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n° 160 - Journal du Liban - 31-05 au 10-07 : o - :Désormais, il faudra tenir compte de l’influence de la résistance au Liban et dans la région.

lundi 11 juillet 2011, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 11 juillet 2011).

 

Face aux ambitions hégémoniques de l'impérialisme, l'information est une arme au service de la paix.

Sa diffusion est un acte de résistance.

Dénoncer ne suffit plus, il faut expliquer, informer, transmettre<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

Les médias occidentaux dans leurs larges majorités ont de tout temps accepté les versions de l'armée israélienne et ferment les oreilles aux autres sources.



Journal du Liban

                                                                            n° 160                                        31-05 au 10-07

C.De broeder & M.Lemaire



Le " Journal du Liban" est  visible  sur les blogs : 

a) sur nos blogs : 

http://journaldeguerre.blogs.dhnet.be/

http://journauxdeguerre.blogs.lalibre.be/

b) sur le site de Eva Resis      :  no-war.over-blog.com

c) Et sur le site de Robert Bibeau : http://www.robertbibeau.ca/palestine.html & http://boycottisraelinternational.com  

d) sur le site : www.palestine-solidarite.org à cette adresse :http://www.palestine-solidarite.org/Journaux_Palestiniens.htm

 

NB : Si vous voulez-me contacter ou obtenir le Journal par mail une seule adresse : fa032881@skynet.be

 


Si vous voulez-me contacter ou obtenir le Journal par mail une seule adresse : fa032881@skynet.be



Sommaire de la lutte pour la libération du territoire.


 

Tiré à part

Le président Sleiman appelle à des sanctions contre Israël.

Résistance

Analyse

Désormais, il faudra tenir compte de l’influence de la résistance au Liban et dans la région.

Michel Aoun « Nous ferons plier l’Amérique comme nous avons fait plier Israël ».

1 Lutte pour la libération du territoire

Les relents de la guerre

a) Israël

b) Finul

2  Politique

a) Libanaise  

Michel Sleimane, Najib Mikati & Nasralah

Sayed Hassan Nasrallah : L’ambassade US, "nid d'espions au service d'Israël". 

3 Politique internationale

 b) Usa (le parrain)

Les grandes manœuvres

Washington jugera le nouveau gouvernement libanais "sur ses actes"…

4 Les brèves

4-1 Nasrallah accuse les Etats Unis.  

4-2 Attentat de Saïda : le Conseil de sécurité de la Finul  condamne, l'Italie réduit de moitié son contingent.

5  Dossier

5-1 Sayed Nasrallah annonce la victoire du Hezbollah sur la CIA.

5-2 Attentat à Rmeilé.

5-3 "Qui veut détruire l’Etat ?".  

5-4 Moumene Belghoul : le TSL confirme son caractère politique

5-5 Quel avenir pour le Liban?

 



Tiré à part

Le président Sleiman appelle à des sanctions contre Israël.
Le président de la République, Michel Sleiman, a condamné hier à Baabda, devant l'ambassadrice des États-Unis, Maura Connelly, « l'agression criminelle contre des civils innocents au Liban-Sud » par l'armée israélienne, appelant Washington, qui est « le parrain du processus de paix depuis la conférence de Madrid et le pôle le plus influent au
Conseil de sécurité », à « contraindre Israël à respecter le droit, les pactes et les coutumes internationaux ». Le chef de l'État a, par ailleurs, appelé le Conseil de sécurité de l'ONU et les États-Unis à « sanctionner Israël, à le dissuader de commettre de tels actes, et à l'inciter à s'engager sérieusement et largement dans le processus de paix afin de trouver une solution juste et globale à la question du Moyen-Orient ». Le président Sleiman a, en outre, évoqué la situation sur le terrain avec le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi.
Les événements de Maroun el-Rass ont également provoqué un tollé de
condamnations au niveau de la classe politique libanaise, notamment des ministres Mohammad Safadi et Tarek Mitri, des députés Bahia Hariri, Mohammad Kabbani, Abdel Magid Saleh, Ali Osseirane et Sleimane Frangié, de l'ancien Premier ministre Sélim Hoss et du cheikh Akl druze, Naïm Hassan. Les partis prosyriens « nationaux » ont également dénoncé les événements.
De leur côté, tout en condamnant les agressions israéliennes contre les manifestants, certains milieux politiques ont dénoncé une exploitation du sang palestinien, au cœur d'un timing suspect sur le plan régional.
Il en est ainsi des Forces libanaises ou du député Nabil de Freige. Ces derniers, ainsi que le parti Kataëb, ont appelé au respect strict de la résolution 1701 du Conseil de sécurité pour éviter d'entraîner le Liban dans une spirale de violence.
Quant au député Ahmad Fatfat, qui a lui aussi dénoncé la « criminalité d'Israël » et la « convergence d'intérêts régionaux qui a conduit à une nouvelle exploitation de la carte palestinienne », il a affirmé « craindre un été chaud au plan local et une guerre régionale dont le théâtre serait le Liban ».

Devant Connelly

17 mai

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/704266/Devant_Connelly%2C_Sleiman_appelle_a_des_sanctions_contre_Israel_.html



Résistance
Analyse

Désormais, il faudra tenir compte de l’influence de la résistance au Liban et dans la région.
Le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, a estimé hier qu'au lendemain des « victoires réalisées, la résistance a montré son influence », soulignant que « désormais, il faudra tenir compte de son rôle et de son poids au Liban et dans la région ». Selon lui, « c'est la volonté dont a fait preuve la résistance qui a renforcé la détermination des peuples arabes et islamiques de la région ». « Les mouvements populaires, les insurrections et les révoltes dont nous avons été témoins en Tunisie, suivis d'une victoire en Égypte, étaient l'expression même de la résistance et de ses choix », a-t-il affirmé.
M. Raad a dénoncé « l'arrogance des grandes puissances et de l'ennemi israélien qui tentent de court-circuiter les victoires qui ont été réalisées, en œuvrant à semer la confusion au niveau des mouvements populaires en Libye, au Yémen et à Bahreïn, et en s'immisçant dans certains pays en vue de semer la discorde et la division ».
Évoquant la cause palestinienne, il a déclaré : « Assez de perte de temps. La Palestine ne sera libérée que grâce à la résistance. Aucun autre moyen ne pourra restituer (aux Palestiniens) la dignité, le retour ou la victoire. C'est la leçon que nous avons apprise au lendemain des victoires de 2000 et de 2006 », a-t-il conclu.

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/705975/Raad+%3A_Desormais%2C_il_faudra_tenir_compte_de_l%27influence_de_la_resistance_au_Liban_et_dans_la_region_.html

 

Michel Aoun « Nous ferons plier l’Amérique comme nous avons fait plier Israël ».

Ndlr : La publication de l'article ne signifie nullement que la rédaction partage le point de vue des auteurs mais doit être vu comme information.

Le chef du CPL, Michel Aoun, a effectué samedi une tournée au site « touristique et jihadiste » de Mlita, dans l’Iqlim el-Touffah, aménagé par le Hezbollah.

Accueilli par le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, le député Mohammad Raad, et par les responsables du parti dans la région, le général Aoun a eu droit à un accueil particulièrement chaleureux. Aux sons de la fanfare des scouts de l’imam el-Mahdi, MM. Aoun et Raad ont longé, sur un tapis rouge placé pour l’occasion, l’allée menant à l’entrée du site « touristique », ornée de drapeaux du Hezbollah et de drapeaux libanais.
Après avoir salué les responsables et les partisans du parti, le chef du CPL a visité le site, notamment les fortifications et le tunnel de 200 mètres construits par le Hezbollah à l’époque de l’occupation israélienne. Il a ensuite prononcé un discours dans lequel il a souligné que « ce qui se passe en Syrie et dans certains pays arabes, ce ne sont que des événements qui reflètent un torpillage des peuples arabes et de l’unité arabe ». « L’objectif semble être de passer du conflit arabo-israélien à un conflit arabo-arabe », a-t-il affirmé.
Et le général Aoun de poursuivre : « Nous avons résisté et nous avons vaincu. Nous souhaitons que nos frères (arabes) en fassent de même. Nous souhaitons qu’ils résistent, qu’ils tiennent bon et qu’ils gagnent (...). Nous ferons plier l’Amérique (les États-Unis) comme nous avons fait plier Israël. »
« Nous ne permettrons pas que la guerre sectaire éclate à Beyrouth et s’étende vers la patrie arabe ou qu’elle éclate dans les pays arabes pour atteindre notre pays, a ajouté le chef du CPL. Nous sommes aujourd’hui très forts. Dans nos conflits politiques, nous surmontons les difficultés. Il n’y aura pas au Liban de guerre civile, ni sunnito-chiite ni islamo-chrétienne. Nous sommes en mesure de dépasser nos conflits politiques.

Certains marginaux souhaitent une guerre sunnito-chiite au Liban afin qu’ils puissent contrôler le pouvoir. Mais ils constituent une minorité et leurs vœux ne seront pas exaucés. »

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/707956/Aoun_en_visite_au_site_%3C%3C+touristique+%3E%3E_du_Hezbollah+%3A_Nous_ferons_plier_l'Amerique_comme_nous_avons_fait_plier_Israel_.html



1 Lutte pour la libération du territoire

Les relents de la guerre

a) Israël

Déploiement accru de forces israéliennes, sur les frontières avec la Syrie et le Liban  

La force israélienne, au jour anniversaire de la guerre de 1967, déploie des forces accrues, sur les frontières avec la Syrie et le Liban, les régions occupées en 1948, pour empêcher la répétition de l’incident (…) du 15 mai (le 63ème jour anniversaire de l’occupation de la Palestine), a rapporté "Haaretz", avant d’ajouter que les Palestiniens et leurs partisans ont l’intention de se rassembler, après l’incident du 15 mai, à proximité des frontières israéliennes, pour se souvenir du triste jour anniversaire de la guerre de 1967.
Rappelons que le régime sioniste, pendant la guerre de 1967, connue, aussi, sous les noms de «la guerre des 6 jours» et «Naksa», a occupé la Cisjordanie, la bande de Gaza, les hauteurs du Golan et le désert du Sinaï.

01/06

IRIB

 

Un chasseur-bombardier israelien a violé l’espace aérien libanais.  

Un chasseur bombardier de l’armée israelienne a violé, mardi, lors d’une mission l’espace aérien du sud-Liban a annoncé dans un communiqué le commandement de l’armée libanaise, selon le site internet de l’Agence de presse syrienne Sanaa depuis Beyrouth.

15/06/

http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/119990-un-chasseur-bombardier-sioniste-a-viol%C3%A9-l%E2%80%99espace-a%C3%A9rien-libanais


b) Finul

28/05

Six soldats italiens et deux civils ont été blessés vendredi, dans l'explosion d'une bombe qui a visé un convoi de véhicules de l'ONU transportant des Casques bleus dans le Sud du Liban. Selon des responsables, un des militaires se trouverait dans un état grave. Les Casques bleus appartiennent à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL). L'armée a bouclé la zone et tenait les journalistes à distance. La télévision italienne affirme que deux des quatre véhicules du convoi ont été endommagés par une bombe composée d'au moins 12 kilos d'explosifs. La responsabilité de l'attaque n'a pas été revendiquée.

Ban Ki-moon a condamné, dans un communiqué, l'attaque contre les Casques bleus, au jour international des Casques bleus.

 http://french.irib.ir/



2  Politique

a) Libanaise  

Michel Sleimane, Najib Mikati & Nasralah

Sayed Hassan Nasrallah : L’ambassade US, "nid d'espions au service d'Israël". 

Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a accusé vendredi, dans un message télévisé, l'ambassade américaine au Liban d'espionnage au profit d'Israël.
"Incapable de s'infiltrer dans les structures du Hezbollah, Israël a fait appel aux renseignements les plus puissants du monde, la CIA", a-t-il déclaré, en qualifiant l'ambassade américaine à Beyrouth de nid d'espions, rassemblant des informations pour les Israéliens.
Reconnaissant que le Hezbollah avait été infiltré par les renseignements américains, le numéro un du mouvement s'est toutefois félicité que les agents de la CIA au sein de la résistance libanaise avaient été démasqués.
Par ailleurs, il a contesté l'exagération médiatique quant au nombre et la fonction de ces agents, en indiquant qu'aucun de ceux-là n'avait transmis d'informations susceptibles de porter préjudice aux structures de la résistance.
Et d'expliquer que ces agents étaient au nombre de trois seulement, et que deux d'entre eux travaillaient pour la CIA, tandis que les liens du troisième sont en cours d'être précisés pour voir s'il s'agissait d'un service de renseignements européen, américain ou israélien.
L'Etat hébreu qui avait vainement essayé de détruire le Hezbollah au cours de la guerre de juillet 2006 le classe parmi ses principaux ennemis, alors que les Etats-Unis le qualifient d'organisation terroriste.

 25/06/2011

Ria Novosti


2a-1  Au jour le jour

Seuls les "arabes vivants en Israël jouissent de démocratie ?

Le secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah évoquant le discours prononcé mardi par le premier ministre israélien Netanyahou dans lequel il a estimé que sur les 300 millions d'arabes, seuls les "arabes vivants en Israël jouissent de démocratie",

Sayed Nasrallah a estimé qu'il constituait une offense aussi bien aux dirigeants qu'aux peuples arabes exigeant une réponse de leur part.
" Nous au Liban sommes les gens les plus libres, nous sommes le bastion de la liberté dans le monde", a-t-il clamé.

25/05
Al Manar-

 http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/115795-nasrallah-accuse-les-etats-unin

 


2a-2 gouvernement libanais

Le Hezbollah domine le gouvernement libanais nouvellement formé

Que vous soyez au pouvoir ou dans l'opposition, c'est votre gouvernement à tous .

Ce gouvernement sera celui de tout le Liban et œuvrera pour tous les Libanais", a affirmé Najib Mikati, dans un message d'unité.

 Après cinq mois de négociations ardues, le Liban s'est doté lundi 13 juin d'un nouveau gouvernement.

Le Hezbollah et ses alliés, notamment le chrétien Michel Aoun, se sont taillé la part du lion avec dix-neuf portefeuilles sur trente, le reste étant réparti entre les partisans du chef de l'Etat, Michel Sleimane, du nouveau premier ministre Najib Mikati et du leader druze Walid Joumblatt, considérés comme "neutres". Le parti de Hassan Nasrallah obtient deux postes.

Selon un communiqué (en anglais) de la présidence libanaise, le chef de l'Etat syrien, Bachar Al-Assad, qui fait face à une contestation contre son régime sans précédent, a immédiatement félicité le Liban, où l'ancienne puissance de tutelle continuer d'exercer son influence, notamment grâce au Hezbollah. Le nouveau cabinet est boycotté par le camp de l'ex-premier ministre, le pro-occidental Saad Hariri, désormais en minorité parlementaire et dans l'opposition.

"NOUS AVONS SURMONTÉ LES OBSTACLES"

"Que vous soyez au pouvoir ou dans l'opposition, c'est votre gouvernement à tous. Ce gouvernement sera celui de tout le Liban et œuvrera pour tous les Libanais", a affirmé Najib Mikati, dans un message d'unité. "Nous avons surmonté les obstacles et nous allons nous mettre tout de suite au travail", a-t-il ajouté.

Les tractations ont duré jusqu'à la dernière minute, le Hezbollah n'approuvant pas certains des noms proposés par Najib Mikati. Peu après l'annonce du gouvernement, un allié du parti chiite, le député druze Talal Arslane, a créé la surprise en présentant sa démission, évoquant des divergences avec le premier ministre. Le député protestait contre le fait qu'il ne lui ait pas été accordé de portefeuille clé, accusant le nouveau premier ministre, un sunnite, de traiter les minorités religieuses de manière "inappropriée".

TSL, LES TROIS LETTRES DE LA DISCORDE

Le 12 janvier, le Hezbollah et ses alliés avaient retiré leurs ministres du gouvernement d'union de Saad Hariri, sur fond de tensions liées au tribunal de l'ONU en charge de l'enquête sur l'assassinat en février 2005 de l'ancien premier ministre Rafic Hariri, père de Saad. Le parti, qui s'attend à être accusé par le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) dans ce meurtre, a réclamé de Saad Hariri, en vain, qu'il désavoue cette instance. Le camp de Saad Hariri avait accusé le Hezbollah d'avoir mené un "coup d'Etat".

Bien qu'il ait été nommé grâce aux députés du camp du Hezbollah, Najib Mikati, qui apparaît comme un homme de compromis, a refusé de se présenter comme "l'homme du Hezbollah" et a refusé de donner à ce parti un engagement concernant le TSL. Le Tribunal sera l'un des principaux défis du gouvernement Mikati, alors que l'acte d'accusation est attendu cette année. Le nouveau ministre des affaires étrangères, Adnane Mansour, un ancien ambassadeur, a été dans le passé en poste en Iran.

Le nouveau gouvernement ne comprend aucune femme, alors que dans le précédent cabinet, une ministre détenait le sensible portefeuille des Finances.

13.06.

LEMONDE.FR avec AFP  & REUTERS/HO |

 

Fneich: "le nouveau gouvernement est prometteur".

Le ministre d'Etat pour le Développement administratif Mohammad Fneich a indiqué dimanche que "le parcours politique du gouvernement depuis sa formation, l'annonce de son programme politique et le vote de confiance au Parlement, est prometteur pour le Liban".
"Ce gouvernement a été formé selon des exigences et des équations politiques internes et non en réponse à la tutelle ou à une volonté étrangère," a-t-il dit.
"Le gouvernement œuvrera pour assumer ses responsabilités dans tous les domaines, notamment relevant de la situation socio-économique, en adoptant le développement équilibré," a-t-il ajouté, notant que les discours politiques, les accusations, les calomnies et les allégations de l'opposition seront vaines.
M. Fneich qui se prononçait au Liban sud, lors de l'inauguration d'un support mural, financé par la contingent italien de la Finul, à Bastiat-Tyr, a ajouté que "le Liban passe en une nouvelle phase, à la lumière d'un gouvernement de coalition attaché aux constantes nationales, à la suite de cinq années de troubles politiques au Liban, visé pour modifier son rôle , son identité et son appartenance".
Le ministre a sur un autre plan salué la relation entre les citoyens du Liban sud et les forces onusiennes, notamment avec le contingent italien, qui contribue à assurer les besoins des villages.
"Ces forces n'auraient pu accéder au Liban sans notre approbation et celle des parties politiques libanaises et nous la traitons comme étant une force de coopération et d'appui à l'armée libanaise. Nous remercions et apprécions sa coopération et le respect qu'elles portent à la spécificité des citoyens et à la bonne relations avec eux," a-t-il conclu.

NNA -

Le 10 juillet 2011

http://www.iloubnan.info/politique/actualite/id/64137/titre/Fneich:-%22le-nouveau-gouvernement-est-prometteur%22

 


2a-4 Des Canons ... pas du beurre

Une nouvelle guerre Israël-Hezbollah pour sauver Assad ?

Ndlr : La publication de l'article ne signifie nullement que la rédaction partage le point de vue des auteurs mais doit être vu comme information.

Le Hezbollah libanais envisage de se lancer dans un nouvelle confrontation armée avec Israël pour détourner les pressions occidentales en faveur du renversement du président syrien Bachar al Assad, son allié et protecteur, dit-on de source proche du mouvement chiite.

Ses dirigeants, qui disposent d'une milice solide, armée à la fois par Damas et Téhéran, s'inquiètent du soulèvement populaire entamé à la mi-mars en Syrie et sont décidés à tout faire pour empêcher les Etats-Unis et leurs alliés d'encourager la contestation pour obtenir le départ d'Assad.

"Le Hezbollah n'interviendra jamais en Syrie. Il s'agit d'une affaire intérieure pour le président Bachar. Mais, quand il voit l'Occident s'en mêler pour le renverser, il ne peut pas se contenter du rôle de spectateur", explique un responsable libanais idéologiquement proche du mouvement pro-iranien.

"Il s'agit d'une bataille existentielle pour le groupe et le moment est venu de rendre la politesse (du soutien syrien). Il le fera en détournant une partie de la pression internationale."

Les puissances occidentales ont perdu un allié de poids avec le renversement d'Hosni Moubarak en Egypte et s'efforcent désormais de redessiner la carte stratégique du Proche-Orient en poussant Assad vers la sortie pour le remplacer par quelqu'un de mieux disposé à l'égard d'Israël et hostile au Hezbollah, estiment les dirigeants du mouvement.

"La région est en guerre, une guerre entre le bien et ce qui est soutenu par Washington (...) La Syrie est le bien", résume un responsable arabe proche de Damas basé au Liban.

Si une guerre ouverte entre Syrie, Iran et Liban d'un côté, et Israël de l'autre semble exclue, l'hypothèse d'un nouvel embrasement avec le seul Hezbollah l'est beaucoup moins.

"Des conflits limités sont envisageables ici ou là mais personne n'a intérêt" à une guerre régionale, confirme l'observateur libanais Oussama Safa. "La région va évidemment vers des changements radicaux (...) On ne sait pas très bien comment ce sera géré et où cela mènera."

Fondé il y a près de trente ans pour combattre l'occupation israélienne du Sud-Liban, le Hezbollah a livré il y a cinq ans à l'Etat hébreu une guerre de 34 jours qui n'a pas modifié le rapport de forces.

Ses roquettes ont infligé de sérieux dégâts en Israël et l'incursion de Tsahal en territoire libanais ne l'a pas empêché de poursuivre ses tirs.

Depuis, son arsenal, alimenté via la frontière syrienne, s'est encore enrichi, malgré la vigilance des casques bleus de la Finul, selon les services de renseignement occidentaux.

"Aucun allié de la Syrie n'accepterait sa chute, même si cela rebat les cartes (...) La guerre avec Israël pourrait être une option", poursuit le responsable arabe.

Tout est possible, jugent certains analystes, "y compris l'ouverture de fronts sur le plateau du Golan et au Sud-Liban",

A Beyrouth, les alliés de Bachar al Assad ont d'ores et déjà accompli un premier geste en sa faveur. Après cinq mois de vacance du pouvoir, le Premier ministre Nadjib Mikati a formé la semaine dernière un gouvernement qui fait la part belle à la coalition pro-syrienne emmenée par le Hezbollah.

Najbi Mikati a été désigné après la démission en janvier de Saad Hariri, dont le gouvernement d'union nationale n'a pas résisté au départ des ministres issus du Hezbollah.

Le mouvement chiite s'en est retiré après lui avoir demandé en vain de prendre ses distances avec le Tribunal sur le Liban (TSL) chargé de faire la lumière sur l'assassinat de son père, Rafic Hariri, ancien premier ministre tué en février 2005 dans un attentat à Beyrouth.

Le TSL va probablement prononcer l'inculpation de plusieurs membres du Hezbollah et certains pensent que l'absence prolongée de gouvernement était délibérée. Il s'agissait, disent-il, d'éviter une nouvelle crise politique lorsque l'acte d'inculpation tombera.

"Les nôtres ont d'abord pensé que le vide était dans notre intérêt mais, après les événements de Syrie, nous avons constaté qu'il était néfaste", explique le responsable libanais.

"Dans sa forme nouvelle, le gouvernement ne permettra pas que le Liban soit utilisé contre la Syrie et (s'opposera) à ceux qui font le jeu des Etats-Unis à ses dépens", ajoute-t-il.

22/06/

Reuters 


2a-5 Les grandes manœuvres

Affaire Hariri: le gouvernement libanais agira de façon responsable.

Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a affirmé jeudi que son gouvernement, dominé par le Hezbollah, agirait de façon responsable et réaliste après la remise d'un acte d'accusation par le tribunal de l'ONU enquêtant sur l'assassinat de Rafic Hariri.
Aujourd'hui, nous affrontons une nouvelle réalité (...) avec laquelle nous devons agir de façon responsable et réaliste (...) en gardant en tête que ce sont des accusations et non des verdicts, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Tous les suspects sont innocents jusqu'à ce que leur culpabilité soit prouvée, a-t-il ajouté.
Une délégation du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), basé près de La Haye, a remis jeudi à Beyrouth l'acte d'accusation dans l'assassinat du dirigeant Rafic Hariri en 2005, une affaire qui divise le Liban et fait craindre une nouvelle flambée de violences.
Un responsable judiciaire a affirmé à l'AFP que l'acte visait quatre suspects libanais.
AFP /

30 juin

Le Hezbollah s’oppose aux mandats d’arrêt visant quatre de ses membres

Alors que le Tribunal spécial pour le Liban a remis le 30 juin l'acte d'accusation visant quatre membres du Hezbollah dans l'enquête sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, en 2005, Hassan Nasrallah, chef du parti chiite, a vivement réagi. Pour lui, il est hors de question que ce tribunal « instrumentalisé par les Américains et les Israëliens » juge des membres de son parti visés par des mandats d'arrêt internationaux.

Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh

« Personne ne pourra arrêter les membres du Hezbollah accusés d’être impliqués dans l’assassinat de Rafic Hariri, pas même dans trois cents ans. » C’est la réponse de Hassan Nasrallah aux mandats d’arrêt internationaux délivrés jeudi 30 juin par le Tribunal spécial pour le Liban. Le chef du Hezbollah a accusé le tribunal d’être politisé et a taxé l’enquête de non-professionnalisme. Cette cour relevant des Nations unies est, selon lui, instrumentalisée par les Américains et les Israëliens. Son but est de ternir l’image de son parti qui a tenu tête à l’Etat hébreu et de provoquer une guerre civile ou un conflit entre chiites et sunnites au Liban.

Campagne de dénigrement

Hassan Nasrallah a poursuivi sa campagne de dénigrement du tribunal. Il a affirmé que son président, le juge italien Antonio Cassese, était un grand ami d’Israël. Les principaux adjoints du procureur, le Canadien Daniel Bellemare, seraient d’anciens agents de la CIA, du FBI et de Scotland Yard. Il a dénoncé la corruption de certains enquêteurs, citant nommément l’ancien numéro deux de la commission d’investigation internationale, Gerhard Lehmann. Vidéo à l’appui, il a accusé ce policier allemand d’avoir vendu des documents de l’enquête moyennant des sommes d’argent. Pour toutes ces raisons, le Hezbollah rejette les décisions du tribunal et refuse de coopérer avec lui.

 RFI

24 juin 2011.

http://www.rfi.fr/moyen-orient/20110703-le-hezbollah-s-oppose-mandats-arret-visant-quatre-membres

 



3 Politique internationale

 b) Usa (le parrain)

Les grandes manœuvres

Washington jugera le nouveau gouvernement libanais "sur ses actes"…

Les Etats-Unis ont réagi prudemment à la constitution du nouveau gouvernement libanais, annonçant qu'ils jugeraient cette équipe "sur ses actes". "L'important, à nos yeux, est que le nouveau gouvernement libanais se conforme à la constitution du Liban, qu'il renonce à la violence, notamment aux tentatives de chercher vengeance contre d'anciens responsables gouvernementaux, et qu'il respecte ses obligations internationales, y compris les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et son engagement envers le Tribunal spécial" pour le Liban (TSL), a énuméré le porte-parole du département d'Etat.

Le Hezbollah est classé comme organisation terroriste par Washington, qui accuse Damas et Téhéran d'armer ce groupe avec des missiles et des roquettes de plus en plus sophistiqués.

Le 22 mai Obama avait encore accusé le Hezbollah de "pratiquer l'assassinat politique".(…)

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/06/13/le-hezbollah-domine-le-gouvernement-libanais-nouvellement-forme_1535607_3218.html



a) Les institutions

Tribunal spécial pour le Liban (TSL)
Des mandats d'arrêt remis dans l'enquête sur l'assassinat Hariri

Ndlr : La publication de l'article ne signifie nullement que la rédaction partage le point de vue des auteurs mais doit être vu comme information.

Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) de l'ONU, enquêtant sur l'assassinat du dirigeant Rafic Hariri, a remis, jeudi 30 juin, un acte d'accusation scellé et des mandats d'arrêt à Saïd Mirza, le procureur à Beyrouth. Un responsable du gouvernement de Najib Mikati, premier ministre, a confirmé la remise de cet acte d'accusation très attendu, mais au contenu encore confidentiel, ainsi que des mandats d'arrêt. "Après de nombreuses années de patience, de combat […] aujourd'hui, nous sommes devant un moment historique pour le Liban aux plans politique, de la justice et de la sécurité", a souligné Saad Hariri, le chef de l'opposition parlementaire au Liban.

Selon des télévisions locales et une source judiciaire, quatre suspects sont désignés dans cet acte, contre lesquels des mandats d'arrêt ont été lancés par le TSL. L'une des chaînes a aussi affirmé qu'au moins l'un des suspects est un membre du puissant mouvement le Hezbollah.

INQUIÉTUDE INTERNATIONALE5(…)

Le Hezbollah, qui s'attend depuis des mois à être mis en cause par le TSL, a provoqué en janvier la chute du gouvernement d'union de Saad Hariri après le refus de ce dernier de cesser toute coopération avec le tribunal. Son successeur, Najib Mikati, dont le gouvernement est dominé par le Hezbollah et ses alliés, devrait annoncer jeudi le programme de politique générale de son cabinet incluant la position du Liban au sujet du TSL. Il devrait y affirmer que son gouvernement est tenu de respecter les résolutions internationales tant qu'elles ne menacent pas la paix civile, ce qui signifie, selon les observateurs, qu'il ne coopérera pas avec le TSL.

Paris, Washington et l'ONU avaient déjà exprimé leur inquiétude face à l'éventualité de voir le nouveau gouvernement cesser toute coopération avec le TSL. Ils avaient rappelé au cabinet Mikati ses "engagements internationaux", notamment concernant le financement du TSL, auquel Beyrouth participe à hauteur de 49 %.

Le TSL, installé depuis 2009 à La Haye et créé en vertu d'une résolution de l'ONU, est chargé de juger les auteurs présumés de l'attentat qui a coûté la vie à Rafic Hariri et à 22 autres personnes le 14 février 2005 à Beyrouth, au moment où le Liban était encore sous tutelle de la Syrie voisine. Selon des experts, le Liban a désormais trente jours pour exécuter les mandats d'arrêt. Si les suspects ne sont pas arrêtés durant cette période, le TSL rendra public l'acte d'accusation et convoquera les suspects devant le tribunal. Aucun porte-parole du TSL à La Haye n'était joignable dans l'immédiat.

Le procureur du TSL, Daniel Bellemare, avait déposé en janvier l'acte d'accusation pour examen par le juge belge Daniel Fransen, chargé de le confirmer avant le lancement de mandats d'arrêt ou de citations à comparaître. M. Bellemare avait ensuite déposé un acte d'accusation "modifié" et "élargi". La remise de cet acte d'accusation risque de replonger le Liban dans l'instabilité. La mort de Rafic Hariri avait déclenché "la révolution du cèdre", qui avait forcé la Syrie à retirer ses troupes du Liban deux mois plus tard. Le Liban s'était alors divisé en deux camps, une fracture qui a culminé avec des heurts confessionnels sanglants entre chiites et sunnites en 2008 qui avaient failli plonger le pays dans une nouvelle guerre civile

AFP – Le Monde

30.06.



4 Les brèves
Ndlr : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information.

4-1 Nasrallah accuse les Etats Unis.  

Le secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah a accusé les Etats-Unis d'être le pays qui a commis le plus d'assassinats politiques dans le monde.
Dans un discours prononcé ce mercredi, via l’écran, devant des milliers de partisans et sympathisants rassemblés dans la localité de Nabi Cheeth (Békaa) à l’occasion de la fête de la résistance et de la libération, sayed Nasrallah a évoqué entre autre l'occupation américaine de l’Irak, signifiant que le président Obama devrait se retirer de ce pays s'il respectait honnêtement la volonté de ce peuple.

25/05
Al Manar-

 http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/115795-nasrallah-accuse-les-etats-unin


4-2 Attentat de Saïda : le Conseil de sécurité de la Finul  condamne, l'Italie réduit de moitié son contingent.
Le Conseil de sécurité a condamné dans la nuit de vendredi à samedi "avec la plus grande fermeté" l'attentat à la bombe au Liban qui a blessé six Casques bleus italiens, dont deux grièvement alors que l'Italie a fait part de son intention de réduire de près de la moitié les effectifs de son contingent au sein de la Finul.
"Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la plus grande fermeté l'attentat terroriste" vendredi contre un convoi de la Finul (force intérimaire des Nations unies au Liban) au nord de Saïda et au cours duquel six Casques bleus italiens ont été blessés, a déclaré Gérard Araud, ambassadeur de France à l'ONU et président en exercice du Conseil de sécurité. "Les membres du Conseil ont réaffirmé leur plein appui à la Finul et exprimé leur gratitude aux États membres qui fournissent des contingents", a-t-il ajouté.
D'un autre côté, l'Italie a fait part de son intention de réduire de près de la moitié les effectifs de son contingent au sein de la Finul au Liban, selon le ministre de la Défense Ignazio La Russa. "L'Italie doit ramener son contingent à 1 100 soldats, contre 1 780 aujourd'hui, au sein de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul)", a dit le ministre dans une interview publiée samedi par le quotidien italien "La Repubblica".
"L'Italie n'a pas l'intention de quitter le pays", a-t-il ajouté. "Aujourd'hui, nous avons 1 780 soldats au Liban, ce qui est trop. Étant donné que nous ne commandons plus la mission, nous devons revenir à 1 100 hommes dès que possible".
Selon des responsables de la Finul, l'explosion d'une bombe artisanale au passage d'une patrouille de l'ONU dans la localité de Rmeilé, à l'entrée nord de Saïda, a fait également deux blessés légers parmi des civils.
L'attentat n'avait pas été revendiqué vendredi.
La Finul a été mise sur pied en 1978 afin de surveiller la frontière entre le Liban et Israël. Sa mission a été prolongée après la guerre de 2006 opposant l'État hébreu et le Hezbollah.
La Force dispose actuellement de 13 000 hommes provenant de plusieurs pays et déployés dans le sud du Liban, l'Italie représentant le contingent le plus important avec 2 500 militaires.

http://www.lorientlejour.com/numero/4544/article/705869/Attentat_de_Saida_%3A_le_Conseil_de_securite_condamne%2C_lItalie_reduit_de_moitie_son_contingent.html



5  Dossier

Ndlr : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information.

5-1 Sayed Nasrallah annonce la victoire du Hezbollah sur la CIA.

Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a confirmé la présence d’agents parmi ses rangs, se félicitant de la grande victoire réalisée par le Hezbollah sur le plus grand service de renseignement du monde, celui de la CIA.

Il a toutefois contesté l’exagération médiatique au sujet du nombre et de la fonction de ces agents démasqués au sein de la résistance.

Dans un discours télévisé, transmis par la chaine Al Manar, le numéro un du Hezbollah a précisé que ces agents étaient au nombre de trois seulement, et que deux d’entre eux travaillaient avec la CIA, tandis que les liens du troisième sont en cours d’être précisés pour voir s’il s’agit de service de renseignements européen, américain ou israélien.

Selon lui, le recours israélien aux services de renseignements américain ou européen pour obtenir des informations sur le Hezbollah est signe d’impuissance de cet ennemi car il ne peut à lui seul affronter le Hezbollah sur ce terrain. « C’est le signe aussi que l’ambassade américaine au Liban est un nid d’espionnage pour lui », a-t-il observé. Et d’ajouter : « ce qui nous incombe d’agir d’une façon différente ».

Le commandant de la résistance au Liban a également commenté les récentes manœuvres militaires israéliennes baptisées Tournant 5, estimant qu’elles constituent bel et bien un tournant stratégique israélien survenu après sa défaite cuisante durant la guerre 2006. « Jamais avant cette guerre, l’ennemi ne s’est adonné à des manœuvres régulières », a-t-il signalé, constatant de surcroit que la nature de ces exercices reflète que les Israéliens sont persuadés que la prochaine guerre impliquera inévitablement le front intérieur et qu’il ne sera plus jamais à l’écart, comme ce fut le cas dans le passé.

Voici les principales idées :

1 - Le gouvernement libanais

Nombreuses ont été les accusations adressées à ce gouvernement avant et après sa formation : d’abord le gouvernement de Mikati est made in Lebanon à 100%. Certes, il y a eu des obstacles pour empêcher sa formation mais pour la première fois, ce gouvernement s’est formé en dehors de toute ingérence étrangère, son retard est du à cause de complications internes et des tentatives d’ingérences étrangères ! Concernant, les accusations qui ont été adressées contre la Syrie, selon lesquelles cette dernière ne souhaite pas qu’un gouvernement soit formé, et bien elles sont issues d’une mentalité rancunière, vide de tout bon sens !

Car, la Syrie a depuis le début encouragé sa formation le plus rapidement possible !

Et encore une fois, le bloc du 14 mars a mal parié : il a misé sur la non-formation du gouvernement, accusant la nouvelle majorité d’être incapable de former un gouvernement, il a parié sur les pressions extérieures contre Mikati pour le pousser à abandonner sa mission..

Ensuite, après la formation du gouvernement, le bloc du 14 Mars a accusé ce gouvernement d’être celui du Hezbollah, et il a répandu cette idée à l’étranger !

Pour ce que comporte ce gouvernement d’hommes patriotiques, dignes, et nobles et bien nous sommes fiers qu’un tel gouvernement soit qualifié de celui du Hezbollah ! Mais ce n’est pas un gouvernement du Hezbollah.

Car le Hezbollah n’a dans ce gouvernement que deux portefeuilles ministériels dont un ministère d’État, les autres ministres sont nos amis, il ne s’agit pas d’un gouvernement d’une seule couleur. Chacun de nous est soucieux à travailler en tant qu’une seule équipe aux différentes colorations. Dans les détails, chaque partie peut soit se rencontrer avec une autre ou au contraire diverger.

Et donc la persistance à dire que ce gouvernement est celui du Hezbollah a plusieurs buts : d’abord, au niveau local c’est pour inciter au confessionnalisme, et provoquer les sentiments sectaires, d’où l’insistance à rappeler que le Hezbollah est chiite.. mais un tel plan est voué à l’échec.

Au niveau international, il s’agit de provoquer la communauté internationale et pousser certains pays étrangers à prendre des mesures sévères contre le Liban.

Or, je dis au bloc du 14 Mars que là encore vous avez mal parié. Vous vous trompez quand vous pensez ainsi nuire au Hezbollah, en fait vous nuisez aux intérêts du Liban et du peuple libanais : nous sommes en période de tourisme, au moins patientez jusqu’à la fin de l’été, mais non à peine une semaine après sa formation vous avez déclenché une campagne contre ce gouvernement et donc contre le Liban, croyant que vous allez nous nuire. Or, nous n’avons pas des avoirs à l’extérieur, ni des sommes dans des banques au Liban, ni même des projets d’investissements.

Et donc nous n’avons rien à perdre quand vous provoquez l’extérieur contre nous, car l’Occident exercera des pressions contre des banques, contre les intérêts des Libanais et pas contre nous.

Dans cet ordre d’idée, accordez au gouvernement de Mikati deux mois pour pouvoir accomplir sa mission, c’est ce que nous avons fait avec le gouvernement de Hariri. Mais non, vous persistez à parier sur l’extérieur, misant sur la chute du régime syrien et moi je vous dis que tous vos paris sont voués à l’échec.

Concernant la déclaration ministérielle, elle est sur la bonne voie, elle ne saurait tarder. Et pour conclure ce dossier, je tiens à indiquer que la priorité de ce gouvernement est le travail, d’être au service du peuple libanais.

Aussi, je tiens à féliciter les efforts déployés par le président Nabih Berri à faire réussir la formation du gouvernement

2- Les agents de la CIA démasqués

Ce dossier est très délicat, c’est pourquoi vous serez surpris par la manière avec laquelle nous allons en parler, sachant que normalement ce genre de sujets est abordé de façon différente dans le monde !

Mais notre souci permanent de transparence, même sur un sujet aussi délicat s’inscrit dans notre volonté d’informer toujours nos partisans et aussi de couper court à toutes les rumeurs qui sont répandues et qui sont dignes des romans policiers !

L’an dernier, j’ai affirmé à plusieurs reprises que nous sommes immunisés contre toute infiltration au sein du Hezbollah par le Mossad, voire que nous disposons d’une cellule de contre-espionnage très performante.

Or, aujourd’hui, le Hezbollah a réussi à démasquer un cas inhabituel d’infiltration au sein de son corps et dont voici les faits : faute de pouvoir s’infiltrer au sein du Hezbollah, l’ennemi israélien a demandé l’aide et le soutien de la CIA, l’affaire concerne trois cas dont deux ont été recrutés par la CIA et le troisième par un service de renseignement européen !

Pour les deux premiers cas, nous avons découvert qu’ils avaient des liens avec des diplomates américains qui sont en fait des officiers de la CIA.

Je tiens à préciser qu’il s’agit de deux cas indépendants et donc ils ne sont pas des réseaux d’espionnage. Certes je ne mentionnerai pas leurs noms par respect pour leur famille, je me contenterai de révéler leurs initiales afin d’empêcher les rumeurs de se répandre : le premier cas s’appelle A.B, cet homme a été recruté il y a cinq mois ; le second est M.H il a avoué son lien avec la CIA qui date depuis un certain temps ; et enfin M.E qui travaille pour le compte d’un service de renseignement européen !

A la lumière de ce qui vous a été révélé, vous ne trouverez pas un parti avec une telle transparence, car nous sommes un parti qui respecte les limites religieuses légales, nous nous comportons avec une morale et donc comme vous pouvez le constater il s’agit de trois agents et pas plus, le nombre est trois, ils ne sont ni cinq ni dix ni même cent comme certains médias ont prétendu.

Je tiens à souligner, que parmi ces trois agents, aucun n’est un haut cadre du Hezbollah appartenant au premier rang, aucun n’est un homme religieux, aucun ne fait partie de l’entourage sécuritaire du secrétaire général du Hezbollah et aucun ne fait partie du front militaire !

Pour vous rassurer encore plus, ces cas ne détiennent aucune information qui puisse mettre en danger le Hezbollah ou menacer sa capacité militaire, ils n’ont pas de liens avec l’assassinat du commandant en chef de la Résistance Imad Moughnié, ils n’ont pas de lien avec le TSL : leurs noms n’ont jamais été mentionné par la commission d’enquête.

Notre évaluation sur cette affaire au niveau sécuritaire se résume dans le constat suivant : l’incapacité de l’ennemi israélien à nous infiltrer au point qu’il s’est vu obliger de recourir à la CIA, car un diplomate américain peut se circuler librement, il pénètre dans les maisons, il déjeune dans les restaurants, et surtout il jouit d’une couverture diplomatique, au Liban les agents de la CIA sont tous au service de l’ennemi israélien et du Mossad. Or, ces hommes qui ont été recrutés par la CIA, ont été démasqués par le Hezbollah dans un laps de temps assez court, sachant que l’un des agents collabore avec la CIA il y a seulement cinq mois !

Et donc force est de constater que nous sommes devant un exploit sécuritaire du Hezbollah ! Aussi cette affaire dévoile que l’ambassade américaine au Liban n’est qu’un nid d’espions et donc il convient de garder cela en mémoire et d’agir en conséquence !

A notre public, je leur demande dans cette affaire de traiter les familles de ces agents avec miséricorde, respect et dignité, car ces familles sont affligées d’une perte morale et donc il faut les traiter avec tolérance et aussi ne pas mentionner sporadiquement leurs noms et ne pas mentionner le nom des moujahidins et surtout de ne pas tomber dans le piège de la guerre psychologique il faut être prudent, il faut savoir que nous sommes entrés dans une nouvelle phase où les Israéliens et la CIA cherchent d’autres informations, où nous sommes désormais une cible directe de la CIA, ce qui requiert de rester alerte et prudent et éviter le piège des relations passagères !

Il faut savoir que la Résistance est la cible de tous les services de renseignement et donc notre responsabilité est de protéger la Résistance et de la renforcer ! Et je vous assure que nous sommes sortis victorieux de cette affaire , nous avons panser nos blessures, nous avons renforcer notre infrastructure militaire et sécuritaire.

3- Les manœuvres israéliennes : Tournant cinq

Depuis la défaite cuisante de la guerre de 2006, l’ennemi israélien multiplie ses manœuvres militaires : ce qui est en soi un tournant dans sa stratégie et sa doctrine.

Et cette semaine il a effectué des manœuvres baptisées Tournant 5 qui ont inclut toute l’entité sioniste, la population, les écoles, les réseaux d’eau et d’électricité, les ports, les gares, les infrastructures, les institutions publiques etc ! Ces manœuvres étaient de loin les plus globales et elles portent des indices :

<?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" />  Toutes ces manœuvres sont le résultat de l’échec cuisant de l’entité sioniste durant la guerre de 2006 car avant cette date nous n’avons jamais assisté à de telles manœuvres spécialement sur le front intérieur.

  Ces manœuvres sont un aveu que le front intérieur fait désormais partie de toute guerre future, que ce soit contre le Liban ou Gaza ou la Syrie, le front intérieur sera au sein du conflit, cela est un tournant stratégique et pousse l’ennemi israélien a pensé mille fois avant de déclencher une guerre, contrairement à la période avant 2006 où il pouvait se permettre de provoquer une guerre quand bon lui semblait !

  Tournant 5 est aveu israélien que la profondeur de l’entité sioniste est menacé et ne peut être protéger au point que l’ennemi israélien s’est vu obliger à créer un ministère du front intérieur, une première dans le monde, un ministre chargé uniquement pour mettre sur place des plans et scénarios face à une attaque du front intérieur.

  Tournant 5 est un aveu que l’ennemi israélien ne peut plus conclure une bataille, le facteur temps n’est plus sous son contrôle.

  Ces manœuvres ont défini à l’ennemi israélien qui sont ses véritables ennemis, à savoir l’Iran, la Syrie, la Résistance au Liban et la Résistance à Gaza ! Et donc l’ennemi israélien d’un milliard de musulmans, des Arabe et des chrétiens, cet ennemi estime qu’il y a quatre dangers à son existence.

  Enfin, si ces manœuvres montrent que l’objectif c’est de défendre les Israéliens, il faut savoir que l’entité sioniste planifie toujours des guerres dans la région et les déclenche pour modifier une équation régionale, c’est sa nature agressive, elle déclenchera une guerre pour ses besoins d’hégémonie dans la région et donc quand elle effectue de telles manœuvres il faut rester en alerte.

4 - La région arabe

A partir de là, j’aborde notre monde arabe. Certes nos populations arabes sont sympathisantes avec la Résistance, mais l’ennemi israélien a ses alliés et ses collaborateurs dans la région !

Contre la Résistance à Gaza, contre la Résistance au Liban, où il s’est employé à détruire son image, sa crédibilité voire ses capacités militaires d’où ces rumeurs et allégations qui sont lancées contre elle !

Et contre l’Iran, le danger numéro pour l’ennemi israélien, où dans le monde arabe on l’attaque et l’accuse de tous les maux !

Quand à la Syrie, elle est certes le seul régime dans le monde arabe résistant et qui s’oppose au projet américano-israélien ! Certes, on peut avoir divergentes opinions sur ce régime, mais il a réussi à faire échouer l’un des projets les plus dangereux !

Le président Assad s’est dit prêt à entamer des réformes, et il a commencé en ce sens : il a appliqué les lois d’amnistie même envers ceux qui ont porté les armes, il a promulgué de nouvelles lois, alors qu’à Bahreïn, le régime torture, juge et emprisonne des manifestants qui ne sont pas armés, qui n’ont pas agressé les forces de sécurité.

Mais, en Syrie, quoi que fasse le président Assad ce ne sera suffisant, donc et suite au discours de Assad et les manifestations en sa faveur, nous estimons que celui qui agresse ce régime est entrain d’offrir un service gratuit à l’ennemi israélien et donc j’invite le peuple syrien honnête, digne fier et patriotique de bien lire ce qui se passe dans la région ce qui se trame contre lui !

25 juin 2011 -

 Al-Manar


5-2 Attentat à Rmeilé.
Ndlr : La publication de l'article ne signifie nullement que la rédaction partage le point de vue des auteurs mais doit être vu comme information.

Condamnée de toutes parts, l'agression contre une force de la Finul est un message à la communauté internationale.
Six Casques bleus italiens ont été blessés, dont deux grièvement, hier dans un attentat à la bombe à Rmeilé (Liban- Sud), fermement condamné par les autorités libanaises et italiennes, ainsi que par l'ONU.
« Six soldats italiens ont été blessés, dont deux grièvement, dans l'attentat », a déclaré le ministre italien de la Défense, Ignazio La Russa.
L'attaque a eu lieu dans la localité de Rmeilé, à l'entrée nord de Saïda. Une bombe a explosé au passage de la patrouille qui se rendait de Beyrouth vers le sud du pays.
Le véhicule de la Finul a été fortement endommagé, de même que des bâtiments avoisinants.

L'armée libanaise a bouclé le secteur.
Pluie de condamnations
L'attentat, qui n'a pas été revendiqué, a été condamné par les autorités libanaises, italiennes et l'ONU.
« Cet acte criminel vise à nuire à la stabilité et à la sécurité dans le pays », a indiqué le président Michel Sleiman dans un communiqué à Beyrouth.
Le Premier ministre sortant Saad Hariri a parlé d'un « acte terroriste qui vise non seulement les pays amis qui défendent la souveraineté du Liban, mais le pays lui-même », mettant en garde contre « les tentatives de transformer de nouveau le Liban en zone de guerre destinée à faire parvenir des messages aux uns et aux autres ».
« Ce lâche attentat terroriste appelle à une condamnation globale et forte de la part de toutes les forces politiques libanaises qui croient à la paix, à la stabilité et à la démocratie, et qui refusent le recours à la violence comme moyen de lutte politique », a affirmé l'ambassadeur d'Italie au Liban, M. Giuseppe Morabito, qui a saisi l'occasion pour « réaffirmer l'engagement italien pour la paix et la stabilité dans le Sud du Liban ». Mandé par le ministre italien des AE, Franco Frattini, M. Morabito s'est rendu hier soir à Saïda, sur les lieux de l'attentat, avant de rendre visite aux soldats italiens blessés hospitalisés.
À Rome et New York
À Rome, le chef du gouvernement Silvio Berlusconi a affirmé être « proche de la famille des victimes et de nos hommes engagés dans la mission de paix ». « Nous leur souhaitons un prompt rétablissement », a-t-il ajouté.
Et à New York, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a « condamné » l'attentat. « L'ONU va travailler étroitement avec les autorités libanaises pour une enquête complète et rapide sur l'attaque afin de traduire les auteurs en justice », a-t-il déclaré.
La Finul dispose actuellement de 13 000 hommes, dont un millier de civils, provenant de plusieurs pays et déployés dans le Sud du Liban, l'Italie fournissant le contingent le plus important (2 500), devant la France (1 600) et l'Espagne (1 100 hommes).
Actuellement sous le commandement de l'Espagne, elle a été la cible depuis 2006 de plusieurs attentats, le plus meurtrier ayant fait six morts parmi les Casques bleus, trois Colombiens et trois Espagnols, en juin 2007.
La France et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon ont condamné « avec la plus grande fermeté » l'attentat.
Le Hezbollah et Amal condamnent
Toutes les forces politiques au Liban, qu'elles soient de l'ancienne ou de la nouvelle majorité, ont condamné l'attentat, en particulier le Hezbollah et le mouvement Amal.
Pour le député Nouhad Machnouk, l'attentat contre la Finul est un message syrien et iranien à la communauté internationale.( ?)
« Certaines forces libanaises secondaires et certains politiciens libanais dont les déclarations reflètent le point de vue syro-iranien ont parlé, par le passé, de leur capacité à menacer la Finul. Ils sont passés à l'acte », a-t-il dit.
Le député Marwan Hamadé, de son côté, a affirmé que ces « messages » « ne trompent plus personne ». « Ce sont des tentatives vouées à l'échec pour ramener le Liban aux années 80, époque des prises d'otages et des attentats aux voitures piégées ». Et d'ajouter que le lien entre l'attentat d'hier et l'enlèvement des Estoniens est « évident et direct ».

http://www.lorientlejour.com/numero/4543/article/705740/Six_Casques_bleus_italiens_blesses%2C_dont_2_grievement%2C_dans_un__attentat_a_Rmeile%2C_pres_de_Saida_.html


Le Hezbollah a condamné, dans un communiqué, «l’attentat étrange et dangereux commis par le département des renseignements, au siège des télécommunications internationales, "comme si l’Etat se retournait contre lui-même". "Cet incident pousse les citoyens à s’interroger sur ce qui se passe, réellement, dans leur pays, et si les services sécuritaires officiels ne sont pas, en réalité, des mini-Etats sécuritaires appartenant à des responsables politiques, au lieu d’être soumis à l’Etat?" "Ce qui s’est passé, hier, révèle qu’un grand danger vise le Liban qui se trouve, désormais, sous les menaces d’un coup d’Etat intérieur, qui sape ses institutions et les vide de leur sens juridique et constitutionnel, au profit de personnes qui brandissent, mensongèrement, le slogan de l’Etat, mais qui œuvrent, réellement, à le détruire et à le marginaliser". "Le fait que certains services ont empêché le ministre concerné d’exercer ses fonctions et qu’ils ont désobéi aux ordres du ministre de l’Intérieur, suscite en nous un très grand soupçon sur la fonction du troisième réseau des télécommunications et la voie de son utilisation: s’agit-il de réaliser des gains matériels ou des complots, ou bien est-il un réseau propre aux forces du 14 mars ou de certains services nommés en marge des institutions de l’Etat?" "Les réactions des forces du 14 mars agressives et contraires à toute logique constitutionnelle et juridique multiplient les interrogations et nécessitent des réponses très urgentes". "Alors que ce groupe prône le slogan du retour à l’Etat ou de la réalisation de sa souveraineté, ce qui a eu lieu, hier, a frappé les bases de l’existence d’un Etat, au Liban. Il est, désormais, clair quel camp veut la destruction de l’Etat, et quel camp veut son édification". "Le Hezbollah condamne ces manœuvres miliciennes, et face aux répercussions dangereuses de cette affaire sur les intérêts, la sécurité et l’existence de leur Etat, les citoyens ont le droit de savoir ce qui s’est passé réellement. Le Hezbollah, tout comme les Libanais, attendent la prise de mesures décisives à ce sujet".
"Alors que le Hezbollah salue la position et le souci du ministre Charbel Nahas de préserver le bon déroulement des fonctions étatiques, et de s’attacher au droit et à la Constitution, il annonce son soutien total à toutes les mesures qui seront prises par le ministre".

Par ailleurs, le Hezbollah voit dans la démission du ministre de l'Intérieur, Ziyad Baroud, à part les différends politiques, un cri noble et responsable qui dit toute la gravité du danger qui menace l'État et qui provoquerait sa chute. Si les responsables s’étaient mobilisés plus tôt pour prendre les positions convenables, nous aurions évité d’arriver à ce que nous avons vu dernièrement".

28/05

 http://french.irib.ir/

 


5-4 Après la remise de l’acte d’accusation

 Moumene Belghoul : le TSL confirme son caractère politique

La remise jeudi, par le Tribunal spécial pour le Liban «TSL», de l’acte d’accusation et quatre mandats d’arrêt, au procureur général à Beyrouth, remet le pays du cèdre sur un baril de poudre. Cette affaire divise le Liban et fait craindre le pire. Le timing choisi par le TSL est loin d’être anodin au moment où le nouveau gouvernement tente de remettre de l’ordre dans un Liban des plus complexes. Beaucoup d’interrogations sont, en effet, à l’ordre du jour par rapport à la conjoncture nationale et régionale. La situation dans la Syrie voisine semble également être un élément probant dans ce «grand jeu» qui se déroule au Moyen-Orient.  Saad Hariri le fils de l’ex-Premier ministre assassiné a salué un «moment historique» appelant le gouvernement de Najib Mikati à respecter les «résolutions internationales.» L’acte d’accusation dans l’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri en 2005, a été confirmé par le juge de la mise en état, le Belge Daniel Fransen, et comme il fallait s’y attendre, y figure Moustafa Badreddine, beau-frère de Imad Moughineh, un des dirigeants du Hezbollah assassiné en 2008 à Damas. Les autres membres du Hezbollah visés sont Salim Ayyash, Assad Sabra et Hassan Aneyssi. Des noms qui avaient déjà été divulgués dans le rapport diffusé par le journal allemand Der Spiegel en mai 2009. Le TSL confirme donc son caractère politique et le fait d’être sous influence d’appareils de services secrets étrangers très actifs au Liban. Se sachant visé, le Hezbollah avait averti qu’il ne se considérait non concerné par les décisions du TSL et que toute action visant ses cadres serait combattue. La crise politique au Liban risque donc de prendre un virage très dangereux dans les prochains jours. En janvier dernier, un bras de fer entre les deux camps en présence avait précipité la chute du gouvernement d’union de Saad Hariri, son successeur, Najib Mikati, a appelé jeudi à agir de façon «responsable et réaliste». Le gouvernement libanais a indiqué qu’il coopérera tant que cela n’aura pas d’impact négatif sur la stabilité du Liban et la paix civile. Washington et Paris commencent déjà à faire pression en exprimant leur «inquiétude» face à l’éventualité de voir le gouvernement libanais cesser toute coopération avec le TSL. Ce dernier créé en vertu d’une résolution de l’ONU, est chargé de juger les auteurs présumés de l’attentat qui a coûté la vie à Rafic Hariri et à 22 autres personnes le 14 février 2005 à Beyrouth. Mais au fil de l’enquête, le Tribunal s’est transformé en un instrument dont le but est de susciter les tensions à l’intérieur du Liban, et charger la partie qui s’oppose à la mainmise occidentale dans ce pays. Le gouvernement libanais a un délai de 30 jours pour exécuter les mandats d’arrêt. Si les suspects ne sont pas arrêtés durant cette période, le TSL rendra public l’acte d’accusation et les convoquera directement. Un nouveau bras de fer pourrait alors entraîner le pays dans une nouvelle guerre civile, à la grande satisfaction de ses ennemis. 

M. B

02-07-2011

http://www.latribune-online.com/monde/54247.html


5-5 Quel avenir pour le Liban?
Faisant partie de la génération des enfants de la guerre du Liban en sa période la plus sanglante (1975-1990), étant née et ayant grandi dans son cadre, ma mémoire est chargée de souffrances et d’une quête incessante de survie. Je cherche constamment un sens au tumulte de mon existence et de celle de tous les Libanais : pourquoi sommes-nous pris dans un cercle vicieux duquel nous n’arrivons pas à nous échapper? Pourquoi la haine, les tensions, la discorde, l’exclusion de tout ce qui est ‘autre’? Qui sont les responsables? Sommes-nous tous responsables? Comment définir ce ‘nous’? Faut-il s’engager pour un meilleur avenir en assumant les déboires du passé, ou faut-il tourner la page? Faut-il oublier ou ne pas oublier? Sommes-nous tous des morts en sursis, vivant dans l’angoisse de la prochaine explosion? 

Telles sont les questions que moi-même et bien des Libanais de ma génération ont tenté de différer mais auxquelles ils ne peuvent plus échapper. Questions tournant autour de la guerre et de la paix, de la mémoire et de l’identité, qui résument la souffrance et le drame de bien de personnes ballottées entre l’amnésie et l’hypermnésie. Ces questions, je les pose et me les pose encore aujourd'hui, avec une note de tristesse, sans pour autant perdre l'espoir d'un meilleur lendemain. En effet, je crains la recrudescence de violences internes dans un proche avenir... Aussi, une nouvelle offensive israélienne, laquelle incluerait cette fois non seulement le Liban mais aussi la Syrie en position de faiblesse au niveau international et en situation interne chaotique. « Divide et impera » -  Diviser pour régner ou le meilleur moyen d’avoir les mains libres pour gouverner, c’est de semer la discorde parmi ses opposants. 

Certes, le Liban passe par une crise multiforme depuis des décennies. Toutefois, la situation actuelle (acte d'accusation du tribunal de l'ONU pour le meurtre de l'ancien premier ministre Rafic Hariri contre 4 membres du Hezbollah et intensification des tensions internes) fait craindre l’exacerbation de la politique d’exclusion; une situation qui appelle à un sérieux examen de conscience, où la plupart des victimes et des bourreaux, acteurs de la tragédie libanaise, persistent à se murer dans le silence afin de préserver la ‘fragile entente’ ou se responsabilisent/déresponsabilisent mutuellement. Certes, on a beau croire qu’il faut savoir oublier pour goûter la saveur du présent, ou alors au contraire, on peut recourir au passé mythique aux couleurs des gloires phéniciennes, romaines, byzantines, arabes…, lesquelles en quelque sorte réconfortent les esprits tiraillés par un présent sans lendemain; mais sans la remémoration critique du passé, on n’en tire pas de leçons et on continue à perpétrer les mêmes atrocités et le même langage de vengeance.

Dr. Pamela Chrabieh Badine

http://pchrabieh.blogspot.com/2011/06/quel-avenir-pour-le-liban.html



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