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Les frontières de la Syrie quand la France s’en est emparée avec les accords de Sykes-Picot qu’elle a signé en 1917

mardi 22 novembre 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 22 novembre 2016).

Remarques de do :

On constate qu’à l’origine le Liban faisait partie de la Syrie, et que la séparation survenue plus tard est artificielle, dans le style diviser pour mieux régner.

Mais en plus, on voit qu’à l’époque la France avait déjà séparé artificiellement Alep de Damas. Cette séparation ayant disparu avec l’indépendance de la Syrie, l’impérialisme occidental essaie aujourd’hui de la reconstituer avec ses hommes demain de DAECH.


Zones d’influence

https://assawra.blogspot.fr/2016/11/zones-dinfluence.html

Lundi 21 novembre 2016

La Syrie mandataire. L’État du Grand Liban est en vert.

Cliquer sur l’image pour l’agrandir

— Dis-moi…
— oui ?
— d’où vient le Liban ?
— du Grand Liban
— et le Grand Liban ?
— de la Syrie
— et d’où vient la Syrie ?
— laquelle… la Grande ou la Petite ?
— …!?

Al Faraby
Mardi, 22 novembre 2016

À l’issue de la Première guerre mondiale, le Mont-Liban se retrouve dans la zone d’influence française, telle que définie par les accords secrets de Sykes-Picot entre La France et la Grande-Bretagne. La zone française sera découpée en deux États : la Syrie, et le Grand Liban (l’actuel Liban).

L’État du Grand Liban était un État autonome qui faisait partie de la Syrie (alors administrée par la France sous un régime de Mandat de la Société des Nations) entre 1920 et 1926 et qui prit le nom de République Libanaise en 1926.

Les frontières géographiques du « Grand Liban » correspondent à celles du Liban actuel.

En 1941, l’invasion de la Syrie et du Liban par les Alliés entraîne l’élimination des autorités françaises vichystes. Sous la pression des Britanniques, les représentants de la France libre donnent leur accord de principe pour l’indépendance de la Syrie et du Liban, mais tentent de maintenir le contrôle français.

En août 1943, le chrétien maronite Béchara el-Khoury s’entend avec d’autres notables comme le musulman sunnite Riyad es-Solh pour partager le pouvoir entre les communautés, la présidence de la République étant réservée aux maronites, la présidence du conseil aux sunnites, et la présidence de la Chambre aux chiites.

Béchara el-Khoury, élu président de la République le 21 septembre 1943, s’affirme aussitôt comme un adversaire résolu du mandat français.

Le Haut-Commissaire Jean Helleu, nommé par la France libre représentant au Levant, s’oppose à la modification de la constitution : la Chambre de Beyrouth passe outre et abolit le mandat français en novembre.

Le 11 novembre 1943, Helleu fait arrêter Béchara el-Khoury et le chef du gouvernement Riyad es-Solh. Des manifestations violentes éclatent dans tout le pays.

Le Haut-Commissaire Georges Catroux est envoyé d’urgence à Beyrouth pour rétablir le statu quo.

Le 22 novembre 1943, les Autorités françaises remettent en liberté les dirigeants politiques prisonniers et acceptent le principe de l’indépendance. C’est la date anniversaire que les Libanais ont retenue pour fêter l’indépendance du pays.

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