Cher ami préoccupé par l’éducation,
Les solutions à la violence à l’école, on les connaît. Ce qu’il manque ? C’est le courage !
Depuis 2000, la plupart des punitions ont été interdites. Depuis 2000 également, tout élève sanctionné peut faire appel et se faire assister d’un avocat en conseil de discipline. Aucun professeur ne peut plus obtenir d’exclusion, même temporaire, s’il n’a pas réuni un dossier, comme au tribunal.
Pire, au lieu de défendre les professeurs contre les élèves perturbateurs, la hiérarchie de l’Éducation nationale n’hésite plus à sanctionner ceux qui exercent leur autorité (voir l’affaire T-M. Cardon). La plupart, sont simplement abandonnés ou désavoués par leur hiérarchie (voir C.Lespagnol).
C’est pourquoi l’association SOS Éducation se mobilise auprès des parlementaires et vous demande d’agir maintenant. C’est la loi qui doit changer.
Dans le code de l’éducation, qui est voté par les députés, certaines modifications urgentes doivent être faites. Votre député est au courant : il a été contacté par notre association qui l’a informé de huit mesures simples qui pourraient être appliquées immédiatement dans les écoles.
Ces mesures sont aujourd’hui soutenues par bientôt plus de 150 personnalités. Mais il est indispensable que vous vous mobilisiez vous aussi en contactant votre député.
En politique, il y a un vieux dicton : qui ne dit mot consent. Avec SOS Éducation, des milliers de citoyens, parents, grands-parents, professeurs, se lèvent pour demander aux élus de faire preuve de courage et de fermeté contre la violence à l’école.
Envoyez un simple mot à votre député. Téléphonez-lui pour lui demander fermeté et courage. Vous n’avez pas besoin d’en dire plus : il sait exactement ce qui pourrait être fait (c’est son métier).
Au nom de tous les professeurs et de tous les élèves victimes de la violence à l’école, je vous remercie d’avoir le courage d’agir maintenant. Ce site Internet est fait pour cela. En quelques secondes, vous y trouverez tout le nécessaire pour contacter votre député, et faire une différence pour l’avenir de nos écoles (et de nos enfants !).
Un grand merci.
Claire Polin
Présidente de SOS Éducation