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Candidature communiste : les faits sont têtus !

mercredi 16 novembre 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 16 novembre 2016).

Les communistes doivent réfléchir : leur effacement au profit de Jean Luc Mélenchon en 2012 a accéléré la disparition du PCF du paysage politique national ; notre recul en forces organisées et électorales est depuis continu. Faut-il en rajouter en renouvelant pour les présidentielles 2017 une opération aussi néfaste ?


Candidature communiste : les faits sont têtus !

http://lepcf.fr/spip.php?page=article&id_article=3417

Mardi 15 novembre 2016, par Marie-Christine Burricand

Depuis que la conférence nationale du PCF a placé le choix de la candidature communiste en tête, nous assistons à un sérieux enfumage par l’équipe dirigeante visant à cacher ce qui s’est vraiment passé et à décourager les partisans de la candidature communiste.

Le vote très majoritaire de la résolution est systématiquement mis en avant pour faire passer au second plan le vote de la conférence nationale qui s’est prononcée à 55,69 % pour l’option 2, malgré la prise de position de dernière heure du secrétaire national en faveur de Mélenchon. Ce résultat n’est pas rien et c’est une indication qu’il faut donner aux communistes !

De la même manière, les partisans du « tout sauf une candidature communiste » se répandent sur le caractère "retirable" de la proposition, sans expliquer que le soutien à Mélenchon est lui aussi "retirable", et bien plus facilement encore. N’ayant pas été désigné par les communistes, il s’agit non de retirer une candidature mais un simple soutien !

Enfin, les rumeurs sur les candidats possibles brouillent les cartes, notamment sur la candidature Chassaigne, comme s’il fallait absolument laisser croire qu’André Chassaigne ne serait pas le candidat de la direction nationale, alors que sa prise de position en faveur de la candidature, l’annonce de sa disponibilité pour cette bataille ont évidemment rassuré ceux qui se demandaient comment faire si aucun dirigeant ne voulait affronter une telle bataille.

Et puis, la pédagogie de la peur se met en route, sur le thème du « nous sommes trop faibles pour porter une candidature ».

Pour inacceptable que soit une telle attitude, elle traduit d’abord la déception de ceux qui ont choisi « tout sauf une candidature communiste », l’absence de dynamique du soutien à Mélenchon. Ces manœuvres en recul pour affaiblir la décision de la conférence nationale et peser par découragement sur le vote à venir des communistes ne doivent pas nous impressionner.

D’ailleurs, cette attitude révèle en creux la nature du soutien à Mélenchon pour ce qu’elle est, un choix de faiblesse, difficile à justifier. Certes des camarades défendent cette candidature pour des raisons stratégiques, et c’était déjà le cas au congrès, celle de la reconstruction d’une nouvelle force de la gauche de la gauche dans laquelle le PCF s’intègrerait, disparaissant sous la forme parti. Mais le plus grand nombre de ceux qui s’y rallient, le font faute de mieux, parce qu’ils pensent que le PCF n’a plus la force de mener sa propre bataille, idée entretenue depuis plusieurs années par nos dirigeants.

Ces camarades doivent réfléchir : notre effacement au profit de Jean Luc Mélenchon en 2012 a accéléré notre disparition du paysage politique national ; notre recul en forces organisées et électorales est depuis continu. Faut-il en rajouter en renouvelant une opération aussi néfaste ?

Le climat autour de la candidature communiste à la conférence nationale était à l’offensive et au rassemblement.

Ce n’est pas son retrait possible qui passionnait les intervenants mais plutôt la détermination à la faire avancer jusqu’au bout parce qu’elle représente une vraie chance pour l’avenir. Peut-on prétendre reconstruire la gauche sans travailler à la remontée de l’influence du PCF ? Non, et poser une candidature communiste aux présidentielles c’est affronter cette question et chercher à la résoudre. L’élection de Trump aux Etats-Unis montre qu’aucune personnalité, aussi présidentiable soit-elle, ne peut battre le FN sans que les idées et l’organisation révolutionnaire ne progressent dans le pays.

Peut on prétendre exister et nous développer comme grand parti national et passer notre tour une nouvelle fois à la présidentielle ? Les délégués ont répondu NON affirmant une candidature non pas identitaire mais existentielle pour le PCF et la gauche.

Qu’est ce qui aidera mieux nos candidats aux législatives ? Là aussi les délégués à la conférence nationale ont répondu la candidature PCF, tirant la leçon de 2012 et du caractère personnel et présidentiel de la France insoumise.

Personne n’a prétendu que la candidature communiste serait facile. Mais, c’est le seul chemin aujourd’hui qui laisse ouvert l’avenir du PCF et d’une gauche bien à gauche .

C’est aussi mettre en action la capacité de rassemblement des communistes et de leurs élus, car nous n’avons aucun complexe à avoir de ce point de vue, ni envers les partis groupusculaires d’extrême gauche, ni envers le mouvement « made in présidentielle » France insoumise, encore moins envers un parti socialiste déconsidéré par sa politique gouvernementale et les compromis locaux qui l’accompagnent.

Choisir la candidature communiste, c’est choisir de faire l’effort d’une bataille nationale, militants, candidats aux législatives et candidat à la présidentielle ensemble, c’est s’appuyer sur nos forces organisées, donc travailler à leur renforcement, c’est créer les conditions d’une bataille de masse dans la rencontre avec la population.

Choisir la candidature communiste, c’est construire en se confrontant à la réalité l’unité des communistes

Portons sans complexe la candidature communiste. La conférence nationale a entrouvert la porte, ouvrons là en grand. Plus le vote en faveur de la candidature communiste sera important, plus cette candidature sera renforcée dans le PCF comme dans le pays. Ténacité, conviction et volonté de rassembler doivent nous guider jusqu’au bout !

France - 5 novembre 2016 - L’arriviste Mélenchon l’a dans l’cul, le PCF refuse de se suicider !

http://mai68.org/spip/spip.php?article11567

Reuters : Les délégués nationaux du Parti communiste français se sont prononcés samedi contre un ralliement à la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle de 2017. L’option du soutien à Jean-Luc Mélenchon a recueilli 44,31% des voix des délégués, contre 53,69% des voix pour l’option d’une candidature indépendante.

Note de do : Je n’aime pas Mélenchon !

Mélenchon est parti tout seul il y a longtemps vers la présidentielle 2017 sans aucunement demander l’avis de ses partenaires de 2012. Plus qu’un coup de bluff, c’était une tentative de coup d’État au sein de la gauche de la gauche. C’est loupé grâce au PCF, et c’est tant mieux !

En effet :

En 2009, lors qu’un journaliste lui demandait à la télévision ce qu’il pensait des grèves, Mélenchon a répondu : « Les grèves, moi, je m’en fous ! ce qui compte, c’est de voter (sous-entendu : pour moi) ! » Et bien ça, je ne pardonne pas ! Car ce qui compte, c’est la grève, et PAS les élections !

En 1992, il a voté et fait voter "Oui" à l’Euro, et donc à l’Europe. Certes en 2005, il a fait voter "NON" au référendum sur la constitution de l’Europe. Il a dit qu’en 1992, il s’était trompé. Mais, soit il s’était effectivement trompé et c’est un crétin politique, et il n’a pas sa place dans une élection présidentielle ; soit il nous prend pour des cons et nous manipule à fond ! je veux pas de ce mec !

Lorsqu’il a fallu voter pour ou contre la continuation de la guerre sarkozyste en Libye, non seulement Mélenchions a voté "Oui", ce qui est un crime de guerre, c’est le cas de le dire, impardonnable ; mais, en plus, il s’en est justifié dans un premier temps en tentant de faire croire que le PCF aussi avait voté "Oui" ! il a fallu que le PCF démente et dise que, lui, le PCF, il avait voté NON à la guerre !

On peut résumer le double septennat de Mitterrand à ceci : avant Mitterrand, le PCF faisait 15% et Le Pen 1% ; juste après le départ de Mitterrand, Le Pen faisait 15% et le PCF 1%.

Depuis le congrès de Tour en 1920, les "socialistes" n’ont cessé de tout faire pour détruire le parti communiste. Je n’oublie pas que Mélenchon vient du PS !

Mélenchon est non seulement un arriviste, c’est aussi un sous-marin du PS dont le but est la destrution totale du PCF. C’est pourquoi je dis que les cadres du PCF ont bien fait de refuser de se ranger derrière lui. Cela aurait été un suicide.

Par ailleurs Mélenchon est un puritain qui veut nous dire ce qu’on doit manger, comment on doit baiser, etc.

À BAS MÉLENCHON !

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France - Dédé Chassaigne sera-t-il le candidat du PCF aux Présidentielles 2017 ? (vidéo 1’59)

http://mai68.org/spip/spip.php?article11572

Le PCF ne soutient pas Mélenchon !

Enregistré au Soir 3 du 6 novembre 2016 vers 01h15

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

Mélenchions est un général sans troupe

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2 Messages de forum

  • Avec son QUINOA bio et sa niaiserie sentimentale animaliste JLM me fait profondément … même si cela lui a apporté le soutien de Brigitte. Cependant le PCF me parait parfois tout aussi pénible.
    Les députés communistes ont TOUS voté POUR l’ETAT d’URGENCE, Dédé CHASSAIGNE en tête… D’autre part le PCF veut désigner un candidat provisoire qui se DESISTERA si MONTEBOURDE gagne la primaire socialiste et ne se maintiendrait donc, si VALLS gagne, que pour piquer 2 ou 3 % des voix à JLM et garantir au PS un score supérieur à celui de JLM (CAMBADELIS les remerciera).
    Alors chiche ! OUI à un candidat COMMUNISTE, charismatique, orateur puissant, formé pour faire face aux mass-media et jouer avec, pas compromis par une approbation de l’état d’urgence, capable de ringardiser JLM, …etc…

  • Le candidat (ou la candidate) communiste idéal devra ressembler à Alain BADIOU (prestance, culture, charisme) MAIS, pour qu’il pulvérise JLM, il faudra restructurer le PCF, et réaffirmer le PROGRAMME COMMUNISTE = dictature démocratique du PROLETARIT et de l’ensemble des classes DOMINEES-EXPLOITEES, lutte des classes à outrance, internationalisme prolétarien… Mais aussi : indiquer une voie pour préparer cette REVOLUTION SOCIALISTE qui ne sera possible QUE si les communistes prennent le pouvoir dans les 4 plus grands pays d’EUROPE ( ALLEMAGNE, ESPAGNE, FRANCE et ITALIE)…

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