Un policier antiterroriste abattu à Athènes
http://fr.news.yahoo.com/4/20090617…
Un policier des services antiterroristes grecs a été abattu mercredi à Athènes par deux membres de la mouvance d’extrême gauche armée qui ont pris la fuite à moto, rapporte la police.
Il s’agit du plus grave incident depuis les émeutes de décembre dernier dans la capitale grecque.
Le policier, qui avait 41 ans, a été tué de plusieurs balles tirées à bout portant alors qu’il était assis dans sa voiture, affecté à la surveillance d’un témoin impliqué dans une affaire visant un mouvement de guérilla urbaine.
Les deux assaillants, qui appartiendraient à la Secte rouge, un groupe de l’extrême gauche armée, ont disparu dans les rues du quartier densément peuplé de Patissia.
"C’était un meurtre de sang-froid (…) Ils ont sorti leurs armes et l’ont assassiné", a déclaré le porte-parole de la police grecque Panagiotis Stathis aux journalistes.
Plusieurs mouvements anarchistes et gauchistes ont mené une série d’attaques ciblant la police ou les banques depuis qu’un policier a abattu un adolescent de 15 ans, Alexandros Grigoropoulos, le 6 décembre.
Ce décès avait déclenché pendant plusieurs jours les émeutes les plus violentes depuis la fin du régime militaire en 1974.
L’attaque de mercredi, survenue aux premières heures de la journée, rappelle l’agression d’un autre policier dans la nuit du 4 au 5 janvier, revendiquée par un autre groupe d’extrême gauche, Lutte révolutionnaire du peuple (ELA) en mémoire du meurtre de Grigoropoulos. L’agent de 21 ans avait été grièvement blessé.
Le policier tué mercredi venait de prendre la relève d’un collègue pour surveiller un individu protégé après avoir témoigné contre un membre de Lutte révolutionnaire du peuple, aujourd’hui dissous, condamné avec d’autres en 2004.
La police a ramassé 24 douilles provenant de deux armes différentes sur les lieux du meurtre, dont certaines correspondent à une arme utilisée par la Secte rouge lors de la fusillade du siège de la télévision Alter en février.
"La victime a été tuée d’au moins 15 à 20 balles", a précisé Paganiotis Stathis.
Un médecin légiste a indiqué que le policier n’avait pas eu le temps de dégainer son arme. "Il porte de multiples blessures par balles, la plupart sur la partie gauche du corps. Son arme était dans sa ceinture", a-t-il dit.
Une vaste chasse à l’homme a été lancée dans le quartier de Patissia pour tenter de retrouver les auteurs du meurtre, qui n’a pas été revendiqué.
"Il n’y aura aucune tolérance pour des actes criminels qui coûtent des vies et visent la société et la démocratie", a dit le porte-parole du gouvernement, Evangelos Antonaros.
REUTERS
Version française Grégory Blachier, Jean-Stéphane Brosse et Henri-Pierre André
Notes :
Remarquez bien qu’ils n’ont pas coincé les coupables, mais qu’ils savent déjà QUI sont les coupables.
Il est évident, quand on connaît cette vieille technique de gouvernement, que ce sont les services secrets grecs qui ont commis cet attentat dans le but habituel d’obtenir toujours plus de pouvoir pour la répression. Dans le but de faire mal voir les "anarchistes", les "gauchistes" et les contestataires. Bref, dans le but d’éteindre toute contestation.
C’est avec cette méthode que les Tamouls ont été vaincus au Sri Lanka parce qu’ils n’ont pas su voir et dénoncer une vérité identique.