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Pays Basque - 18 décembre 2016 - La destruction des armes d’ETA empêchée par les polices française et espagnole

dimanche 18 décembre 2016, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 18 décembre 2016).

Injustice contre les Basques faiseurs de paix

Enregistré sur France 3 le 17 décembre 2016 après 19h29

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

Regardez à la fin de la vidéo l’odieux ministre Bruno Leroux regretter que les Basques arrêtent la lutte armée. Le pouvoir n’est pas content, car il voulait garder ETA en réserve pour pouvoir commanditer un jour ou l’autre du terrorisme et l’attribuer ensuite à ETA. Une fois ETA désarmé, ce genre de manipulation sera bien plus difficile.


La destruction des armes d’ETA empêchée par les polices française et espagnole

http://mediabask.naiz.eus/eu/info_m…

Mediabask|2016/12/16 23:36|2 iruzkin Eguneratua : 2016/12/17 10:45

EUSKAL HERRIA

Michel Tubiana, Michel Berhocoirigoin et Jean-Noël Etcheverry ont adressé un courrier à MEDIABASK dans lequel ils expliquent leur implication dans la destruction de l’arsenal d’ETA. Action interrompue par une opération policière à Louhossoa.

Une opération policière est en cours ce vendredi soir au Pays Basque Nord, dans la commune de Louhossoa. Ces événements interviennent alors que la rédaction de MEDIABAK a reçu différents documents de la part des personnes interpellées. Michel Tubiana, Jean-Noël Etcheverry, dit "Txetx" et Michel Berhocoirigoin y affirment vouloir "enclencher le processus de désarmement de l’organisation armée [ETA, ndlr.], et procéder à la destruction d’un premier stock d’armes".

Depuis le 3 octobre 2016, ces trois personnes très connues au Pays Basque ont décidé de s’engager dans le processus de désarmement de l’ETA. Ils précisent n’avoir "aucun lien ni subordination avec [elle]". Jean-Noël Etcheverry est un militant des luttes écologiques et non violentes, Michel Berhocoirigoin, une figure du syndicalisme agricole et ancien président de Euskal Herriko Laborantza Ganbara et Michel Tubiana le président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme. Ces personnalités font l’objet d’une opération policière sur le lieu même où ils procédaient à la destruction d’une partie de l’arsenal de l’ETA. La liste de ce matériel "correspond à environ 15% de l’arsenal mis sous scellé de l’ETA", écrivent-ils.

Leur courrier est intitulé "La société civile a pris ses responsabilités et a déclenché le démantèlement de l’arsenal militaire de l’ETA – Opération policière en cours pour entraver cette initiative". Ils justifient leur action par leur volonté de "contribuer à un avenir sans violence et démocratique pour le Pays Basque", pour lequel le désarmement serait "une condition incontournable". Ils soulignent "cette situation absurde, où l’organisation armée veut remettre les armes à un Etat qui refuse que cela soit possible". Ils appellent ensuite "la société civile et tous les élus à se rassembler immédiatement et en masse, dans un esprit totalement pacifique, pour soutenir la nécessité d’un désarmement ordonné et contrôlé".

MEDIABASK publie ici le courrier reçu, signé des trois individus qui ont été arrêtés lors de cette opération policière :

http://mediabask.naiz.eus/media/ass…

Sauvegarde :

http://mai68.org/spip/IMG/pdf/Basqu…

LES BASQUES SONT BASQUES

17 mai 2001 : Malgré ses manipulations du terrorisme « basque », et malgré des alliances politiques apparemment contre nature, l’État espagnol n’a toujours pas vaincu les Basques.

Vous aurez aussi dans cet article toute la vérité sur l’opération "Guernica", qui a permis à Franco de prendre et de conserver le pouvoir :

http://mai68.org/spip/spip.php?article3990

La dictature franquiste se fonda sur le mensonge de Guernica (Pays Basque)

http://mai68.org/spip/spip.php?article2369

Il fallait que dans leur ensemble les Espagnols croient que c’étaient les anarchistes qui avaient commis un horrible et grandiose attentat terroriste à Guernica, afin de justifier la dictature franquiste : « La dictature franquiste est là pour éviter que les anarchistes recommencent ce qu’ils ont fait à Guernica ! »

Cliquer ici pour l’article et les commentaires

2 Messages de forum

  • Confusion autour d’une opération anti-ETA

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN14609Y?sp=true

    Samedi 17 décembre 2016 12h26

    BORDEAUX, France (Reuters) - Cinq personnes ont été arrêtées et des armes et explosifs saisis vendredi soir près de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), dans une opération conjointe de la police française et de la Garde civile espagnole, sur laquelle plane une grande confusion.

    Contrairement à ce qui avait été dit dans un premier temps de source proche de l’enquête, l’ancien président de la Ligue des Droits de l’Homme, Michel Tubiana ne fait pas partie des personnes interpellées.

    Le ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, parle dans un communiqué de "cinq individus en relation avec l’organisation terroriste ETA" et d’un "nouveau coup dur" porté à celle-ci.

    Ces cinq personnes, en garde à vue à la prison de Bayonne où elles sont interrogées par des agents de la sous-direction anti-terroriste de la police (SDAT) et de la direction de la sécurité intérieure (DGSI), appartiennent à la société civile, précise-t-on de source judiciaire.

    Il s’agit notamment du dirigeant du mouvement écologiste basque Bizi, Jean-Noël Etcheverry, et de celui de la chambre d’agriculture du Pays Basque, une structure militante locale, Michel Berhocoirigoin.

    Selon des sources proches de l’enquête, les trois autres personnes sont un producteur de vin et deux journalistes, dont une jeune femme, à laquelle appartient la maison de Louhossoa dans laquelle les arrestations ont eu lieu.

    Leurs proches assurent que leur intention était de détruire les armes et les explosifs réunis dans cette maison, pour donner un coup de pouce à un processus de négociations en panne entre l’ETA et les autorités espagnoles et françaises.

    DÉSARMER ETA

    "On se trouve en présence non pas d’une grande opération anti-terroriste mais d’une opération de communication face à des gens qui, en raison du blocage du processus de paix par les gouvernements espagnol et français, se proposent de détruire du matériel militaire et de le donner aux autorités", a ainsi expliqué à Reuters Michel Tubiana.

    C’est "tout le contraire d’une manifestation de complicité ou d’action en lien avec une quelconque entreprise terroriste", a ajouté l’ancien président de la LDH, lui-même partie prenante de cette initiative.

    Michel Tubiana, Jean-Noël Etcheverry et Michel Berhocoirigoin ont expliqué leur démarche dans un courrier diffusé vendredi par le site internet basque Mediabask.

    "Nous, membres de la société civile, n’ayant aucun lien ni subordination avec l’ETA, avons décidé d’enclencher le processus de désarmement de l’organisation armée et de procéder à la destruction d’un premier stock d’armes", écrivent-ils.

    Mediabask, qui accuse les polices française et espagnole d’avoir empêché la destruction de ces armes en intervenant à Louhossoa, publie également un échange de courriers dans lequel l’ETA approuve la démarche consistant à déléguer à la société civile "la responsabilité politique du désarmement".

    L’organisation séparatiste basque a annoncé en octobre 2011 son abandon définitif de la lutte armée, après quatre décennies d’attaques et d’attentats qui ont fait plus de 800 morts. Mais aucun accord n’a été trouvé jusqu’ici sur les modalités de son désarmement, avec les autorités espagnoles et françaises.

    INCERTITUDE SUR LE NOMBRE D’ARMES

    L’ETA "souhaite désarmer" mais, "à toutes les démarches en direction des gouvernements espagnol et français, il a été opposé une fin de non recevoir", déclare Michel Tubiana.

    Les éléments fournis à ce stade sur les armes et explosifs retrouvés dans la maison de Louhossoa divergent également.

    Michel Tubiana, Jean-Noël Etcheverry et Michel Berhocoirigoin font état de "15% de l’arsenal mis sous scellé par l’ETA". Une source policière parle de 80 à 90%.

    Parallèlement à l’audition des cinq personnes en garde à vue, la police technique et scientifique procède à l’inventaire de ces armes et à leur examen pour voir si certaines d’entre elles ont servi dans des attentats.

    Selon une source policière, les cinq personnes arrêtées pourraient être poursuivies pour destruction de preuves.

    C’est le parquet anti-terroriste de Paris qui est chargé de ce dossier, précise-t-on de source judiciaire.

    La CFDT Pays Basque a dénoncé des "arrestations arbitraires" et un coup porté au rôle de médiateur de la société civile.

    Un appel à manifester samedi après-midi à Bayonne contre l’intervention de la police et ces arrestations a été lancé.

    Dans son communiqué, le ministre de l’Intérieur établit un lien entre l’opération de vendredi, la découverte le 12 octobre d’une cache d’armes en forêt de Compiègne et l’arrestation le 5 novembre, à Ascain (Pyrénées-Atlantiques), du chef présumé de l’appareil militaire d’ETA et de "deux de ses complices".

    (Service France et Claude Canellas, édité par Emmanuel Jarry)

  • ETA-Madrid-Paris… qui veut la paix ? qui préfère la guerre ?

    Xarlo

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