Après avoir détruit nos vallées avec leurs barrages hydroélectriques, ils veulent détruire nos montagnes avec leurs éoliennes industrielles !
INTRODUCTION
Avec ses barrages, le Cantal est largement autosuffisant en électricité pour ses 150 000 habitants. Les éoliennes qu’ils veulent nous imposer ne sont donc pas prévues pour fournir de l’électricité aux Cantaliens ; mais aux grandes villes, comme Paris.
On nous dit qu’avoir des éoliennes chez soi est un honneur ; et bien, leurs horreurs industrielles, ils n’ont qu’à les mettre à Paris, à Auteuil, à Neuilly, à Passy, aux Champs Élysées, rue de la Paix, dans le XVI°, sur la tour Eiffel, sur l’arc de triomphe, sur leur colonne Vendôme… mais pas dans le Cantal !
LES BARRAGES HYDROÉLECTRIQUES
Pour construire le barrage de Grandval, dans le Cantal, il a fallu détruire la vallée de la Truyère.
Quand ma mère était gamine, elle allait souvent à pieds, depuis Saint-Flour, jouer avec d’autres enfants aux alentours du viaduc de Garabit (*) construit par Gustave Eiffel (le même que celui de la célèbre tour de Paris). En famille, les habitants de Saint-Flour, les Sanflorains, allaient couramment à pieds vers Garabit (ça fait tout de même une quinzaine de bornes ! fallait être sacrément motivé. Faut croire que c’était joli !) pour pique-niquer le dimanche sur les berges de la Truyère, qui étaient sublimes avant qu’elles ne fussent détruites par le barrage de Grandval.
(*) D’ailleurs, avec d’autres enfants de Saint-Flour, ma mère, à l’âge de 13 ans, pour voir le paysage de haut, et pour le plaisir, passa d’une rive à l’autre de la rivierre en grimpant le long de l’arche de soutien du viaduc de Garabit.
La vallée fut noyée par la retenue d’eau et beaucoup d’habitants furent obligés de déménager. Et pas seulement ceux du village de Mallet qui fut totalement englouti.
Mon père m’a expliqué que pour faire accepter tous les déboires dus aux barrages hydroélectriques qu’on leur imposait, on avait dit aux Auvergnats qu’ils n’auraient jamais besoin de payer leur électricité. Que pour eux, ce serait gratuit. C’était comme d’habitude un mensonge du pouvoir.
La suite bientôt…
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