VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > Quand l’armée américaine tue des journalistes de Reuters (vidéo (...)

Quand l’armée américaine tue des journalistes de Reuters (vidéo 18’)

vendredi 22 janvier 2016 (Date de rédaction antérieure : 6 avril 2010).

Par MryEmery : http://twitter.com/MryEmery

http://www.lepost.fr/article/2010/0…

Regardez cette vidéo. Vous allez y voir des soldats américains, en 2007, ouvrir le feu sur un journaliste et un employé de Reuters - à leur décharge, non identifiables clairement - et sur l’ambulance qui vient récupérer les corps.

Attention, ceci n’est pas un jeu vidéo, mais la dure réalité

Cliquez sur l’image pour voir cette vidéo de 18 minutes.

La question de la bavure donc.

Pour info, après des demandes de Reuters, l’Armée américaine a enquêté. Les conclusions sont : "the actions of the soldiers were in accordance with the law of armed conflict and its own "Rules of Engagement"." (Les actions des soldats coïncide avec les règles d’engagement").

Bref, circulez, y’a rien à voir. Sauf cette vidéo…

4 Messages de forum

  • Des Oradours en Afghanistan financés par nos impôts :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article370

  • Reporters Sans Frontières sur la bavure US en Irak : "Les Américains ont la gâchette facile"

    http://www.lepost.fr/article/2010/0…

    "C’est rare d’assister en temps réel à l’assassinat de journalistes." Jean-François Julliard, secrétaire général de Reporters Sans Frontières, ne mâche pas ses mots quand il évoque la vidéo de la bavure de l’armée américaine en Irak.

    Ce document, révélé lundi par le site indépendant Wikileaks, montre comment des soldats ont tué une dizaine de civils, dont un photographe de l’agence Reuters et son assistant, qu’ils avaient pris pour des insurgés en juillet 2007. Depuis leurs hélicos, les militaires ont cru que les appareils photo portés en bandoulière étaient des kalachnikovs.

    Après avoir nié être à l’origine de la mort des civils, le Pentagone avait fini par reconnaître la bavure, soulignant que le photographe n’était pas reconnaissable comme tel puisqu’il ne portait pas de gilet, comme le rappelle le Time.

    Mais la vidéo relance l’affaire, et le débat sur la reconnaissance des civils en terrain de guerre.

    "Le fait de le voir en image est assez éloquent sur la manière dont les soldats américains considèrent les civils. Il n’y a aucune précaution", insiste le n°1 de RSF.

    Sur Le Post, Jean-François Julliard, secrétaire général de RSF, réclame des "sanctions" contre les militaires impliqués dans cette bavure et s’indigne du sort des civils en terrain de guerre.


    Le dérapage selon vous, c’est la bavure ou la couverture de l’armée, qui avait nié dans un premier temps avoir tué les civils ?

    "Le vrai dérapage, c’est qu’il n’y ait pas plus d’identification des cibles que ça. Quand on voit la vidéo, aucun élément ne laisse penser qu’ils [les cibles, ndlr] vont passer à l’acte. Les militaires américains savent qu’il y a des civils dans la rue, des journalistes sur le terrain. L’armée américaine est un peu légère pour identifier les cibles potentielles. Ils ont la gâchette facile."

    Ça arrive souvent, dans le journalisme de guerre, que les appareils photo soient confondus avec des armes ?

    "Souvent, non, mais ça arrive parfois. Des militaires nous ont souvent dit que de loin, une caméra pouvait passer pour un lance-roquettes. En 2003, deux journalistes ont été tués par des tirs de char sur l’hôtel Palestine, à Bagdad. Le commandant du char avait expliqué qu’il avait vu des gens tirer des roquettes. En fait, c’est le cameraman qui le visait, tout simplement."

    Comptez-vous donner suite à cette histoire, porter plainte par exemple ? Savez-vous ce qu’il en est pour Reuters ?

    "Reuters avait choisi de clore le dossier après avoir obtenu des excuses du Pentagone [l’agence n’a d’ailleurs pas blamé l’armée américaine dans sa réaction, après la publication de la vidéo, ndlr]. Nous étions allés plus loin à l’époque, en demandant des sanctions contre les militaires qui avaient tiré et la hiérarchie qui leur avait donné l’autorisation. Nous n’avons jamais eu de réponse."

    Avec la diffusion de la vidéo, allez-vous relancer le processus ?

    "Oui, dès sa diffusion, nous avons demandé à l’administration américaine de relancer l’enquête, et que des sanctions soient prises."

    Quel genre de sanction attendez-vous ?

    "Des sanctions militaires, pénales. Le tribunal décidera ce qu’il faut faire. Malheureusement, ce genre d’affaire se termine souvent par un non-lieu, car les conclusions de l’enquête affirment que les militaires se sont trompés mais n’ont pas manqué au règlement d’engagement."

  • vu la vidéo… c’est pire que des meurtres dûs à une bavure. Il s’agit d’assassinats avec préméditation ! Les militaires n’étaient aucunement menaçés, ils n’étaient pas en train de combattre. Ils ont visé et abattu froidement des gens qui marchaient en bas. C’est affreux…

  • Les soldats américains ne sont pas chez eux en Irak, ni en Afghanistan, ni au Pakistan : qu’ils quittent ces pays !

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0