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L’ultime forfaiture du Capital - les banques ont délibérément provoqué la crise

dimanche 10 mai 2009, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 10 mai 2009).

http://www.agoravox.fr/actualites/e…

par Pierre JC Allard samedi 9 mai 2009

son site : http://www.nouvellesociete.org/

Nous avons des aveux. Sans noyade simulée, seulement la peur du naufrage annoncé. Les rats quittent le navire et disent tout…

Un dur coup, hier pour les « anticomplotistes ». Le Center for Public Integrity (CPI), par la voix de son directeur Bill Buzenberg, annonce que les banques qui prétendaient avoir été prises par surprises par la crise des surprimes qui a déclenché la faillite du système financier ont tout fait pour la provoquer en facilitant des prêts à très haut risque (AFP). Dont on ne pouvait raisonnablement s’attendre à ce qu’ils soient remboursés.

Le CPI met carrément la faute sur les agissements de 25 institutions financières. Ces institutions ont consenti à elles seules 72% du total des mauvais prêts hypothécaires. UN TRILLLION (USD$ 1 000 000 000 000). Des 25 institutions mises en cause, 21 appartiennent ou sont financées par l’une ou l’autre des banques que le Trésor américain inonde actuellement de milliards pour tenter en vain de les rescaper (bail out) aux frais des contribuables.

Parmi les incriminées. Citigroup, HSBC, Barclays… tout le gratin du capitalisme. AIG, en particulier, à qui le Trésor américain , depuis le plan Paulson, a aussi donné directement 180 milliards de dollars (dont une parcelle a servi a payer des boni et à organiser une nouba pour ses agents… !) Toutes les autres escroqueries financières de l’Histoire apparaissent tout à coup comme des peccadilles. ON A SCIEMMENT DÉTRUIT LE SYSTÈME FINANCIER MONDIAL.

Le cynisme de toute cette opération laisse pantois, car ce sabotage ne peut avoir eu lieu qu’avec la connivence du gouvernement des USA et au su de tous les gouvernements de quelques importance participant à la structure financière qui gère cette planète. L’élite qui dirige le monde nous a trahi et est partie avec la caisse.

Cette étude a été publiée alors que la Chambre des représentants américaine devait approuver hier un projet de loi visant à créer une commission d’enquête indépendante pour examiner les causes de la crise économique. On avoue juste avant d’être démasqué. Les rats quittent la cale du navire qui sombre.

Que vaut cette information ? L’étude du CPI a porté sur 7,2 millions de prêts consentis entre 2005 et 2007. Un échantillon significatif. Une conclusion irréfutable…

Que vaut la parole du CPI ? il suffit de voir la liste des organismes qui le soutiennent depuis sa création, il y a 20 ans pour voir qu’on n’a pas ici des anarchistes barbus, mais la fleur de l’Establishment. Ce sont des capitalistes qui dénoncent. C’est une guerre civile au sein du Systéme dont je dis depuis 20 ans que c’est le seul événement qui nous en délivrera.

Jubilation ? Ne pavoisez pas trop. Il est clair que l’argent ne sera plus l’outil privilégie de la gouvernance, mais rien ne garantit que les nouveaux moyens qu’utilisera le pouvoir pour dominer seront plus justes, ni surtout plus démocratiques. Au contraire… Souhaitons-nous une gouvernance bienveillante, car le paternalisme n’est pas le pire des dangers qui nous menacera.

Pierre JC Allard

2 Messages de forum

  • http://www.infomonde.be/im/fr/3032/…

    Les banques américaines et européennes n’ont pas été des victimes de la crise financière qui a éclaté aux Etats-Unis en 2008, mais sont coupables de l’avoir délibérément provoquée, estime mercredi une organisation américaine de journalisme d’investigation.

    Le Center for Public Integrity estime à 25 le nombre d’organismes de crédits immobiliers dont les prêts à risques consentis sont à l’origine de la crise du marché immobilier qui a éclaté en 2007 et qui a provoqué la crise économique.

    La plupart de ces organismes étaient détenus par des banques américaines et européennes ou bien n’ont pas pu consentir leurs prêts à risques, appelés "subprime", sans la complaisance des banques, indique l’organistation.

    Acteurs, pas spectateurs

    "Les méga banques qui ont financé l’industrie des subprime n’ont pas été victimes d’un effondrement imprévu du secteur de la finance, comme elles l’ont parfois dit", indique le directeur exécutif de l’organisation Bill Buzenberg. "Ces banques ont, de manière délibérée, facilité le financement des prêts qui menacent maintenant le système financier", ajoute-t-il.

    Cette étude a été publiée alors que la Chambre des représentants américaine devait approuver mercredi un projet de loi visant à créer une commission d’enquête indépendante pour examiner les causes de la crise économique, sur le modèle de celle instaurée après les attentats du 11 septembre 2001.

    Emprunteurs peu solides

    Le Center for Public Integrity a indiqué qu’il avait étudié des données du gouvernement américain portant sur près de 7,2 millions de prêts à risques consentis entre 2005 et 2007, juste avant que la bulle immobilière n’éclate.

    L’étude indique que ces 25 organismes de crédits immobiliers représentaient près de 1.000 milliards de dollars, soit près de 72% des prêts hypothécaires consentis à des emprunteurs peu solides. Au moins 21 des 25 organismes ont été financés par des banques renflouées par le gouvernement américain, et 11 d’entre eux ont payé des sommes importantes pour éviter des poursuites judiciaires pour des abus.

    Fonds publics

    Quatre de ces organismes ont reçu directement des fonds publics, parmi lesquels l’assureur AIG et la banque Citigroup. Parmi les autres banques citées figurent les Britanniques HSBC et Barclays Bank.

    A titre d’exemple, l’ancien numéro un américain du crédit hypothécaire Countrywide Financial, racheté en 2008 par Bank of America pour lui éviter la faillite, a émis au moins 97,2 milliards de dollars de prêts à risque, selon l’étude. "Les banques ont réalisé d’énormes bénéfices pendant que leurs dirigeants récoltaient des primes conséquentes jusqu’à ce que le marché immobilier s’effondre", indique l’étude. (belga)

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