré au Dauphiné Libéré Jean-Yves Coquillat, le procureur de la République de Grenoble. « L’enquête pour homicide volontaire va se poursuivre sous le contrôle du parquet dans le cadre de la flagrance », indique également le magistrat. « Nous allons travailler sur la balistique, sur l’arme de la personne décédée, et poursuivre nos investigations sur le scénario des faits », a confié M. Coquillat. Le travail des enquêteurs de l’IGPN et de la PJ va également consister à déterminer l’existence de la légitime défense, notamment à travers la notion de proportionnalité de la riposte des policiers face à la menace représentée par le quinquagénaire.

12h50 : Un rassemblement silencieux "de soutien" aux policiers placés en garde à vue vient d’avoir lieu devant l’hôtel de police de Grenoble, auquel ont participé plusieurs dizaines de policiers. "Il s’agit d’un cas d’école de légitime défense. Le fait que les cinq policiers aient eu la même réaction en faisant feu au même moment sur un homme qui les braquait avec une arme à feu dont ils ne savaient rien est très révélateur. Ils ont eu un acte de défense qui était nécessaire. Si le légitime défense n’existe pas dans un cas comme celui-là, elle n’existera jamais", vient de déclarer au Dauphiné Libéré Me Levy-Soussan, avocat des cinq policiers en garde à vue.

12h25 : Selon le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, un "petit pistolet d’alarme a été retrouvé sur les lieux". Il s’agirait de l’arme avec laquelle l’homme a menacé les policiers avant qu’ils n’ouvrent le feu sur lui. Le drame s’est produit à 19 h 45, alors que la nuit etait tombée. Toujours selon le parquet, les gardes à vue se poursuivent.

11 heures : « Mon père était un bon père de famille. Un homme sans histoires, qui n’avait aucun antécédent judiciaire ». Dévasté par les événements survenus vendredi soir, le fils du quinquagénaire qui a trouvé la mort, abattu de cinq balles par la police, vient d’indiquer qu’il s’apprêtait, lui et sa famille, à porter plainte. « A ma connaissance, il n’avait pas d’arme à la maison. C’était un bon vivant, il aimait rire et partager et nous n’avions jamais entendu parler de conflit de voisinage en ce qui le concerne ». Père de quatre enfants, il travaillait au service carrosserie de la Sémitag, la régie des transports en commun de l’agglomération grenobloise. Selon le fils du quinquagénaire, ce dernier était seul à la maison hier soir lorsque le drame s’est produit. « Quand nous sommes arrivés dans la rue, la police avait barré l’accès. Une policière m’a alors appris que mon père était décédé. Elle m’a expliqué qu’il avait menacé ses collègues avec un objet indéterminé. Je ne comprends pas comment il est possible de tirer sur quelqu’un, comme cela, à cinq reprises : ils ne lui ont laissé aucune chance ».

« On nous a dit que les policiers avaient utilisé un taser, et que cela n’aurait pas fonctionné. Mais pourquoi ne lui ont-ils pas tiré dans les jambes ? Ce sont des policiers très entraînés. Nous sommes tous sous le choc. Nous ne comprenons pas », explique encore un autre proche de la victime. « Pour l’instant, nous n’avons eu accès qu’à très peu d’informations. Nous allons tout faire pour connaître la vérité. Pour savoir ce qui s’est réellement passé », reprend le fils du quinquagénaire.

0h30 : Un habitant de la commune d’Echirolles a été abattu de cinq balles par la police, ce vendredi en début de soirée, a appris ce soir le Dauphiné Libéré, qui s’est rendu sur place. Selon les premiers éléments de l’enquête, deux équipages de la sécurité publique sont intervenus pour un homme apparemment en état d’ivresse, qui venait de menacer un voisin avec une machette à la suite d’une altercation.

A l’arrivée des policiers, l’homme, qui se trouvait dans le jardin de son habitation, les aurait menacés avec une machette, puis aurait fiché cette machette dans le sol. « Il aurait alors pris un objet ressemblant à une arme de poing et l’aurait dirigé vers le groupe de policiers, qui avaient déployé deux boucliers balistiques », a indiqué Jean-Yves Coquillat, le procureur de la république de Grenoble, joint par le Dauphiné Libéré.

A cet instant, plusieurs policiers ont fait feu avec -au moins- une arme de poing et un fusil d’assaut, tuant l’homme âgé de 52 ans. Aucun élément complémentaire n’a été donné sur la nature exacte de l’objet pointé sur les policiers.

Selon le parquet, les cinq policiers présents ont été placés en garde à vue. « Il s’agit de mener une enquête objective, indépendamment de la polémique actuelle liée aux questions de police », a poursuivi le procureur, qui a saisi l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) et la PJ.


Un homme abattu à Echirolles, garde à vue des policiers levée

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN12T0I0

Samedi 29 octobre 2016 17h03

LYON (Reuters) - Le parquet de Grenoble a levé samedi après-midi la garde à vue de cinq policiers impliqués dans la mort d’un habitant d’Echirolles en banlieue de Grenoble (Isère), abattu vendredi soir lors d’une intervention des forces de l’ordre.

"L’enquête pour homicide volontaire, confiée à l’IGPN, (Inspection générale de la police nationale) ainsi qu’à la PJ se poursuit", a indiqué le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, à Reuters. Elle aura à déterminer la réalité de la légitime défense invoquée par les cinq policiers, a-t-il ajouté.

Selon les premiers éléments de l’enquête, deux équipages de la sécurité publique sont intervenus vendredi vers 20h00 dans un quartier d’Echirolles après avoir reçu un appel d’habitants se plaignant du trouble causé par l’un de leurs voisins, manifestement ivre et armé d’une machette.

En présence des forces de l’ordre, l’homme âgé de 52 ans aurait lancé sa machette sur le sol de son jardin avant de sortir une arme de poing et de viser les policiers qui lui faisaient face.

Les fonctionnaires de police auraient alors tiré, touchant l’homme à cinq reprises, et causant sa mort. L’arme de la victime s’est révélée être un pistolet d’alarme, sans munitions.

L’homme, qui n’était pas connu des forces de police, exerçait comme carrossier à la société des transports en commun de Grenoble.

(Catherine Lagrange, édité par Marine Pennetier)

Wissam el-Yamni - FLICS ! FASCISTES ! ASSASSINS ! (vidéo 35’’) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article4813

Le témoignage de son père

Wissam el-Yamni assassiné par la police à coup de satons !

Enregistré au Soir 3 Auvergne du Mardi 10 janvier 2012 à 22h45.

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

Ça s’est passé à Clermont-Ferrand. Tabassé à mort et jeté aux chiens par la police dans la nuit du 31 décembre au 1° janvier 2012, Wissam est décédé le 9 janvier 2012. Souvenir, hommage et Analyse…

Cliquer ici pour l’article, les autres vidéos et les commentaires.

Rien n’a changé depuis Papon !

Le massacre d’au moins 200 Algériens à Paris le 17 octobre 1961 :

Papon, dès le 2 octobre 1961, avait demandé aux policiers de tirer les premiers lorsqu’ils se sentaient "menacés" (sic) : « Vous serez couverts, je vous en donne ma parole »… Suit cette phrase par laquelle Papon à la fois signe par avance le crime et réduit à néant ses contre-vérités ultérieures sur de prétendus "règlements de comptes" internes au FLN : « D’ailleurs, ajoute-t-il, lorsque vous prévenez l’état-major qu’un Nord-Africain est abattu, le patron qui se rend sur les lieux a tout ce qu’il faut pour que le Nord-Africain ait une arme sur lui ».

http://mai68.org/spip/spip.php?article4561

10 Messages de forum

  • Quand je pense qu’on nous a dit que Mitterrand avait supprimé la peine de mort !

  • en principe en matiére de de droit quand tu es chez toi, dérrière des grilles, dans ton jardin, donc une propriété privée, tu es en principe libre de faire ce que tu veux, tu peux piccoler, jouer avec une machette et dire de ton voisin que c’est un con !!!

    il semblerait encore aujourd’hui que plus rien ne soit désormais possible, sans risquer de te faire assassiner, pour un simple trouble à l’ordre public

    Depuis longtemps nous sommes prévenus, les crimes commis par la police sont tous impunis, donc il ne faut plus s’étonner que dans les cités, se soient les victimes qui tirent les premiers et le phénomène va s’étendre en légitime défense généralisée, cet assassinat est la preuve, que les citoyen doivent se protéger de ces barbares !!!

  • France - 28 octobre 2016 - La police exerce son droit de tuer 4 novembre 2016 11:24, par echirolles

    On en sait un peu plus sur cet assassinat. Il s’agit au départ d’un simple probléme de voisinage. Jean Pierre Ferrara la victime, avait simplement décidé à 19 h 30 de faire un barbecue dans son jardin, ce qui a déplu à son voisin le plus proche, qui a appelé les flics.

    Alors que ce père de famille, coupait du bois avec sa machette, deux brigades de la bac, sont intervues sur place, en tenue de combat, avec boucliers et fusils d’assaut.

    Personne ne sait ce qui s’est passé. Monsieur Ferrara a été abattu comme un chien dans son jardin et ensuite les flics ont bouclé le secteur et se sont livrés durant 5 heures a une perquisition du domicile de la victime.

    ils ont eu tout le temps de maquiller ce crime, en acte de légitime défense, en déposant une arme sur les lieux !!! La famille est formelle, il n’y a jamais eu d’arme chez eux, c’est désormais parole contre parole et quant on sait ce que vaut la parole d’un flic pour la justice, il ne restera à ces pauvres gens, que les yeux pour pleurer.

    • Salut,

      Je te remercie beaucoup pour ce très important commentaire. Je l’ai rajouté dans l’article en tant qu’importante mise à jour du 4 novembre 2016. Et j’ai remis l’article tout en haut de la page principale du site.

      Je souhaite bon courage à la famille Ferrara. Elle ne peut pas laisser pas passer ça comme ça. Il faut qu’elle se batte d’autant plus fort que depuis des semaines les flics n’arrêtent pas de manifester pour obtenir un droit total de vie ou de mort.

      J’ai déjà dit que cette histoire m’avait rappelé les paroles de Papon en 1961 : « D’ailleurs, ajoute-t-il, lorsque vous prévenez l’état-major qu’un Nord-Africain est abattu, le patron qui se rend sur les lieux a tout ce qu’il faut pour que le Nord-Africain ait une arme sur lui ».

      Mais cela rappelle aussi le coup monté par la police contre les Irlandais de Vincennes en 1982 :

      Le 28 août 1982, alors que la France est encore sous le coup de l’attentat de la rue des Rosiers, un communiqué de l’Élysée fait savoir que « des arrestations jugées importantes ont été opérées dans les milieux du terrorisme international ».

      Les "terroristes" en question sont trois Irlandais installés à Vincennes : Michael Plunkett, Stephen King et Mary Reid.

      Plus tard, il s’avéra que les preuves contre eux étaient fausses : les armes soit-disant "trouvées" dans leur appartement lors d’une perquisition menée par le capitaine Barril et le commandant Prouteau avaient en fait été amenées là par Barril et Prouteau eux-mêmes !

      Bien à toi,
      do
      http://mai68.org

      Article complet sur les Irlandais de Vincennes :

      http://mai68.org/spip/spip.php?article8191

  • La famille de l’homme abattu veut une enquête indépendante

    http://www.ledauphine.com/isere-sud…

    Par Fabrice MARGAILLAN | Publié le 04/11/2016 à 06:05

    La mort de Jean-Pierre Ferrara, cet homme de 52 ans abattu par des policiers grenoblois, dans la soirée de vendredi dernier, à Échirolles, a déjà fait couler beaucoup d’encre. Et, à en croire Me Gallo, saisi par la famille de la victime pour défendre leurs intérêts, cela n’est pas terminé.

    Le pénaliste grenoblois s’est en effet insurgé contre le traitement judiciaire de cette affaire. « Ce que je déplore dans ce dossier, c’est que d’emblée, on semble présumer la légitime défense. Mais la légitime défense ne se présume pas, elle se prouve. À ma connaissance, le droit de tuer n’a pas encore été institué pour les policiers… Et je regrette que le parquet n’ait pas encore ouvert une information judiciaire pour meurtre dans cette affaire. La famille a le sentiment que tout se fait en catimini, dans son dos. Et ce n’est pas bon pour la justice », estime l’avocat.

    Joint par téléphone, l’avocat des policiers, Me Levy-Soussan, a expliqué que ses clients n’avaient rien à craindre de la saisine d’un juge d’instruction et de l’ouverture d’une information judiciaire.

    • Le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, a classé sans suite l’enquête menée après la mort de Jean-Pierre Ferrara, cet homme de 52 ans tué par des policiers le soir du 28 octobre dernier dans son jardin à Echirolles.

      Les policiers avaient été appelés sur les lieux pour un homme apparemment ivre et très agité qui menaçait ses voisins avec une arme.

      « L’enquête extrêmement minutieuse effectuée par les policiers de l’IGPN de Lyon a confirmé l’état de légitime défense dans lequel les policiers se trouvaient au moment des faits », a indiqué le procureur de la République en précisant que « les déclarations multiples, les constatations et les expertises effectuées, notamment sur le défunt qui présentait un taux de 2,54 grammes d’alcool par litre de sang, ont confirmé qu’il avait braqué une arme de poing sur les policiers. Arme qui n’était, certes, pas létale mais ça, les policiers ne pouvaient pas le savoir. En conséquence, ces policiers se sont sentis menacés de mort et ont tiré avec un fusil d’assaut, trois pistolets automatiques et un taser ».

      L’autopsie a établi que Jean-Pierre Ferrara avait été atteint de trois projectiles dont un s’est révélé mortel.

      Jean-Yves Coquillat a également indiqué qu’il était possible que Jean-Pierre Ferrara ait aussi tiré sur les policiers de façon quasi concomitante. « Un témoin l’affirme en effet et, en examinant l’arme de M. Ferrara, on s’est aperçu que quatre cartouches étaient percutées. Mais on ne peut pas savoir de façon formelle depuis quand elles l’étaient… ».

      La décision du parquet a été notifiée à la famille, laquelle avait déposé plainte pour « homicide ». Celle-ci peut encore déposer une plainte avec constitution de partie civile devant le doyen des juges d’instruction afin d’obtenir l’ouverture d’une information judiciaire.

  • France - 28 octobre 2016 - La police exerce son droit de tuer 4 novembre 2016 19:46, par echirolles suite

    Qui seront les témoins ? Le voisin probablement Front National qui a appelé les flics, et dont le balcon surplombe le barbecue des Ferrara ? Voisin qui s’est peut-être réjoui de la mort de ce "métèque" qui n’a pas un nom français, et qui en plus a fait quatre mômes qu’il déteste et qui lui polluent son environnement ultra-nationaliste depuis toujours ? !

    Voilà les témoins qui seront présentés à la justice, des nazis encore des nazis !!!

    Regardez, sur google maps, la configuration des lieux à Echirolles. Vous verrez la maison du voisin-témoin, y a pas photo, entre la maison des Ferrara et sa baraque de bourge bien "français de souche" ! Tu flaires tout de suite le témoin faut-cul qui va accréditer la thése de la légitime défense : il aura certainement vu un revolver, lui, c’est sûr !!!

    • Salut,

      Je suis désolé, je me suis senti obligé de modifier un peu ton message. Il était bien trop violent. Il aurait été vraiment contreproductif.

      Cependant, de la façon dont je l’ai modifié, on comprend ce que tu voulais dire, mais sans les inconvénients.

      Attention : face à la justice, les Ferrara devront savoir être mesurés, même si c’est très difficile. Je comprends leur colère, mais s’ils ne savent pas la retenir suffisamment, cela se retournera contre eux.

      C’est-à-dire qu’il faut faire comprendre ce qu’on veut dire, mais sans se laisser emporter, et en le disant de façon à être à peu près inattaquable.

      Savoir se retenir sera certainement bien plus important face à la justice que sur mon site.

      Amicalement,
      do
      http://mai68.org

  • Le 6 novembre un homme de 36 ans a été abattu par des gendarmes dans la nuit de samedi à dimanche à Briis-sous-Forges (Essonne) après avoir tenté, avec plusieurs complices, d’arracher un distributeur automatique de billets (DAB).

    L’arrivée des gendarmes de la brigade de Limours a surpris les voleurs. « Le conducteur tente alors de prendre la fuite, quatre coups de feu sont alors tirés par les forces de l’ordre, précise le parquet. Un des tirs touche le conducteur qui réussit pourtant à fuir avec ses complices à bord. _ 
    Quelques minutes plus tard, la voiture des fuyards est retrouvée au bord d’une route. Derrière le volant, le chauffeur atteint par le tir des gendarmes est mort.

  • France - 28 octobre 2016 - La police exerce son droit de tuer 9 novembre 2016 11:03, par Délation légalisée

    DÉLIBÉRATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL 15/02/2016
    MISE EN PLACE DU DISPOSITIF DE LA « PARTICIPATION CITOYENNE _ » AVEC LA GENDARMERIE DE LIMOURS, SUR LA BASE D’UN VOLONTARIAT DÉVELOPPÉ PAR LA COMMUNE

    Monsieur le Maire indique que la Gendarmerie de Limours propose aux communes qui le souhaitent de signer un protocole de « participation citoyenne ». Ce dispositif a pour but de lutter contre les phénomènes de
    délinquance par l’application d’une approche territoriale de la sécurité.

    La connaissance par la population de son territoire et par conséquent des phénomènes de délinquance susceptibles de s’y produire permet de développer un mode d’action novateur d’information des forces de l’ordre.

    Empruntant la forme d’un réseau de solidarités de voisinage structuré autour d’habitants-relais d’une même rue ou d’un même quartier, le dispositif doit permettre d’alerter la gendarmerie de tout événement suspect ou de tout fait de nature à troubler la sécurité des personnes et des biens dont ils seraient les témoins.

    Bien entendu, ce dispositif n’a pas vocation à se substituer à l’action de la gendarmerie. Parmi les rôles assignés au Maire dans le cadre de ce dispositif, il est chargé de proposer à la gendarmerie une liste de « volontaires » regroupés autour d’un « coordonnateur ». Cette liste est validée en tout ou partie par la gendarmerie.

    Ce dispositif de « participation citoyenne » de la gendarmerie, la société « 
    Voisins vigilants » propose une prestation complémentaire et des outils techniques pour permettre aux habitants de communiquer entre eux et de remonter des informations par SMS. une démarche communale : dans laquelle la mairie adhère au dispositif, moyennant une cotisation annuelle de 800 € TTC/an.

    Le conseil municipal, après avoir délibéré à 16 voix pour et 3 abstentions DÉCIDE de s’inscrire dans le dispositif « participation citoyenne » proposé par la Gendarmerie de Limours, en commençant par développer un réseau d’habitants volontaires

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0