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L’URANIUM APPAUVRI OU LA GUERRE ATOMIQUE CAMOUFLÉE

samedi 4 février 2023 (Date de rédaction antérieure : 25 mars 2011).

7 septembre 2013 : TOUTES LES GUERRES OCCIDENTALES MODERNES SE FONT AVEC DES MUNITIONS EN URANIUM ! SI ON LES LAISSE ALLER BOMBARDER LA SYRIE, APRÈS LE SYNDROME DE LA GUERRE DU GOLFE, APRÈS LE SYNDROME DE LA GUERRE DE YOUGOSLAVIE, NOUS AURONS LE SYNDROME DE LA GUERRE DE SYRIE !

15 janvier 2001

LA GUERRE ATOMIQUE

mai68.org/journal/N51/15janvier2001.htm
vlr.chez.com/journal/N51/15janvier2001.htm
lacarmagnole.free.fr/journal/N51/15janvier2001.htm

Après Hiroshima et Nagasaki, nous avons espéré que la leçon avait été comprise et qu’il n’y aurait plus de guerre atomique. Mais depuis dix ans, les Américains, c’est-à-dire leurs chefs, toujours en guerre, n’hésitent pas à utiliser massivement des munitions radioactives. Pour atténuer le choc, ils veulent faire croire qu’il s’agit de munitions à l’uranium appauvri, mais elles sont à base de déchets nucléaires !

Pour nous faire oublier que toutes les guerres sont des sales guerres, les américains ont voulu nous faire croire que leurs guerres dans le Golfe et dans les Balkans étaient des guerres propres. Ils nous ont menti en prétendant faire des guerres "chirurgicales", des guerres où seules des cibles bien précises sont touchées, des guerres sans "dégats collatéraux". Ils nous ont menti et maintenant nous le savons bien puisque la radioactivité de leurs armes ne peut viser chirurgicalement une cible bien précise.

Déjà, dans le journal N°3 du 19 mai 1999, j’avais deviné que les "munitions à l’uranium appauvri" étaient fabriquées, en fait, avec des déchets nucléaires. Depuis, une émission de télévision est venue confirmer mes dires. Intitulée "La guerre radioactive secrète", elle est passée sur Canal Plus le jeudi 24 février 2000 à 22h.10.

Je conseille vivement à tous ceux d’entre vous qui le peuvent de regarder un enregistrement de cette excellente émission. Peut-être que Canal Plus acceptera d’envoyer une cassette à ceux (celles) qui en feront la demande. Et peut-être accepteront-ils de la repasser.

Pour celles et ceux qui n’ont pas vu cette émission et qui n’ont pas la chance de disposer d’un enregistrement, je vais tenter d’en résumer ici quelques points essentiels.

A leur retour de la guerre du Golfe, de nombreux soldats américains ont eu d’énormes problèmes de santé : sur 700 000 soldats, 250 000 ont été touchés par le syndrome de la guerre du Golfe ! Le gouvernement américain a essayé de nier une quelconque responsabilité des armes radioactives dans ce syndrome, mais certains soldats malades se sont fait faire des analyses. Ce qui n’a pas toujours été facile… Et ils étaient positifs à l’uranium !

Les chefs militaires américains ont essayé de faire croire que ces munitions dites "à l’uranium appauvri" n’ont été utilisées que dans de très rares cas, quand il était impossible de faire autrement. Mais c’était un mensonge. Quand, après la fin de la guerre du Golfe, des médecins se sont rendus en Irak pour comprendre pourquoi depuis cette guerre il y avait autant d’enfants Iraquiens malades, ils en ont conclu que c’était dû à la radioactivité. Les enfants iraquiens jouent souvent avec des balles radioactives. Comme pendant la guerre du Golfe les avions américains arrosèrent en permanence l’Irak avec ces munitions modernes, on en trouve partout dans ce pays.

Les enfants des soldats américains de la guerre du Golfe naissent souvent avec des difformités (absence de bras, par exemple). Difformités que l’on retrouve chez beaucoup d’enfants nés en Iraq depuis la "fin" de cette guerre propre, chirurgicale et sans aucun dégats collatéraux !

Les dirigeants américains ont dit que l’uranium appauvri, "avec lequel" sont fabriquées les munitions modernes, était bien moins radioactif que celui, enrichi, que l’on met dans une bombe atomique ou dans une centrale nucléaire (explosion atomique ralentie dans un équilibre instable), ils ont dit que la radioactivité de cet uranium appauvri est tellement faible qu’elle ne présente aucun danger et que, pour ainsi dire, il n’était pas radioactif. Mais l’un des médecins qui s’est déplacé en Iraq pour soigner ces étranges maladies modernes a voulu faire analyser en occident ces balles que les enfants iraquiens sucent et avec lesquelles ils jouent couramment puisque, répétons-le, il y en a partout. Suite aux résultats, il s’est fait arrêter pour détention de substances radioactives !

Des scientifiques ont signalé que même si sa radioactivité n’était pas aussi négligeable que le prétendaient les dirigeants américains, l’uranium appauvri ne pouvait avoir aussi souvent de telles conséquences sur la santé. Ils ont conclu que les munitions modernes étaient fabriquées avec autre chose, par exemple avec des déchets nucléaires.

Des soldats américains se sont fait faire des analyses très précises. On a retrouvé dans leur corps une sorte d’uranium très particulier : de l’uranium 236 (U236). Dans la nature, cet uranium 236 n’existe pas, ou seulement à l’état d’infimes traces. Il n’y en a pas non plus dans l’uranium enrichi ni dans l’uranium appauvri. On n’en trouve que dans les déchets nucléaires (seules les centrales nucléaires en produisent).

Quand un obus en uranium touche un char d’assaut, il explose seulement après l’avoir pénétré, et, dans le char, tout ce qui peut brûler brûle et tout ce qui peut exploser explose. Et la poussière radioactive provenant des obus en uranium se répand un peu partout. Ainsi, de vastes zones iraquiennes sont contaminées.

Bien sûr, en Irak, il n’y a pas que les enfants à être malades, même si les adultes n’ont pas l’imprudence de porter à leur bouche des munitions en uranium massif.

Vous aurez compris que le même scénario s’est reproduit dans les Balkans.

Vous vous demandez peut-être ce que la fRANCE (petit "f" et grand "RANCE") va faire dans ces guerres ? Allons, ne cherchez pas, il n’y a pas que l’Amérique à avoir besoin de se se dépêtrer de ses déchets nucléaires. Rien ne vaut pour un état nucléaire une bonne guerre bien loin de chez lui, dans un pays qu’il arrosera le plus copieusement possible des déchets nucléaires dont il a un urgent besoin de se débarrasser !

A France-Info, je viens d’entendre le médecin chef du service des armées prétendre que cinq soldats français revenant des Balkans avec une leucémie venaient d’être examinés et qu’ils étaient négatifs à l’uranium appauvri. Mais les recherches ont été faites seulement dans leurs urines, et en hôpital militaire. Peut-on faire confiance au secret-militaire pour dire la vérité ?

Si vous en avez l’occasion, demandez aux soldats européens touchés par le "syndrome des Balkans" de faire faire secrètement des analyses par des laboratoires INDÉPENDANTS, et de faire rechercher dans leur corps de l’uranium 236 ! Qu’ils publient ensuite résultats et conclusions.

NE DITES PLUS "SOLDAT" MAIS "ÉBOUEUR DE DÉCHETS NUCLÉAIRES" !

1 Message

  • L’URANIUM APPAUVRI OU LA GUERRE ATOMIQUE CAMOUFLÉE 24 mars 2011 05:42, par Visiteur

    mai68.org/ag/740.htm
    vlr.chez.com/ag/740.htm
    lacarmagnole.free.fr/ag/740.htm

    4 aout 2004

    L’URANIUM APPAUVRI : CHEVAL DE TROIE DE LA GUERRE NUCLEAIRE

    Par Leuren Moret, juillet 2004

    The URL of this article is http://www.mindfully.org/Nucs/2004/DU-Trojan-Horse1jul04.htm

    L’usage des armes à l’uranium appauvri par les Etats-Unis, défiant tous les traités internationaux, annihilera doucement toutes les espèces sur terre y compris l’espèce humaine, et pourtant ce pays continue à le faire en pleine connaissance de leur potentiel destructeur.

    Depuis 1991, les Etats-Unis ont mené quatre guerres utilisant des armes à l’uranium appauvri, illégales devant tous les traités internationaux, conventions et accords, aussi bien que devant la loi militaire US. L’usage continu de ces armes radioactives illégales, qui ont déjà contaminé de vastes régions avec un faible niveau de radiation et qui contamineront d’autres parties du monde, est vraiment une affaire mondiale et un sujet international. L’intention plus profonde en est révélée en comparant les régions maintenant contaminées à l’uranium appauvri – de l’Egypte, du Moyen Orient, d’Asie Centrale et de la moitié nord est de l’Inde – avec les impératifs géostratégiques US décrits dans le livre de Zbigniew Brzezinski en 1997 Le Grand Echiquier.

    Région du Sud : « Cette vaste région secouée de haines versatiles et entourée de puissants voisins en compétition peut probablement être un champ de bataille majeur, autant pour des guerres entre états-nations que plus probablement, pour la prolongation de la violence ethnique et religieuse. Que l’Inde se restreigne ou qu’elle saisisse l’opportunité d’imposer sa volonté au Pakistan affectera grandement les possibilités régionales de conflits probables. Les tensions internes entre la Turquie et l’Iran vont probablement non seulement s’aggraver mais réduire considérablement le rôle stabilisateur que ces états sont capables de jouer dans cette région volcanique. De tels développements rendront plus difficile l’intégration de la nouvelle Asie Centrale dans la communauté internationale affectant négativement dans le même temps la sécurité sous domination US du Golfe Persique. Dans tous les cas, les US et la communauté internationale peuvent peut-être se retrouver là face à un challenge qui minimisera la récente crise de l’Ancienne Yougoslavie. » Brzezinski

    Le fait est que les US et leurs partenaires militaires ont mis en place quatre guerres nucléaires utilisant de sales bombes et de sales armes dans les pays qu’ils ont besoin de contrôler. Sous forme d’aérosols l’uranium appauvri contaminera en permanence de vastes régions et détruira doucement le futur génétique des populations vivant dans ces régions où se trouvent des ressources que les US doivent contrôler pour établir et maintenir leur primauté.

    Décrit comme le Cheval de Troie de la guerre nucléaire, l’uranium appauvri est l’arme qui continue à détruire. La demie-vie de l’uranium-238 est de 4.5 milliards d’années, l’age de la Terre. Et, comme l’uranium-238 dégénère en sous-produits radioactifs, en quatre étapes avant de se transformer en graphite, il continue d’émettre plus de radiations à chaque étape. Il n’y a pas moyen de l’arrêter, et il n’y a pas moyen de le nettoyer. Il s’accorde avec la propre définition du Gouvernement US des Armes de Destruction Massive.

    Après la formation de microscopiques et nanoscopiques particules insolubles d’oxyde d’uranium sur le champ de bataille, celles-ci restent suspendues dans l’air et voyagent autour de la Terre comme composantes radioactives de la poussière cosmique, contaminant l’environnement, tuant sans discrimination, mutilant et causant des maladies à tout ce qui vit là où la pluie, la neige et l’humidité les prélèvent de l’atmosphère. La contamination radioactive mondiale issue des essais atmosphériques équivalait à 40.000 bombes d’Hiroshima, et elle continue à contaminer l’atmosphère et la basse altitude aujourd’hui. La quantité de pollution de basse-radioactivité à l’uranium appauvri depuis 1991 est de nombreuses fois supérieure (déposée à l’intérieur du corps) aux retombées émises lors des tests atmosphériques.

    Un rapport indépendant établi en 2003 par le Comité Européen sur le Risque des Radiations (ECRR) pour le Parlement Européen, déclare sur la base d’études de Tchernobyl que le risque lié à la basse-radioactivité est de 100 à 1.000 fois supérieur aux estimations du Comité International pour la Protection contre les Radiations basées sur des études erronées conduites par les US. Se référant aux effets extrêmement meurtriers des radiations sur les systèmes biologiques, Dr Rosalie Bertell, l’une des 46 experts internationaux en radiations du rapport de l’ECRR, le décrit ainsi :

    « Le concept d’annihilation de l’espèce signifie une fin relativement prompte et délibérément induite de l’histoire, de la culture, de la science, de la reproduction biologique et de la mémoire. C’est l’ultime rejet humain du cadeau de la vie, un acte qui nécessite un nouveau mot pour le décrire : omnicide.  »

    Le "Manhattan Project 1943" modèle pour l’uranium appauvri

    Dans une note déclassée au Général Leslie R. Groves, datée du 30 Octobre 1943, trois des plus importants physiciens du Projet Manhattan, Dr James B. Conant, A.H .Compton et H.C. Urey, firent leurs recommandations, en tant que membres du Sous-Comité de l’Exécutif S-1, sur l’ "Usage de Matériaux Radioactifs comme Arme Militaire." :

    « Utilisé comme gaz de guerre, le matériau serait pulvérisé en particules de taille microscopique pour former de la poussière et de la fumée et mis à feu au sol par des lance-projectiles, des véhicules de terrain, ou des bombes aériennes. Sous cette forme, il serait inhalé par le personnel. La quantité nécessaire pour causer la mort de la personne qui inhale le matériau est extrêmement petite… Il n’y a pas de méthodes de traitement connues à de telles blessures… cela traversera un filtre de masque à gaz standard en quantités assez grandes pour être extrêmement dommageables. »

    Comme Contaminant de Terrain :

    « Pour être utilisé de cette manière, le matériau radioactif devrait être répandu sur le sol soit par voie aérienne ou à partir du sol, si en territoire contrôlé par l’ennemi. Afin d’interdire le terrain à l’un ou l’autre côté, excepté aux dépends d’exposer du personnel aux radiations malfaisantes…Des endroits ainsi contaminés par le matériau radioactif seraient dangereux jusqu’à ce que la lente décomposition naturelle du matériau s’effectue…pour le terrain courant il n’y a pas de méthodes de décontamination connues. Le développement de vêtements de protection efficaces pour le personnel ne semble pas possible. …Des réservoirs ou des puits seraient contaminés ou la nourriture empoisonnée avec un effet similaire à celui résultant de l’inhalation de la poussière ou de la fumée. »

    Exposition interne :

    « …Les particules inférieures à 1 micron se déposeraient plus probablement dans les alvéoles où soit elles resteraient indéfiniment, soit elles seraient absorbées par le système lymphatique ou le sang…pourraient pénétrer le système gastro-intestinal à partir de l’eau polluée, ou de la nourriture, ou de l’air. …pourraient être prélevées des poumons ou du système G-I par le sang et ainsi, distribuées à travers le corps. »

    Les deux produits de fission et le déchet uranium appauvri issus du Projet Bombe Atomique devaient être utilisés dans le cadre de ce plan. La nature pyrophorique de l’uranium appauvri, qui le fait commencer à brûler à la très basse température de la friction dans le canon de l’arme, en fit dès lors et jusqu’à maintenant une arme à gaz radioactif idéale. Il était aussi plus disponible parce que la quantité d’uranium appauvri produite était beaucoup plus grande que la quantité de produits de fission produite en 1943.

    La Grande-Bretagne pensait à l’utilisation de gaz empoisonné sur l’Irak bien avant 1991 :

    « Je suis fortement favorable à l’utilisation de gaz empoisonné contre les tribus non-civilisées. L’effet moral devrait être bon…et il répandrait une vive terreur…  » (Winston Churchill commentant l’usage de gaz empoisonné contre les Irakiens après la Première Guerre Mondiale).

    SYSTEMES D’ARMES GUIDEES

    Les armes à l’uranium appauvri ont été fournies en premier par les US à Israël pour un usage sous supervision US dans la guerre du Sinaï contre les Arabes en 1973. A partir de là les US ont testé, manufacturé et vendu des systèmes d’armes à uranium appauvri à 29 pays. Un tabou international empêcha leur utilisation jusqu’en 1991, quand les US brisèrent le tabou et les utilisèrent pour la première fois sur les champs de bataille d’Irak et du Koweït.

    Les militaires US admirent utiliser des projectiles à uranium appauvri dans des tanks et des avions, mais la présence d’ogives dans des missiles et des bombes est classifiée ou désignée comme un "dense" ou "mystérieux métal". Dai Williams, un chercheur de la Conférence Mondiale sur les Armes à l’Uranium Appauvri de 2003 a rapporté l’existence de 11 brevets pour systèmes d’armes guidées utilisant le terme "uranium appauvri" ou "métal dense", dont la densité ne peut-être que celles de l’uranium appauvri ou du tungstène pour s’adapter aux dimensions de l’ogive.

    Des bombardements intensifs, des bombardements sélectifs, et l’usage fréquent de missiles et de balles à l’uranium appauvri sur les habitations de régions densément peuplées ont eu lieu en Irak, en Yougoslavie et en Afghanistan. La découverte en 1999 que des cratères de bombes en Yougoslavie étaient radioactifs, et qu’un missile non-explosé contenait une ogive d’uranium appauvri, implique que la quantité totale d’uranium appauvri utilisé depuis 1991 a été grandement sous-estimée. Ce qui est encore plus inquiétant, est que 100% de l’uranium appauvri des bombes et missiles est vaporisé dès l’impact et immédiatement libéré dans l’atmosphère. Cette quantité peut aller jusqu’à 1,5 tonnes pour les grosses bombes. Pour les balles et les obus, la quantité vaporisée est de 40-70%, laissant des morceaux et des obus non-explosés dans l’environnement, qui seront de nouvelles sources de poussière radioactive et de contamination des eaux souterraines par le métal dissout de l’uranium appauvri, longtemps après la fin des batailles, comme rapporté par le Programme de l’ONU pour l’Environnement sur la Yougoslavie dans un rapport de 2003.

    Considérant que les US ont admis avoir utilisé 34 tonnes d’uranium appauvri sous forme de balles et d’obus en Yougoslavie, et le fait que 35.000 missions de bombardements de l’OTAN y ont eu lieu en 1999, la quantité potentielle d’uranium contaminant la Yougoslavie et sa dérive transfrontalière dans les pays environnants est colossale.

    A cause de maladies mystérieuses et de naissances défectueuses après la guerre rapportées parmi des Vétérans du Golfe ainsi que des civils dans le sud de l’Irak, et de maladies relatives aux radiations chez des Casques Bleus de l’ONU servant en Yougoslavie, des inquiétudes grandissantes au sujet des effets des radiations et des dommages causés à l’environnement ont soulevé l’outrage international quant à l’utilisation d’armes radioactives par les US après 1991. A la réunion 2003 des membres du Traité de Non-prolifération Nucléaire discutant le désir US de maintenir leur stock d’armes nucléaires, le Major Tadatoshi AKIBA d’Hiroshima a déclaré :

    « Il incombe au reste du monde…de se lever maintenant et de dire à tous nos chefs militaires que nous refusons d’être menacés ou protégés par des armes nucléaires. Nous refusons de vivre dans un monde de peur continuellement recyclée et de haine. »

    ILLEGALES DEVANT LE DROIT INTERNATIONAL

    Quatre raisons pour lesquelles l’utilisation des armes à uranium appauvri viole la Convention de l’ONU des Droits Humains :

    TEST DE LEGALITE DES ARMES DEVANT LE DROIT INTERNATIONAL

    TEST DE TEMPORALITE – Les armes ne doivent pas continuer à agir une fois la bataille terminée.

    TEST ENVIRONNEMENTAL – Les armes ne doivent pas être indûment malfaisantes pour l’environnement.

    TEST TERRITORIAL – Les armes ne doivent pas agir hors du champ de bataille.

    TEST D’HUMANITE – Les armes ne doivent pas tuer ou blesser inhumainement.

    L’avocate et humanitaire de International Human Rights, Karen Parker, a déterminé que l’armement à uranium appauvri échoue aux quatre tests des armes légales devant le droit international, et qu’il est aussi illégal sous la définition d’une arme " poison ". Grâce aux efforts continus de Karen Parker, une sous-commission de la Commission des Droits Humains de l’ONU a déterminé en 1996 que l’uranium appauvri est une arme de destruction massive qui ne devrait pas être utilisée :

    RESOLUTION 1996/ 16 SUR L’ARRET DE L’UTILISATION DE L’URANIUM APPAUVRI – UA

    L’utilisation militaire de l’UA viole la législation internationale humanitaire actuelle, incluant le principe qu’il n’y a pas de droit illimité au choix des moyens et méthodes de guerre (Art. 22 Convention VI de La Haye (HCIV) ; Art. 35 du Protocole Additionnel de Genève (GP1) ; l’interdiction de causer d’inutiles souffrances et des blessures superflues (Art. 23 §le HCIV ; Art. 35 §2 GP1), la guerre aveugle (Art. 51 §4c et 5b GP1) aussi bien que l’utilisation de poison ou d’armes empoisonnées.

    Le déploiement et l’utilisation de l’UA violent les principes de protection des droits internationaux humains et environnementaux. Ils contredisent le droit à la vie établi par la résolution 1996/16 du sous-comité à l’ONU des Droits Humains.

    QUATRE GUERRES NUCLEAIRES

    Bien que restreinte aux champs de bataille d’Irak et du Koweït, la Guerre du Golfe de 1991 a été l’une des plus toxiques et dévastatrices pour l’environnement de l’histoire du monde. Incendies de puits de pétrole, bombardement de pétroliers et de puits qui répandirent des millions de litres de pétrole dans le Golfe d’Arabie et le désert, et la dévastation des réservoirs et des équipements lourds ont détruit l’écosystème du désert. Les effets à long terme et de grande envergure, et la dispersion d’au moins 340 tonnes d’armes à uranium appauvri, ont eu un effet environnemental mondial. De la fumée des feux de pétrole a été trouvée plus tard sous forme de dépôts en Amérique du Sud, dans l’Himalaya et à Hawaï. Les grands vents de sable annuels qui partent d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient, et d’Asie Centrale répandront rapidement la contamination radioactive autour du monde, et le fil des saisons sur les vieilles munitions à uranium appauvri des champs de bataille et autres régions produira de nouvelles sources de contamination radioactive dans les années futures. Sous le vent de la dévastation radioactive de l’Irak, Israël souffre aussi une grande augmentation de cancers du sein, de leucémies et de diabète infantile.

    LE RAYONNEMENT NE RESPECTE AUCUNE FRONTIERE, AUCUNE CLASSE SOCIO-ECONOMIQUE, AUCUNE RELIGION.

    …/…Près de 700.000 vétérans de la Guerre du Golfe rentrèrent aux US d’une guerre qui ne dura que quelques semaines. Aujourd’hui plus de 240.000 d’entre eux sont en incapacité médicale permanente, et plus de 11.000 sont morts. Une étude du Gouvernement US sur les bébés nés après la guerre de 251 vétérans, rapporte que 67% des bébés présentent de graves maladies ou de graves anomalies congénitales. Ils sont nés sans yeux, sans oreilles, avaient des organes manquants, les doigts palmés, des disfonctionnements de la thyroïde et autres. L’uranium appauvri contenu dans le sperme des soldats a contaminé leurs femmes. De sévères anomalies congénitales ont été rapportées chez des bébés nés de civils contaminés en Irak, Yougoslavie, et Afghanistan et l’incidence et la gravité des anomalies s’accroissent avec le temps. Les femmes de Yougoslavie, d’Afghanistan et d’Irak ont maintenant peur d’avoir des bébés, et quand elles accouchent, au lieu de demander si c’est une fille ou un garçon, elles demandent " est-ce qu’il est normal ? "

    …/…

    Dr Keith Baverstock, un conseiller expert en rayonnement qui était en charge à l’OMS, participa à un rapport ( http://www.mindfully.org/Nucs/DU-Radiological-Toxicity-WHO5nov01.htm) en novembre 2001, avertissant que les effets à long terme de l’uranium appauvri mettraient en danger les populations civiles d’Iraq, et que la sécheresse du climat augmenterait l’exposition aux minuscules particules environnantes qui seraient inhalées pendant des années à venir. L’OMS lui refusa la permission de publier son étude, cédant à la pression de l’Agence Internationale à l’Energie Atomique. Dr Baverstock livra le rapport compromettant aux médias ( http://www.mindfully.org/Nucs/2004/DU-WHO-Suppressed22feb04.htm) en février 2004. Pekka Haavisto, président de l’Unité d’Evaluation des Conflits d’après-guerre du Programme pour l’Environnement de l’ONU à Genève, partage l’anxiété de Baverstock à propos de l’uranium appauvri, mais ses experts n’ont pas été autorisés à se rendre en Irak pour évaluer la pollution.

    "PEUR DE L’URANIUM APPAUVRI." - clamée par G.W.Bush sur le site officiel de la Maison Blanche :

    « Pendant la guerre du Golfe, les forces de la coalition ont utilisé des munitions perforantes faites en uranium appauvri, lequel est idéal dans ce cas pour sa grande densité. Ces dernières années, le régime Irakien a commis de substantiels efforts pour promouvoir la fausse plainte que les tirs à uranium appauvri des forces de la coalition ont causé des cancers et des anomalies congénitales en Irak. L’Irak a distribué d’horribles photos d’enfants avec des malformations de naissance et les a reliés à l’uranium appauvri. La campagne a deux ateliers de propagande majeurs. »

    « Uranium est un nom qui a d’effrayantes associations dans l’esprit de la moyenne des gens, ce qui fait le mensonge relativement facile à vendre; et l’Iraq pourrait tirer avantage d’un réseau international établi d’activistes anti-nucléaires qui ont déjà lancé leur propre campagne contre l’uranium appauvri. »

    « Mais des scientifiques qui travaillent pour l’Organisation Mondiale pour la Santé, le Programme Environnemental de l’ONU, et l’Union Européenne n’ont trouvé aucun effet sur la santé lié à l’exposition à l’uranium appauvri. »

    La guerre US en Afghanistan montra clairement que ce n’était pas une guerre DANS le tiers-monde, mais une guerre CONTRE le tiers-monde. En Afghanistan où 800 à 1.000 tonnes d’uranium appauvri ont été estimées avoir été utilisées en 2001, même les Afghans sans instruction comprennent l’impact que ces armes ont eu sur leurs enfants et sur les futures générations.

    « Après que les Américains aient détruit notre village et tué beaucoup d’entre nous, nous avons aussi perdu nos maisons et n’avons rien à manger. Cependant nous aurions enduré ces misères et les aurions même acceptées, si les Américains ne nous avaient pas tous condamnés à mort. Quand j’ai vu mon petit-fils déformé, j’ai réalisé que mes espoirs pour le futur avaient disparu pour de bon, différemment du désespoir du barbarisme Russe, même si à cette époque j’ai perdu mon fils aîné Shafiqullah. Cette fois, cependant, je sais que nous faisons partie du génocide invisible que les US nous ont apporté, une mort silencieuse de laquelle je sais que nous ne nous évaderons pas. »

    (Jooma Khan de la province de Lagham, mars 2003)

    En 1990, l’Autorité à l’Energie Atomique du Royaume Uni (UKAEA) écrivit un rapport avertissant de la catastrophe potentielle pour la santé et l’environnement de l’utilisation des armes à uranium appauvri. Les effets sur la santé étaient connus depuis longtemps. Le rapport envoyé au Gouvernement du Royaume Uni avertissait " dans leur estimation, si 50 tonnes de poussière résiduelle d’UA restent " dans la région " il pourrait y avoir un demi million de cancers en plus à la fin du siècle [2000]. " Les estimations d’armes à uranium appauvri utilisées en 1991, vont maintenant de 325 tonnes admises par le Pentagone, à 900 tonnes selon d’autres corps scientifiques. Cela porterait l’estimation du nombre de cancers à 9.000.000, selon la quantité utilisée pendant la guerre du Golfe de 1991. Dans la guerre du Golfe de 2003, des estimations de 2.200 tonnes ont été données – causant à peu près 22.000.000 de nouveaux cas de cancer. Dans son ensemble, le nombre total de patients atteints de cancer estimé en utilisant les données de l’UKAEA serait de 25.250.000. En juillet 1998, la CIA estimait la population de l’Iraq aux environs de 24.683.313.

    Ironiquement, la résolution 661 de l’ONU appelant à des sanctions contre l’Irak, a été signée le jour anniversaire d’Hiroshima, le 6 août 1990

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