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Libye - 11 avril 2011 - Kadhafi accepte la feuille de route africaine

lundi 11 avril 2011, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 11 avril 2011).

http://fr.reuters.com/article/topNe…

lundi 11 avril 2011 00h07

Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, qui a rencontré dimanche à Tripoli une délégation de l’Union africaine, a accepté la feuille de route présentée par les médiateurs de l’UA en vue de mettre fin à la crise en Libye, a déclaré le président sud-africain Jacob Zuma. /Photo prise le 10 avril 2011/

TRIPOLI (Reuters) - Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a accepté la feuille de route présentée par les médiateurs de l’Union africaine en vue de mettre fin à la crise en Libye, a déclaré dimanche soir à Tripoli le président sud-africain Jacob Zuma.

"J’ai des engagements qui m’obligent à partir maintenant mais nous avons achevé notre mission avec le frère dirigeant (Kadhafi)", a-t-il dit après plusieurs heures de discussions au quartier général du "Guide" libyen, la caserne fortifiée de Bab al Azizia.

"Le frère dirigeant a accepté la feuille de route que nous lui avons présentée. Nous devons laisser une chance à l’instauration d’un cessez-le-feu", a ajouté Jacob Zuma, précisant que la délégation africaine allait se rendre à Benghazi, dans l’est du pays, pour y rencontrer les dirigeants de l’insurrection.

Outre Jacob Zuma, la délégation de l’UA est composée de trois autres chefs d’Etat africains - le Malien Amadou Toumani Touré, le Mauritanien Mohamad Ould Abdel Aziz et l’Ougandais Yoweri Museveni.

Maria Golovnina, Guy Kerivel pour le service français

1 Message

  • Pourquoi la précipitation du Chef de la Gaulle ? Peut-être que ne pouvant pas totalement soumettre l’Opinion française à sa politique civile intérieure, il lui fallait alors s’agiter sur le terrain militaire extérieur ? En effet, impuissant à remonter le moral de ses concitoyens qu’il a plongés dans une morosité désespérante et angoissante, il se devait de ne pas laisser passer cette opportunité qui s’est présentée à lui. Par cet acte, il permet de donner à son peuple le « bonheur » de se rappeler qu’il fait partie des pays militairement puissants. Sinon, pourquoi avoir torpillé la démarche diplomatique ? Pour faire joujou avec les « rafales » !!!
    Le gouvernement libyen a pourtant réitéré à plusieurs reprises, bien avant la décision N° 1973 de l’ONU, son entière disponibilité à accueillir une commission d’enquête arabe ou autre sur les prétendus « massacres » de civils. Il avait accueilli très favorablement la feuille de route de l’UA établie avant les bombardements américains, français et britanniques. Ceux là ont empêché cette issue diplomatique privilégiant la force pour casser matériels, édifices et agrandir plaies et blessures qui ne sont pas prêtes de se refermer sitôt. Il faudra au moins deux générations pour cela.
    Aller demander au peuple irakien « sorti de la dictature » s’il aime ses « sauveurs » américains.
    En ne relayant quasiment pas appels et déclarations répétés des autorités légales libyennes pour l’accueil d’observateurs internationaux pour examiner la situation, les médias occidentaux se sont rendus coupables. Ils continuent à se rendre coupables de donner des informations non vérifiées et qui ont permis à livrer à la vindicte injustifiée un pays qui s’est édifié à tout point de vue : social, économique et culture.

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