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Le Pen - 5 janvier 2017 - Soupçons de fraude du FN à Strasbourg

jeudi 5 janvier 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 5 janvier 2017).

Conclusion : Le FN, qui cherche à passer pour une oie blanche, est tout aussi pourri que les grand partis.


Nouvelle étape sur les soupçons de fraude du FN à Strasbourg

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN14P0UA

Jeudi 5 janvier 2017 10h49

PARIS (Reuters) - Une information judiciaire a été ouverte le 15 décembre 2016 par le parquet de Paris dans l’enquête sur les soupçons de fraude relative à l’emploi d’assistants parlementaires du Front national au Parlement européen, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

L’information judiciaire a été ouverte "contre personne non dénommée, des chefs d’abus de confiance et recul d’abus de confiance, escroqueries en bande organisée, faux et usage de faux, et travail dissimulé", a précisé cette source.

Le Parlement européen avait annoncé en mars 2015 avoir saisi l’Office européen de lutte antifraude (Olaf) à propos d’irrégularités concernant une vingtaine d’assistants des eurodéputés FN.

"On aurait dû commencer par la procédure en France, qui va nous permettre de nous expliquer", a réagi Wallerand de Saint-Just, trésorier du FN, joint au téléphone par Reuters.

"On est évidemment en face d’une entreprise détestable de la présidence du Parlement européen", a ajouté le trésorier, selon qui la formation n’a pas eu recours à des employés fictifs à Strasbourg.

A la suite du signalement du Parlement, le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire et effectué une vague de perquisitions en 2015 et 2016 au siège du FN et au domicile et dans les bureaux de Jean-Marie Le Pen.

L’Olaf soupçonne Marine Le Pen d’avoir fait payer les salaires de deux assistants par le Parlement européen alors qu’ils travaillaient en réalité pour le parti.

Fin octobre, l’avocat de la présidente du FN, Marcel Ceccaldi, avait dénoncé une "manoeuvre politique" de certains dirigeants européens à l’approche de l’élection présidentielle française et avait affirmé vouloir porter l’affaire devant la Cour de justice de l’Union européenne.

(Marine Pennetier, avec Gérard Bon et Simon Carraud, édité par Yves Clarisse)

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