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« Gauche » de l’arnaque ou Gauche prolétarienne ? La question de volonté politique… !

lundi 30 janvier 2017

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Démagogie du "revenu universel", manipulation médiatique à grande échelle à l’appui, l’enfumage du "socialiste de gauche" Hamon à réussi au delà de toute attente à renflouer le grand magasin failli des illusions perdues qu’est devenu le PS…

Le projet "revenu universel" est incontestablement, de l’avis même de tous les "experts médiatiques" la marchandise vedette de cette vitrine "réenchantée" par le spectacle du pantin Hamon, dernier bateleur ressorti des coulisses pour cette foire d’empoigne.

Mais la caractéristique essentielle d’une arnaque réussie, comme celle de Benoit Hamon, jusqu’à présent, c’est de donner l’illusion de répondre à un besoin. Et avec la crise, le besoin est grand, et porte même précisément sur l’essentiel, le moyen de survivre à la précarité.

Faire accepter la précarité, et payer la paix sociale le moins cher possible, et voire même, extraire encore un profit de ce "nouveau contrat social", tel est la problématique du système capitaliste.

De même, les arnaques les plus réussie et quasiment "imprenables" sont celles où les victimes adhèrent d’elles même au système qui les dépouille, habilement persuadées qu’elles s’y retrouveront positivement, au final.

Dans ce processus, la parole médiatique, faite de complicité "experte" et de "contradicteurs" qui accréditent eux-même l’idée en défendant des options ouvertement hostiles aux victimes, comme la tristement fameuse "loi El Khomri", cette parole achève de "créer l’ambiance" dans laquelle les victimes se trouvent mises en confiance et foncent d’elles mêmes vers le piège…!

Et ainsi le phénomène "Fillon de gauche", l’outsider que l’on avait soit-disant "pas vu venir" peut fonctionner jusqu’au bout, jusqu’à propulser une marionnette de plus sur le devant de la scène, au point d’en faire un "présidentiable crédible" de plus, après Fillon lui-même, Macron, et les autres marionnettes, plus anciennes, dont les ficelles usées n’arrivent plus à duper un public assez nombreux.

A quoi bon ce trop plein, serait-on tenté de s’interroger… Mais la caractérisation première du phénomène, comme "Fillon de gauche", donne déjà la réponse : le système n’a jamais de trop de ces roues de secours, gonflées de prétentions tellement surfaites qu’elles font "pschitt" au moindre accroc politique, et sans une alternative toute prête, le "vide" politique pourrait amener la fin des chimères et des illusions médiatiques qui tiennent le chaland en attente "respectueuse", loin de toute vindicte un tant soit peu rebelle, sinon révolutionnaire…

Après l’épisode "malencontreux" de la loi El Khomri, qui avait un instant menacé de réveiller les consciences de classe laborieusement endormies par plusieurs décennies de propagande populiste et sociale-fascisante, trouver un moyen de renouer l’adhésion populaire à une "alternative" bidon était une nécessité…

C’est, pour l’instant, chose faite, semble-t-il.

Un piège anti-social, celui de la Loi El Khomri, pouvait donc en cacher un autre, encore plus efficace et mieux dissimulé, le prétendu "revenu universel", pour nous faire "accepter" la précarité comme un état "normal" de la société "moderne" !

Le tour de passe-passe est d’autant plus réussi que l’adhésion première à ce plan de misère organisée vient des soit-disant "forces contestataires de gauche" qui avaient pris prétexte du mouvement populaire contre la Loi El Khomri pour avancer en douce leur camelote "utopiste" dans les assemblées formellement très "démocratiques" type "nuit debout" et autres…

Carton plein, donc, pour les manipulateurs issus de la petite bourgeoisie "contestataire" et de la bobocratie en mal de reconnaissance auprès des élites du système.

Que faire face à ces déferlantes multiples ? Après le national-populisme Lepéniste, après la vague "manif pour tous" recyclée dans le "Fillonisme", la vaguelette "Macroniste" dans les starting-blocks, voici la vague du plus vague, le "revenu universel"…

Une résistance sociale réelle est-elle encore possible, dans ces conditions ? Une gauche véritablement prolétarienne peut-elle se reconstruire et trouver enfin sa voie politique vers une issue anticapitaliste, seule capable de mettre fin à cette course au précipice à laquelle nous convie hypocritement le système en crise ?

C’est la seule question politique qui vaille.

C’est la question de volonté politique.

"Là où il y a une volonté, il y a un chemin" nous disait Lénine.

Encore faut-il trouver le bon.

  Incontestablement, il existe une volonté, émanant d’une partie importante du capitalisme mondialisé, d’imposer une "nouvelle paix sociale" reposant sur l’acceptation passive, par les peuples, d’une misère organisée "rationnellement" et stabilisée à un niveau de survie très faible, via le "revenu universel". Benoît Hamon s’en est fait le porte parole en France.

  Les prolétaires doivent-ils rentrer en négociations et marchandages pour "aménager" ce confinement dans la précarité ?

  Alors que le principe n’en est pas le partage du travail, mais bien le partage et la mutualisation de la misère, aux dépends de tout ce qui reste encore des droits sociaux hérités des luttes sociales passées.

  Il ne s’agit pas non plus de s’arc-bouter défensivement sur des compromis sociaux qui ont fait leur temps et constituent des impasses, mais bien d’ouvrir la voie d’un nouveau partage du travail, tenant compte aussi bien des moyens modernes de production que des nouveaux moyens de communication, d’information et d’échanges, permettant une gestion démocratique, répondant aux besoins réels, ce qui exclut le principe même du capitalisme.

De cette conclusion il ressort qu’une conception véritablement socialiste du partage du travail, c’est d’abord le partage du temps de travail globalement nécessaire pour répondre aux besoins sociaux réels, et donc la durée moyenne individuelle de ce temps de travail ne peut pas être fixée de façon arbitraire.

Il est probable, et même évident, vu les moyens modernes de production, qu’elle soit très inférieure à ce qui se pratique actuellement sous le capitalisme, où certains sont surchargés de travail « rentabilisé » et d’autres rejetés dans la précarité et le chômage.

Cette revendication de partage du travail n’a donc aucun rapport avec le réformisme social-démocrate, ni avec sa dérive sociale-fasciste, en gestation autour du projet « revenu universel ».

Luniterre

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Sur le même thème, voir :

« Gauche » de l’arnaque ou Gauche prolétarienne ? Extraits du débat sur AGORAVOX

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/01/29/gauche-de-larnaque-ou-gauche-proletarienne-extraits-du-debat-sur-agoravox/

Hamon, 2e tour, Ou l’arnaque relookée… !

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/01/26/hamon-2e-tour-ou-larnaque-relookee/

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Source de l’article actuel :

Tribune Marxiste-Léniniste

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/01/30/gauche-de-larnaque-ou-gauche-proletarienne-la-question-de-volonte-politique/

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6 Messages de forum

  • Salut Luniterre,

    Tu dis : « le prétendu "revenu universel", pour nous faire "accepter" la précarité comme un état "normal" de la société "moderne" ! »

    Cependant, si ce "revenu universel" était donné sans condition à tous et à un niveau suffisant, il ne ferait pas accepter la précarité, il la supprimerait, tout simplement. Mais c’est sûr, 750 euros par mois, et encore pas tout de suite, et pas à tout le monde, c’est très loin d’être suffisant. Il faudrait au moins le double, et vraiment à tout le monde.

    Bien sûr, un revenu universel de 1500 ou 2000 Euros ne supprimerait pourtant pas le capitalisme. Pour cela, il faut une révolution digne de ce nom ; mais, comme cela fait des milliers d’années que nous attendons la révolution, un revenu universel digne de ce nom, permettant à celles et ceux qui couchent dans la rue et crèvent de faim, de se payer un logement correct et d’y remplir leur frigo, ce ne serait déjà pas si mal.

    Quant à dire qu’un revenu universel de 1800 Euros est une utopie irréalisable au sien de la société capitaliste actuelle, c’est faux. C’est parfaitement réalisable, car les riches sont vraiment riches. En voici la preuve par mai 68 :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article11988

    Pour réaliser effectivement une telle "utopie" de revenu universel suffisant pour supprimer la pauvreté, il suffit d’annuler la Loi Rothschild afin que l’État recouvre le droit de battre monnaie. Ensuite, émettre suffisament d’argent pour financer ces 1800 Euros mensuels pour chacun depuis la naissance jusqu’à la mort.

    Certes il en résultera une inflation. Mais QUI perdra de l’argent avec cette inflation ? ceux qui en ont : les riches ! Et à qui sera redistribuée cette richesse prise subtilement dans la poche des riches ? aux pauvres avec leurs 1800 Euros mensuels, en plus de leurs salaires normaux !

    Car une inflation bien menée, c’est Robin des bois, c’est prendre aux riches pour donner aux pauvres :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article3376

    Bien à toi,
    do
    http://mai68.org

    • Franchement, camarade, il semble que tu oublies quelques unes des caractéristiques basiques du capitalisme…

      __1_"Les riches sont riches"… Mais ils n’en ont jamais assez… C’est la principe même de l’accumulation… De plus, nous avons déjà examiné ce problème paradoxal de la baisse tendancielle du taux de profit, qui gouverne les choix sociaux et politiques actuels.

      _ https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/01/19/la-silicon-valley-vue-de-suisse-a-propos-du-revenu-universel-edition-remise-a-jour/

      https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/01/19/taux-de-profit-hausse-ou-baisse-tendancielle-une-reflexion-du-camarade-viriato/

      __2_ Ils n’ont donc pas envie d’en "lâcher une", pas la moindre tune, si possible, et s’il le font, c’est qu’ils espèrent s’y retrouver largement, au bout du compte…

      __3_Tel est déjà le cas, manifestement, du projet de "RU" en Ontario, Canada :

      _ https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/01/29/revenu-universel-pour-le-capital-cest-quoi/

      __4_ Mais surtout, ils se tirent des bourres entre eux, de façon impitoyable, et donc le coup de la "planche à billet", même si autrefois "autorisé", ce n’est pas bon du tout, pour eux, dans ce contexte de concurrence exacerbée…

      Et donc, ce n’est pas l’option choisie, même pour le RU-Hamon, qui combine "recyclage" des fonds sociaux existants, avec suppression des droits y afférents, et pression fiscale, difficilement gérable, et qui renverra donc à la suppression des derniers droits sociaux…

      Pour conclure ce bref rappel, c’est vrai que cette Révolution, c’est un peu comme l’Arlésienne, mais tout a été fait pour qu’il en soit ainsi, évidemment, avec beaucoup de complicités "de gauche"… Et ça continue…

      Néanmoins, la crise actuelle est tout de même originale en ce qu’elle est chronique et possède sa propre "dynamique" destructive structurée en profondeur par la "mondialisation" poussée à l’extrême, qui devient finalement une impasse.

      Le bazar ambiant en France tend à montrer que notre pays est déjà devenu le "maillon faible" parmi les "grandes" puissances occidentales.

      Les retournements "innattendus" de situations s’enchainent dans notre classe politique, reflets de cette impasse.

      Retourner cette situation en faveur du prolétariat, c’est aussi une question de volonté politique.

      Actuellement, elle ne semble plus exister.

      Mais ce n’est pas une fatalité.

      Vouloir "aménager" un RU substanciel, c’est simplement perdre du temps, pour un objectif chimérique, vu qu’ils ne lâcheront rien de plus…

      Alors que c’est le moment ou jamais d’attaquer le problème à la base.

      Même si ce n’est pas ta tasse de thé, la question de la valeur-travail est celle qui peut unir largement, sur le thème d’un partage répondant aux besoins sociaux réels et urgents, et non aux critères de profit capitaliste.

      Lorsque la masse se met en mouvement pour un objectif qui est profondément légitime, le paradigme de l’histoire est déjà changé… Les moyens et l’organisation se trouvent et se construisent en fonction.

      Le problème de la conscience politique est donc double :

      __définir et promouvoir l’objectif légitime en lieu et place des arnaques idéologiques et autres.

      __définir les moyens et l’organisation qui donneront la force d’aboutir à ce mouvement.

      Les deux démarches n’ont de sens qu’en lien entre les classes populaires, et en premier lieu, avec le prolétariat.

      Dans cette optique, toute contribution est bienvenue, et constitue un élément de l’unité.

      Bien à toi,

      Luniterre

      • Salut,

        Il est sûr que si le prolétariat n’établit pas un très solide rapport de force, il n’obtiendra jamais un revenu universel tel que je viens de le décrire. Les acquis de 1936 n’ont pas été dus à l’élection de Léon Blum, mais aux fameuses grèves.

        Ce sera évidemment pareil si Benoit Hamon est élu : s’il n’y a aucun rapport de force en faveur du prolétariat, ce sera encore autant la merde qu’aujourd’hui ; mais, s’il est élu, ce sera peut-être pris par le prolétariat comme un signal, exactement comme l’élection de Blum l’avait été en 1936.

        Quant à l’avaleur Travail de Sarkozy, Ségolène ou Valls, il est clair que je lui préfère de loin le droit à la paresse de Paul Lafargue, le gendre de Karl Marx :

        http://mai68.org/spip/spip.php?article4368

        Bien à toi,
        do
        http://mai68.org

  • Bonjour ?

    Le plein emploi c’est fini depuis 40 ans et je suis en 1er ligne depuis 1983.

    Le travail (subi) c’est la santé (pourrie) etc. Je connais, j’ai déjà donné, merci !… Et je suis au RSA coercitif, je veux au minimum un RSA Non coercitif et que les divers institutions répressives ne viennent plus me casser les burnes comme elles le font actuellement.

    Travail subi, Santé pourrie, Vie soumise.

    Chaque français est souverain, chaque française est souveraine alors exigeons un salaire à vie comme tous nos monarques de présidents républicains ou comme tous les faux boulots, de la Dame de mon Saigneur Fillon et des milliers d’autres qui vivent dans toutes structures hiérarchiques passées, présentes et à vomir.

    Exigeons un salaire à vie, un revenu universel décent pour nous permette de vivre et de faire LE véritable « travail » de notre émancipation, de faire une ou des activités choisies qui nous conviennent vraiment, pas celles que l’on nous impose depuis la naissance en attendant, la retraire et la mort.

    Plus de 11 millions de chômeurs en France en 2016… les 30 glorieuses (et les baby-boomers) étaient une exception historique, nous sommes depuis 40 ans dans la réalité du sans emploi et du productivisme à outrance. Dans les 20 années qui viennent avec les robots numériques, etc. La deuxième vague de robotisation qui défait le travail subi va accroitre le chômage et la précarité de même qu’elle touchera aussi le travail qualifié et hautement qualifié.

    • Bon, Hamon c’est bidon ? :

    Pour un revenu universel décent, oui c’est plus que probable.

    Pour un RSA non coercitif, peut être ? Mais souhaitons que non pour les divers exclus (les refusés de Mai 81 vs 83 comme mézigue) de notre société française car nous allons devenir de plus en plus nombreux. ( fini les départs en préretraite licenciement et autres gâteries, nombre de trimestres, etc.)

    Pour un RSA coercitif ( ou non ?) pour les 18 / 25 ans, non… c’est la seule « vision » du revenu universel non décent que Hamon (président) explique dans sa campagne publicitaire et qu’il tiendra probablement.

    • Rigolons avec Hamon :

    Rien que pour la Valls de El Blanco.

    C’est Mélenchon qui doit « s’étrangler et transpirer à froid » derrière les sourires de circonstances. Ah ! Le jeune con de socialo (mon ex parti pendant 1000 ans) il va me bouffer l’arrière train et chasser sur mes plates bandes, Moi ! Qui les avaient réservé rien que pour Moi, seulement … Vous, les gens voter pour moi, hein ! Vous, les gens.

    • Rêvons avec Hamon :

    Le PS, invention carriériste de Mitterrand (l’homme qui m’a tué puis après sa mort, la gauche pluriel « socialo / écolo / coco ») va enfin disparaitre se disloquer et renaitra un vrai socialisme progressiste mais surtout inventif.

    Dans sa chute disparaitra le PC et tous les faux partis communistes adorateurs de la fausse révolution bolchevique ainsi que ses leaders historiques éclairés et arrivistes qui gangrènent le communisme depuis qu’un train en 1917 pris un admirateur de Marx mais bien plus encore du pouvoir absolu pour être un réel communiste et qui exécuta sa doctrine sur l’autel de ses ambitions personnelles, aux financements étrangement occultés par ceux qui ne veulent pas voir la réalité, quitte à sacrifier la vie des générations à venir par intellectualisme doctrinaire même au crépuscule de leur vie.

    Bref, le peuple-classe assassiné pourra reprendre le cours de son histoire où il en fut spolié, soit avant 1914. Dans un renouveau du mouvement communiste, libertaire, anarchiste, écologiste, émancipateur de chacun et de chacune, de toutes et tous, de l’humanité mais dans sa diversité historique et culturelle ainsi que le respect de ses besoins et de son (ou ses) environnement géographique et naturel.

    • Cauchemardons avec Hamon :

    MLP/ FN présidente, travail obligatoire / travail, famille, patrie et dieu reconnaitra les miens. Ex : balayer les routes (en chantant le travail rend libre, d’ici jusqu’au prochain camp) comme prisonniers travailleurs en tenu pyjama à rayures et étoile (bleu, blanc, rouge ?) envers la nouvelle France éternelle ou exécutions sommaires pour l’éternité.

    Fillon / LR président, comme Sarkozy en pire qu’Holland, travail, famille, patrie ou les pauvres sont sur terre pour souffrir et dieu reconnaitra les siens.

    Macron président, à la gauche de Fillon et à la droite de Mitterrand. Au travail, oui ! Je jouis car je suis jeune et le monde est à moi …

    Hamon si vous votez / s’il est au 2e tour / si vous avez un bulletin ou une dent contre le FN, Fillon, Macron.

    Mélenchon si vous votez / s’il est au 2e tour / si vous avez un bulletin ou une dent contre le FN, Fillon, Macron.

    Pour les autres à moins d’un miracle, comme d’habitude ?

    Mais alors ? Que font les partis ou organisations communistes révolutionnaires lumineux, luminescents, étincelants, éclairants et surtout éclairés qui devraient être à la pointe de la pensée en direction d’une nouvelle société pour l’épanouissement de l’individu et du collectif (sans que ni l’un, ni l’autre ne s’étouffe mutuellement ou pire) et faire péter intellectuellement tous les tabous de notre très grise anti-société capitaliste.

    Par une myriade de couleurs culturelles, artistiques, philosophiques, activismes, politiques, musicales, littéraires, images, photos, dessins, films, documentaires, web/net, manifestations et toute l’immensité que je ne connais évidemment pas et venant du peuple-classe, pas du show-biz.

    Pour beaucoup ils préfèrent « chasser », discréditer, discriminer, incriminer : le salaire à vie ou le revenu universel décent, etc. Parce que pas assez révolutionnaire… Voir, même que les pauvres seraient des fainéants alors que des révolutionnaires feignants non ! Bien sûr ?

    Mais est-on un grand révolutionnaire quand on a légitimement un toit et un frigo plein, et qu’on ne risque pas de mourir de faim ou de froid aujourd’hui et maintenant ou demain matin, demain après-midi ou le soir, la nuit.

    Révolutionnaires qui depuis les ordonnances du 4 et 19 octobre 1945 création du régime général, « profitent » de la Sécurité Sociale.

    Est-ce révolutionnaire la Sécurité Sociale ?

    Et cette attitude de « profitation », est-ce vraiment révolutionnaire mes chers et tendres camarades

    Vive l’emploi 1

    Vive l’emploi 2

    Préambule de la Constitution de 1946, alinéas 10 et 11

    « La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement. Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence »

    • En fonction des réactions et de divers éléments du débat, je viens de modifier la conclusion de l’article, avec une "rallonge" qui en précise le sens :

      " Incontestablement, il existe une volonté, émanant d’une partie importante du capitalisme mondialisé, d’imposer une "nouvelle paix sociale" reposant sur l’acceptation passive, par les peuples, d’une misère organisée "rationnellement" et stabilisée à un niveau de survie très faible, via le "revenu universel". Benoît Hamon s’en est fait le porte parole en France.

      Les prolétaires doivent-ils rentrer en négociations et marchandages pour "aménager" ce confinement dans la précarité ?

      Alors que le principe n’en est pas le partage du travail, mais bien le partage et la mutualisation de la misère, aux dépends de tout ce qui reste encore des droits sociaux hérités des luttes sociales passées.

      Il ne s’agit pas non plus de s’arc-bouter défensivement sur des compromis sociaux qui ont fait leur temps et constituent des impasses, mais bien d’ouvrir la voie d’un nouveau partage du travail, tenant compte aussi bien des moyens modernes de production que des nouveaux moyens de communication, d’information et d’échanges, permettant une gestion démocratique, répondant aux besoins réels, ce qui exclut le principe même du capitalisme."

      Cette conclusion ne répond pas en détail, mais sur le fond, et il en ressort que le partage du travail, c’est d’abord le partage du temps de travail nécessaire pour répondre aux besoins sociaux réels, et donc la durée individuelle de ce temps de travail ne peut pas être fixée de façon arbitraire.

      Il est probable, et même évident, vu les moyens modernes de production, qu’elle est très inférieure à ce qui se pratique actuellement sous le capitalisme, où certains sont surchargés de travail "rentabilisé" et d’autres rejetés dans la précarité et le chômage.

      Cette revendication de partage du travail n’a donc aucun rapport avec le réformisme, avec ou sans RU.

      Luniterre

  • Et encore une petite "rallonge"…

    De cette conclusion il ressort qu’une conception véritablement socialiste du partage du travail, c’est d’abord le partage du temps de travail globalement nécessaire pour répondre aux besoins sociaux réels, et donc la durée moyenne individuelle de ce temps de travail ne peut pas être fixée de façon arbitraire.

    Il est probable, et même évident, vu les moyens modernes de production, qu’elle soit très inférieure à ce qui se pratique actuellement sous le capitalisme, où certains sont surchargés de travail « rentabilisé » et d’autres rejetés dans la précarité et le chômage.

    Cette revendication de partage du travail n’a donc aucun rapport avec le réformisme social-démocrate, ni avec sa dérive sociale-fasciste, en gestation autour du projet « revenu universel ».

    Cette rallonge, inspirée par mon post en réponse précédent, est donc le fruit de la confrontation avec les divers opinions exprimées ici, sur le blog VLR du camarade do.

    J’en ai donc tiré, avec la précédente, une version plus complète de cet article, actuellement à l’épreuve de la modération sur Agoravox…

    Quoi qu’il en advienne, merci à tous, pour cette confrontation utile.

    J’ai modifié également l’original, sur TML .

    Bien à vous tous,

    Luniterre

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