Vidéo BFM 31 janvier 2011
Bonjour à toutes et à tous,
Voilà, vous venez peut-être d’écouter cette entrevue avec Olivier Besancenot, porte parole du NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste). J’ai quelques petites choses à dire.
Il est important de dénoncer que certains dictateurs soient à l’Internationale Socialiste. Mais, cela n’a rien d’étonnant, quand on sait que "PS" ne signifie pas "Parti Socialiste", mais "Parti Sioniste".
En effet, les dictatures comme celles de Ben Ali en Tunisie, ou de Moubarak en Égypte, sont là pour interdire la démocratie dans le monde arabo-musulman. En effet, une telle démocratie serait très dangereuse pour Israël, puisque les Arabo-musulmans sont très majoritairement antisionistes. Il est donc impossible d’interdire à l’antisionisme de gouverner ces pays sans y maintenir une terrible dictature.
Ces dictatures ont donc été mises en place puis soutenues par l’impérialisme occidental en général, et américano-sioniste en particulier, et Israël fait tout ce qu’il peut pour les aider à se maintenir. Ce n’est pas pour rien qu’en 1973, Nixon, répondant à des journalistes lui reprochant de dépenser autant d’argent en provenance des impôts payés par les Américains pour soutenir à bout de bras l’État d’Israël, a déclaré :
« ISRAËL EST NÔTRE GENDARME DU MOYEN-ORIENT ! »
Cependant, je ne vois pas pourquoi il faut mêler Gbagbo à tout ça, puisqu’il a effectivement gagné ses élections :
http://mai68.org/spip/spip.php?article1840
Par ailleurs, j’ai trouvé que Besancenot avait été un peu court, au sujet d’Israël. Il n’a pas rappelé les positions antisionistes qu’il avait défendues jusque là et qui lui avaient vallu de finir par être boycotté par les médias français. Peut-être est-ce pour cela ?
Sur Besancenot qu’on a beaucoup vu à la télé quand il s’agissait de faire croire à la crise, puis qui a été boycotté quand il s’est déclaré antisioniste, vous pouvez lire mon commentaire au lien ci-dessous :
http://mai68.org/spip/spip.php?article444#forum638
Quant à Chirac, franchement, il a refusé d’envoyer l’armée française en Irak en 2003, refusant ainsi de soutenir la guerre de l’impérialisme américano-sioniste contre ce pays.
Chirac, après l’infâme guerre israélienne contre le Liban en 2006, a envoyé l’armée française à la frontière du Liban et d’Israël pour empêcher les avions militaires israéliens de continuer à violer l’espace aérien de ce petit pays, et c’est ainsi que l’aviation française a empêché Israël d’assassiner Hassan Nasrallah du Hezbollah lors de son discours de victoire qu’il a fait en public et à l’air libre à la fin de la guerre.
De plus, si Chirac a envoyé l’armée française en Afghanistan en 2001, après le 11 septembre, il ne lui a commandé que d’y faire de la figuration. Aucun soldat français n’est mort en Afghanistan avant l’arrivée du sioniste Sarkozy au pouvoir. C’est seulement avec ce dernier que l’armée française a vraiment soutenu l’impérialisme américain dans ce pays et que des soldats français ont commencé à y mourir.
Et, question politique intérieure, c’est tout de même grâce à Chirac qu’il y a eu un référendum, en 2005, où nous avons pu refuser la constitution de l’Europe à 55% des voix. Référendum dont le sioniste Sarkozy n’a tenu aucun compte bien évidemment !
Pour toutes ces raisons, et même si j’ai des choses graves à reprocher à Chirac, essentiellemnt le fait qu’il soit un homme de droite, ce qui s’est bien vu en particulier avec son projet de loi heureusement avorté du CPE en 2006, j’estime que, tenant compte aussi qu’il commence un peu à être vieux, il me faut déclarer :
FOUTEZ LA PAIX À CHIRAC !
À bas les basses vengeances contre cet homme : ce n’est plus lui le président de la république !
Sur la "dictature du prolétariat" :
Le début du discours d’Olivier Besancenot m’a fait penser au phénomène de double-pouvoir qui se met immanquablement en place lors d’une révolution. Phénomène qui justifie tout à fait ce que les marxistes appelaient la "dictature du prolétariat".
Besancenot a dénoncé que, même si Ben Ali a dû s’enfuir, ses milices armées étaient toujours à l’oeuvre en Tunisie pour semer la terreur parmi la population. Ces milices sont ce qui reste de l’ancien État tunisien. Il y a donc bel et bien double-pouvoir, et lutte entre l’ancien et le nouveau.
La dictature du prolétariat, ce n’est pas la dictature du Parti, même "Communiste", comme ce fut le cas en URSS sous Lénine, et encore moins la dictature du chef de ce Parti, comme ce fut le cas, toujours en URSS, sous Staline ; la dictature du prolétariat, c’est tout simplement un système de défense de la révolution contre les milices de l’ancien pouvoir qu’elle vient de renverser.
Je crois bien qu’à la LCR, et donc au NPA, ils ont renoncé au concept de "dictature du prolétariat". Si tel est bien le cas, l’exemple tunisien prouve qu’ils ont eu tord.
VIVE L’ANARCHIE !
do
http://mai68.org