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Les ampoules écolo, non seulement elles n’éclairent pas, mais en plus elles sont dangereuses

vendredi 25 février 2011

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Et bien voilà les écolos pris à leur propre piège : le principe de précaution. Ils nous ont imposé, via le Grenelle de l’environnement de renoncer à nos ampoules à incandescence qui ne faisaient de mal à personne, pour des ampoules fluocompactes qui sont dangereuses.

Ce n’est pas moi qui le dit, mais la Commission de sécurité des consommateurs. Elle a produit un avis relatif à la sécurité des personnes dans le cadre de l’utilisation de lampes fluocompactes en milieu domestique :

http://www.securiteconso.org/articl…

Il en ressort deux choses : la teneur en mercure et l’émission d’ondes électromagnétiques. C’est bourré de mercure ces petits trucs.

La CSC préconise donc d’acheter celles qui ont la plus faible teneur en mercure.

Si on en casse une, là c’est panique à bord. Il faut longuement aérer, prendre les morceaux avec des gants et ne surtout pas passer l’aspirateur.

Il faut se tenir à au moins 30 cm de ces engins du diable.

Et dire qu’avant que les écolos ne s’emparent de ce sujet, nous nous éclairions sans souci avec une vraie bonne lumière sans danger et pas chère du tout. Mais non, il leur a fallu imposer leur petite marotte. Pour, prétendument faire des économies.

Tu parles ! Elles valent hyper cher et claquent comme un rien parce que ces demoiselles n’aiment pas être allumées et éteintes trop fréquemment, ce qui ne va pas pour les couloirs ou les escaliers. En outre, la part de l’éclairage dans la consommation d’électricité est marginale. Sans compter qu’on les importe de Chine et que ça a supprimé plein d’emplois en France.

Alors puisque les écolos nous bassinent avec leur principe de précaution, qu’ils l’appliquent sur ce coup-là ! Qu’ils demandent le retrait de ces ampoules et réclament le retour des anciennes. Là, pour une fois, je suis prête à signer leur pétition.

Et vous aimez-vous les ampoules fluocompactes ?

6 Messages de forum

  • Lampes fluocompactes : sous surveillance…

    http://www.securiteconso.org/articl…

    Nouvelles stars des rayons, les lampes fluocompactes ont détrôné les lampes à incandescence classiques, trop gourmandes en électricité. En effet, une lampe fluocompacte consomme 4 à 5 fois moins d’énergie pour des performances équivalentes en termes d’éclairage. D’après les fabricants, sa durée de vie oscille entre 6 000 et 10 000 heures contre 1 000 heures pour une ampoule classique.
    Les consommateurs, auparavant rebutés par leur prix élevé, sont aujourd’hui nombreux à s’équiper.
     
    Cependant, leur éventuelle nocivité fait maintenant débat : teneur en mercure et émission d’ondes électromagnétiques trop élevées ?
    La Commission de la sécurité des consommateurs (CSC) s’est saisie du problème et publie ce mois-ci un avis relatif à la sécurité des personnes dans le cadre de l’utilisation de lampes fluocompactes en milieu domestique . Elle a procédé à des recherches sur les niveaux d’émission d’ondes électromagnétiques autorisés et sur les teneurs acceptables de mercure dans l’air. Plusieurs tests ont également été réalisés par un laboratoire spécialisé et indépendant afin de mesurer les concentrations de mercure dans l’air d’une pièce suite au bris d’une lampe fluocompacte.
     
    La CSC constate que la réglementation ne définit pas la teneur en mercure dans l’air considérée comme dangereuse pour le public, tant pour une exposition de courte durée que pour une exposition à plus long terme.
     
    Elle demande donc aux pouvoirs publics de déterminer les valeurs maximales d’exposition aux vapeurs de mercure acceptables dans l’air ambiant.
    En outre, elle souhaite que la directive européenne relative à la limitation de l’utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques actuellement en vigueur (2002/95/CE du 27 janvier 2003) soit révisée. Celle-ci devrait prendre en compte les progrès technologiques réalisés ces dernières années et abaisser le niveau maximal de teneur en mercure de 5 à moins de 2 mg par lampe.
     
    La CSC encourage les professionnels à fabriquer, grâce aux nouvelles technologies diponibles, des lampes contenant le moins de mercure possible et émettant des rayonnements électromagnétiques moins intenses. Elle invite également les distributeurs à participer activement à la collecte et au recyclage des lampes fluocompactes usagées, même brisées.
     
    En l’état actuel des connaissances, la CSC suggère aux consommateurs de prendre un minimum de précautions :
    •          Il convient de privilégier l’achat de lampes affichant les quantités de mercure les plus faibles possibles.
    •          En cas de bris, les occupants du logement sont invités à ventiler longuement la pièce et à la quitter. Ensuite, les débris doivent être ramassés soigneusement, par exemple à l’aide de gants et de papier absorbant, et placés dans des sacs en plastique en évitant que les débris de verre ne les percent. L’utilisation de l’aspirateur, qui contribue à mettre en suspension dans l’air des particules de mercure, est proscrite.
    •          Par ailleurs, le consommateur est invité à participer au recyclage des lampes fluocompactes usagées en les déposant dans un des points de collecte prévus à cet effet dans de nombreux magasins ou en déchetterie.
    •          Enfin, la CSC recommande, selon le rapport de l’ADEME rendu public en juin 2010, de se tenir à une distance minimale de 30 cm d’une lampe fluocompacte en cas d’exposition prolongée, par exemple lors d’une lecture à la lumière d’une liseuse.
    • « D’après les fabricants, sa durée de vie oscille [celle des nouvelles ampoules] entre 6 000 et 10 000 heures contre 1 000 heures pour une ampoule classique. »

      À ce sujet regardez cet article munie d’une belle vidéo où l’on apprend que ce fut une volonté de la part des fabriquants d’ampoules de limiter à 1000 heures la durée de vie d’une ampoule à incandescence.

      Usure intégrée - obsolescence programmée - Sac biodégradable - Prêt à jeter (vidéo Arte 1h15) :

      http://mai68.org/spip/spip.php?article2262

      (Dans la vidéo on voit une ampoule qui brille sans interruption depuis 109 ans !)

  • les ampoules fluocompactes sont équipées d’un oscillateur générant une fréquence de plusieurs dizaines de kHz qui alimente un petit transfo qui produit la haute tension nécessaire à l’allumage du tube fluorescent.
    objectivement, je ne pense pas que les fréquences utilisées soient très dangereuses. j’essaierai d’en démonter une et de faire des mesures.

    en revanche, je suis assez sceptique sur la qualité du spectre d’émission lumineuse, probablement moins riche en infrarouges… il serait intéressant de faire une analyse comparative avec les lampes à incandescence en laboratoire.

    quant aux économies… elles sont quasi-nulles ! la période froide, donc de chauffage des logements est aussi celle où l’on s’éclaire le plus. les lampes à incandescence participaient au chauffage du logement pendant la plus grande partie de leur durée d’utilisation. avec ces lampes "économiques", c’est la chaudière à fioul ou à gaz, ou les radiateurs électriques, qui compensent. sacrée économie !!!

    les Verdâtres sont des ânes.

    • Salut omdeboi,

      Je sais qu’il y a un truc qui ne va pas, avec ces nouvelles ampoules. Une nuit d’été, il y a plusieurs années, une chauve-souris est entrée par la fenêtre de la cuisine que j’avais grande ouverte pour rafraîchir. Elle a suivi le couloir pour venir dans la pièce où j’étais, éclairé par une de ces ampoules fluocompactes ; et elle s’est mise à tourner autour de cette ampoule sans vouloir jamais retourner dans la cuisine pour ressortir par la fenêtre par laquelle elle était entrée.

      En fait, comme l’ampoule était au milieu du plafond, on pourrait se dire qu’en réalité la chauve-souris donnait seulement l’impression de tourner autour de l’ampoule, mais que ce n’était qu’une impression. Qu’en fait, tout simplement, elle faisait sans arrêt le tour de la pièce. En effet, comment une chauve-souris, aveugle par définition, pourrait-elle être attirée par une quelconque lumière ? Une chauve-souris, ce n’est pas un papillon de nuit !

      Pourtant, elle tournait vraiment assez près de l’ampoule, et assez loin des murs.

      Comment sauver cette pauvre bête ? Ayant abandonné l’idée de la faire revenir dans la cuisine pour la faire ressortir par où elle était entrée… elle voulait pas. Elle voulait pas ! J’étais très embêté, car les volets de la pièce où n’arrêtait pas de tourner la chauve-souris étaient en panne et je les avais bloqués avec du fil de cuivre pour leur éviter de se casser la gueule et de tomber sur quelqu’un qui passerait en dessous. Et je voulais pas défaire mon montage.

      Au bout d’un moment, je m’y suis tout de même résolu. J’ai donc ouvert la fenêtre et les volets. Petite ouverture des volets au début, à cause de leur état déplorable. La chauve-souris ne sortait toujours pas. Elle ne semblait pas apercevoir l’ouverture. J’ai donc dit tant pis, ça va me faire du boulot, mais je vais ouvir en grand. Une fois ouvert en grand, la chauve-souris a continué à tourner autour de l’ampoule pendant 10 minutes, un quart d’heure, etc.

      Elle semblait tellement attirée par cette ampoule que j’ai fini par me dire que ce devait être ça. J’avais beaucoup de mal à l’admettre ; car, dans ma tête, il était inscrit en gros caractères et de longue date que les chauve-souris sont aveugles et se dirigent avec des ultra-sons qu’elles émettent et qui rebondissent sur les objets et qu’elles reçoivent à leur retour, lui indiquant ainsi, comme un sonar dans l’eau où navigue un sous-marin, la configuration des lieux.

      Mais, quand même, j’ai fait l’essai. Ça coûte rien, me suis-je dit ! j’ai éteind l’ampoule. je n’y voyais donc plus du tout, évidemment ; et j’ai rallumé très vite, au bout de deux ou trois secondes. Pour revoir la situation. J’étais persuadé que la chauve-souris serait toujours là, en train de tourner en rond. Mais non, elle n’était déjà plus là ! Ces deux ou trois secondes sans lumière avaient suffit pour que la chauve-souris trouve la sortie ! Car bien sûr, elle ne demandait que ça, de sortir, la chauve-souris. C’est pas comme nous, une chauve-souris, c’est pas fou, ça veut pas vivre dans du béton !

      J’en ai déduit que c’était mon ampoule qui attirait les chauves-souris !

      je suis allé dans ma cuisine refermer au trois quart ma fenêtre pour qu’elle ne puisse plus re-rentrer par là, puis J’ai refermé à grand peine les volets de la pièce où il y avait cette ampoule du diable. Puis je les ai rebloqués.

      Tout ça, ça m’a fait du boulot, mais j’étais content, la bestiole avait pu ressortir. J’avais eu très peur que cette pauvre bête ne puisse plus s’en aller et meure chez moi. Cela n’aurait pas été une vie pour une chauve-souris.

      Tu vois, il y a bel et bien un truc qui va pas avec ces ampoules de merde !

      Saurais-tu vérifier si les ampoules fluocompactes émettent des ultra-sons susceptible de désorienter les chauves-souris et de les attirer comme un aimant ?

      Bien à toi,
      do
      http://mai68.org

      • un bobinage soumis à un signal périodique peut générer une onde mécanique. par exemple en faisant vibrer son armature si il s’agit d’un transfo. c’est parfois même ce qu’on lui demande, on appelle cela… un haut-parleur !!

        il ne me paraît donc pas impossible à priori que certaines lampes puissent emmètre des ultrasons. soit l’oscillateur travaille dans la même bande de fréquences que les sonars de nos amis chiroptères, soit il y a génération d’une onde mécanique harmonique… d’ici quelques semaines, je pourrai peut-être en dire plus.
        je veux rester prudent, je suis un scientifique. mais ce que tu racontes est assez troublant et ta question est tout à fait pertinente.
        il semble que certains systèmes utilisés pour la navigation maritime perturbent les cétacés et soient à l’origine de leurs échouages. là aussi, les ultra-sons seraient en cause.

        je te tiens au courant.

      • Merci, Do, d’avoir sauvé cette pauvre petite bête terrorisée au prix de démontages fastidieux de fil de cuivre tenant des volets. En lisant ce récit j’en ai eu les larmes aux yeux : j’aime les chauve-souris.

        Merci encore

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