Le pouvoir fait tout pour qu’on ait peur des médicaments (vidéos 14’’ et 3’21)

Les exploiteurs ne sont jamais assez riches. Aussi, pour s’enrichir encore plus, ils ne veulent plus nous soigner gratuitement. C’est ainsi que la sécu qui, originellement, remboursait à 75% presque tous les médicaments, les rembourse aujourd’hui à un taux bien moins élevé. Mais, cela n’a pas été suffisant. Ils ont fait en sorte que de plus en plus de médicaments cessent d’être remboursés. Certains médicaments géniaux ont même disparu à cause de ça. Par exemple, l’excellente crème Betnéval Néomycine n’existe plus et tous les équivalents ont disparu aussi !

Il y a quelques années, peu après avoir été élu à la présidence de la République, Hollande avait dit qu’il allait rapidement dérembourser encore toute une série de médicaments. quelques mois plus tard, il ne l’avait toujours pas fait. Au lieu de ça, il y a eu plein de trucs qui sont passés à la télévision afin qu’on ait peur des médicaments. Ce qui revient au même que de détruire encore un peu plus la sécurité sociale, puisque si les gens ont peur des médicaments, alors ils se soignent moins, et ça fait ça de moins à rembourser.

Le 17 novembre 2016, à la télévision, sur France 2, il y a carrément eu une soirée totalement consacrée à faire en sorte que tout le monde ait très peur des médicaments. Cela a commencé par un film où un gosse fait un AVC à cause d’un médicament, et où tout le mal possible est dit dans ce film des médicaments en général, et où une seule fois il a été dit que tous les médicaments ne sont pas à proscrire. Une seule fois pendant trente seconde à l’intérieur de tout un film de propagande contre les médicaments. Mais une fois tout de même afin de paraître objectif ! Ah ! l’objectivité !

Ensuite, il y a eu un "débat" où, sous prétexte de vouloir éviter les accidents médicaux, tout le mal possible des médicaments a été dit. Jusqu’à dire que le rhume n’était pas une maladie et qu’il n’y avait par conséquent pas à le soigner, qu’il était une réaction normale de l’organisme.

Pourquoi ne pas dire carrément que les maladies n’existent pas, et que leurs symptômes ne sont qu’une réaction normale de l’organisme ?

Par exemple, de même que le rhume est une réaction normal de l’organisme mis en présence d’un virus du rhume, le SIDA est une réaction normale de l’organisme quand il est envahi par le HIV ; donc, il n’y a pas plus de raison de soigner le SIDA que le rhume ! Et encore moins de gaspiller de l’argent dans la recherche sur le SIDA ! C’est sûr qu’avec de telles affirmations, le pouvoir va bientôt pouvoir supprimer en totalité la sécurité sociale. Cela fera vachement de fric d’économisé pour la classe dominante. Le rêve, quoi !

Mais, me direz-vous, l’extrait que je vous ai montré du débat n’est qu’un extrait sorti de son contexte. Voici donc l’extrait ci-dessus replacé dans son contexte :

Vers la fin de son discours, ce médecin regrette que l’on prescrive des médicaments à des gens bien portants afin de leur éviter de tomber malade. Il s’agit essentiellement des vaccins, même s’il ne prononce pas le mot.

Pour rappel, le vaccin de la variole a fait disparaître cette très grave maladie de la surface non-militaire de la planète. Et ce n’est qu’un exemple de l’indispensabilité des vaccins ! Avez-vous rencontré une personne ayant par exemple attrapé une polyo (qu’elle aurait évitée si elle avait été vaccinée) ?

Ce "docteur" Grunberg va jusqu’à conclure son discours en osant prétendre que le rhume n’est pas une maladie et qu’il n’y a par conséquent pas à le soigner !

Au commencement de son intervention, le Docteur Grunberg avoue lui-même qu’il est très influençable, puisqu’il nous dit qu’auparavant, il suffisait qu’il ait reçu un visiteur médical, venu lui faire de la publicité, pour qu’il se mette à prescrire un médicament dont il savait très bien qu’il était mauvais. Et ce, même si le visiteur médical n’avait pas réussi à le faire changer d’avis sur le médicament en question !

Ensuite, ce même docteur nous explique qu’il a décidé de se laisser influencer par une revue qui fait de la propagande contre les médicaments, mais que cette revue a tout à fait raison et que son influence est tout à fait bénéfique ; puisque, dorénavant, il prescrit beaucoup moins de médicaments qu’auparavant. On sent bien qu’il regrette d’en prescrire encore un peu et qu’il pense que le médecin idéal est celui qui n’en prescrit jamais.

On se demande même s’il ne faudrait pas, finalement, supprimer tous les médecins, et ne garder que les psychanalystes, puisqu’eux ont le grand mérite de ne jamais délivrer d’ordonnance !