http://www.lepoint.fr/actualites-mo…
L’avion par lequel le président déchu Manuel Zelaya pourrait tenter de regagner Tegucigalpa se verra refuser le droit d’atterrir au Honduras, affirme le gouvernement provisoire hondurien.
Zelaya, qui a été expulsé de son pays voici une semaine par un putsch militaire, a réaffirmé son intention de regagner son pays ce dimanche "à la mi-journée", peut-être accompagné de présidents d’autres pays latino-américains.
"J’ai donné l’ordre qu’il ne soit pas autorisé à atterrir, si tant est qu’il doive revenir", a déclaré Enrique Ortez, ministre des Affaires étrangères du gouvernement de transition. "Nous ne devons permettre aucune imprudence, qu’un président de la République meure, qu’un président de la République soit blessé, que quiconque meure", a-t-il ajouté.
Elu pour quatre ans en 2006, le président hondurien, qui souhaitait organiser un référendum lui permettant de briguer un second mandat, a été arrêté par l’armée et expulsé dimanche dernier vers le Costa Rica. Les nouvelles autorités avaient d’ores et déjà fait savoir qu’il serait arrêté s’il revenait à Tegucigalpa.
Gustavo Palencia, version française Eric Faye