Face aux ambitions hégémoniques de l'impérialisme, l'information est une arme au service de la paix.
Sa diffusion est un acte de résistance.
Dénoncer
ne suffit plus, il faut expliquer, informer, transmettre<?xml:namespace
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Les médias occidentaux dans leurs larges majorités ont de tout temps accepté les versions de l'armée israélienne et ferment les oreilles aux autres sources.
Journal du
Liban
n° 160 31-05
au 10-07
C.De
broeder &
M.Lemaire
Le
"
Journal du
Liban" est
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a)
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b) sur
le site de Eva Resis : no-war.over-blog.com
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Et sur le site de Robert Bibeau : http://www.robertbibeau.ca/palestine.html &
http://boycottisraelinternational.com
d) sur
le site : www.palestine-solidarite.org
à cette adresse :http://www.palestine-solidarite.org/Journaux_Palestiniens.htm
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Sommaire
de la lutte pour la libération du territoire.
Tiré
à part Le
président Sleiman appelle à des sanctions contre Israël. Résistance
Analyse
Désormais,
il faudra tenir compte de l’influence de la résistance au Liban et dans la
région. Michel
Aoun « Nous ferons plier l’Amérique comme nous avons fait plier
Israël ». 1
Lutte pour la libération du territoire Les
relents de la guerre a)
Israël
b)
Finul 2 Politique
a)
Libanaise Michel
Sleimane, Najib Mikati & Nasralah Sayed
Hassan Nasrallah :
L’ambassade
US, "nid d'espions au service d'Israël". 3 Politique
internationale b)
Usa (le parrain) Les
grandes manœuvres Washington
jugera le nouveau gouvernement libanais "sur ses
actes"… 4
Les brèves
4-1
Nasrallah accuse les Etats Unis. 4-2
Attentat de Saïda : le Conseil de sécurité de la
Finul condamne, l'Italie réduit de moitié son
contingent. 5 Dossier
5-1
Sayed Nasrallah annonce la victoire du Hezbollah sur la
CIA.
5-2
Attentat à Rmeilé. 5-3 "Qui
veut détruire l’Etat ?". 5-4
Moumene Belghoul : le TSL confirme son caractère
politique 5-5
Quel avenir pour le Liban? |
Tiré à part
Le
président Sleiman appelle à des sanctions contre Israël.
Le
président de la République, Michel Sleiman, a condamné hier à Baabda, devant
l'ambassadrice des États-Unis, Maura Connelly, « l'agression criminelle contre
des civils innocents au Liban-Sud » par l'armée israélienne, appelant
Washington, qui est « le parrain du processus de paix depuis la conférence de
Madrid et le pôle le plus influent au
Conseil de sécurité », à « contraindre
Israël à respecter le droit, les pactes et les coutumes internationaux ». Le
chef de l'État a, par ailleurs, appelé le Conseil de sécurité de l'ONU et les
États-Unis à « sanctionner Israël, à le dissuader de commettre de tels actes, et
à l'inciter à s'engager sérieusement et largement dans le processus de paix afin
de trouver une solution juste et globale à la question du Moyen-Orient ». Le
président Sleiman a, en outre, évoqué la situation sur le terrain avec le
commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi.
Les événements de
Maroun el-Rass ont également provoqué un tollé de
condamnations au niveau de
la classe politique libanaise, notamment des ministres Mohammad Safadi et Tarek
Mitri, des députés Bahia Hariri, Mohammad Kabbani, Abdel Magid Saleh, Ali
Osseirane et Sleimane Frangié, de l'ancien Premier ministre Sélim Hoss et du
cheikh Akl druze, Naïm Hassan. Les partis prosyriens « nationaux » ont également
dénoncé les événements.
De leur côté, tout en condamnant les agressions
israéliennes contre les manifestants, certains milieux politiques ont dénoncé
une exploitation du sang palestinien, au cœur d'un timing suspect sur le plan
régional.
Il en est ainsi des Forces libanaises ou du député Nabil de
Freige. Ces derniers, ainsi que le parti Kataëb, ont appelé au respect strict de
la résolution 1701 du Conseil de sécurité pour éviter d'entraîner le Liban dans
une spirale de violence.
Quant au député Ahmad Fatfat, qui a lui aussi
dénoncé la « criminalité d'Israël » et la « convergence d'intérêts régionaux qui
a conduit à une nouvelle exploitation de la carte palestinienne », il a affirmé
« craindre un été chaud au plan local et une guerre régionale dont le théâtre
serait le Liban ».
Devant
Connelly
17 mai
Désormais,
il faudra tenir compte de l’influence de la résistance au Liban et dans la
région. Michel Aoun « Nous ferons plier l’Amérique comme nous avons fait
plier Israël ». Ndlr :
La publication de l'article ne signifie nullement que la rédaction
partage le point de vue des auteurs mais doit être vu comme information.
Le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, a
estimé hier qu'au lendemain des « victoires réalisées, la résistance a montré
son influence », soulignant que « désormais, il faudra tenir compte de son rôle
et de son poids au Liban et dans la région ». Selon lui, « c'est la volonté dont
a fait preuve la résistance qui a renforcé la détermination des peuples arabes
et islamiques de la région ». « Les mouvements populaires, les insurrections et
les révoltes dont nous avons été témoins en Tunisie, suivis d'une victoire en
Égypte, étaient l'expression même de la résistance et de ses choix », a-t-il
affirmé.
M. Raad a dénoncé « l'arrogance des grandes puissances et de
l'ennemi israélien qui tentent de court-circuiter les victoires qui ont été
réalisées, en œuvrant à semer la confusion au niveau des mouvements populaires
en Libye, au Yémen et à Bahreïn, et en s'immisçant dans certains pays en vue de
semer la discorde et la division ».
Évoquant la cause palestinienne, il a
déclaré : « Assez de perte de temps. La Palestine ne sera libérée que grâce à la
résistance. Aucun autre moyen ne pourra restituer (aux Palestiniens) la dignité,
le retour ou la victoire. C'est la leçon que nous avons apprise au lendemain des
victoires de 2000 et de 2006 », a-t-il
conclu.
Accueilli
par le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, le député Mohammad Raad, et par
les responsables du parti dans la région, le général Aoun a eu droit à un
accueil particulièrement chaleureux. Aux sons de la fanfare des scouts de l’imam
el-Mahdi, MM. Aoun et Raad ont longé, sur un tapis rouge placé pour l’occasion,
l’allée menant à l’entrée du site « touristique », ornée de drapeaux du
Hezbollah et de drapeaux libanais.
Après avoir salué les responsables et les
partisans du parti, le chef du CPL a visité le site, notamment les
fortifications et le tunnel de 200 mètres construits par le Hezbollah à l’époque
de l’occupation israélienne. Il a ensuite prononcé un discours dans lequel il a
souligné que « ce qui se passe en Syrie et dans certains pays arabes, ce ne sont
que des événements qui reflètent un torpillage des peuples arabes et de l’unité
arabe ». « L’objectif semble être de passer du conflit arabo-israélien à un
conflit arabo-arabe », a-t-il affirmé.
Et le général Aoun de poursuivre : «
Nous avons résisté et nous avons vaincu. Nous souhaitons que nos frères (arabes)
en fassent de même. Nous souhaitons qu’ils résistent, qu’ils tiennent bon et
qu’ils gagnent (...). Nous ferons plier l’Amérique (les États-Unis) comme nous
avons fait plier Israël. »
« Nous ne permettrons pas que la guerre sectaire
éclate à Beyrouth et s’étende vers la patrie arabe ou qu’elle éclate dans les
pays arabes pour atteindre notre pays, a ajouté le chef du CPL. Nous sommes
aujourd’hui très forts. Dans nos conflits politiques, nous surmontons les
difficultés. Il n’y aura pas au Liban de guerre civile, ni sunnito-chiite ni
islamo-chrétienne. Nous sommes en mesure de dépasser nos conflits politiques.
Certains
marginaux souhaitent une guerre sunnito-chiite au Liban afin qu’ils puissent
contrôler le pouvoir. Mais ils constituent une minorité et leurs vœux ne seront
pas exaucés. »
1 Lutte
pour la libération du territoire
Les
relents de la guerre
a) Israël
Déploiement
accru de forces israéliennes, sur les frontières avec la Syrie et le Liban
La
force israélienne, au jour anniversaire de la guerre de 1967, déploie des forces
accrues, sur les frontières avec la Syrie et le Liban, les régions occupées en
1948, pour empêcher la répétition de l’incident (…) du 15 mai (le 63ème jour
anniversaire de l’occupation de la Palestine), a rapporté "Haaretz", avant
d’ajouter que les Palestiniens et leurs partisans ont l’intention de se
rassembler, après l’incident du 15 mai, à proximité des frontières israéliennes,
pour se souvenir du triste jour anniversaire de la guerre de 1967.
Rappelons
que le régime sioniste, pendant la guerre de 1967, connue, aussi, sous les noms
de «la guerre des 6 jours» et «Naksa», a occupé la Cisjordanie, la bande de
Gaza, les hauteurs du Golan et le désert du Sinaï.
01/06
IRIB
Un
chasseur-bombardier israelien a violé l’espace aérien libanais.
Un chasseur bombardier de l’armée israelienne a violé, mardi, lors d’une mission l’espace aérien du sud-Liban a annoncé dans un communiqué le commandement de l’armée libanaise, selon le site internet de l’Agence de presse syrienne Sanaa depuis Beyrouth.
15/06/
b) Finul 28/05
Six soldats italiens et deux civils ont été blessés vendredi, dans l'explosion d'une bombe qui a visé un convoi de véhicules de l'ONU transportant des Casques bleus dans le Sud du Liban. Selon des responsables, un des militaires se trouverait dans un état grave. Les Casques bleus appartiennent à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL). L'armée a bouclé la zone et tenait les journalistes à distance. La télévision italienne affirme que deux des quatre véhicules du convoi ont été endommagés par une bombe composée d'au moins 12 kilos d'explosifs. La responsabilité de l'attaque n'a pas été revendiquée.
Ban
Ki-moon a condamné, dans un communiqué, l'attaque contre les Casques bleus, au
jour international des Casques bleus.
2 Politique
a)
Libanaise
Michel Sleimane, Najib Mikati & Nasralah
Sayed
Hassan Nasrallah :
L’ambassade
US, "nid d'espions au service d'Israël".
Le
secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a accusé vendredi, dans
un message télévisé, l'ambassade américaine au Liban d'espionnage au profit
d'Israël.
"Incapable de s'infiltrer dans les structures du Hezbollah, Israël a fait
appel aux renseignements les plus puissants du monde, la CIA", a-t-il déclaré,
en qualifiant l'ambassade américaine à Beyrouth de nid d'espions, rassemblant
des informations pour les Israéliens.
Reconnaissant que le Hezbollah avait
été infiltré par les renseignements américains, le numéro un du mouvement s'est
toutefois félicité que les agents de la CIA au sein de la résistance libanaise
avaient été démasqués.
Par ailleurs, il a contesté l'exagération médiatique
quant au nombre et la fonction de ces agents, en indiquant qu'aucun de ceux-là
n'avait transmis d'informations susceptibles de porter préjudice aux structures
de la résistance.
Et d'expliquer que ces agents étaient au nombre de trois
seulement, et que deux d'entre eux travaillaient pour la CIA, tandis que les
liens du troisième sont en cours d'être précisés pour voir s'il s'agissait d'un
service de renseignements européen, américain ou israélien.
L'Etat hébreu
qui avait vainement essayé de détruire le Hezbollah au cours de la guerre de
juillet 2006 le classe parmi ses principaux ennemis, alors que les Etats-Unis le
qualifient d'organisation terroriste.
25/06/2011
Ria Novosti
2a-1 Au jour le jour
Seuls les "arabes vivants en Israël jouissent de
démocratie ?
Le
secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah évoquant le discours
prononcé mardi par le premier ministre israélien Netanyahou dans lequel il a
estimé que sur les 300 millions d'arabes, seuls les "arabes vivants en Israël
jouissent de démocratie",
Sayed
Nasrallah a estimé qu'il constituait une offense aussi bien aux dirigeants
qu'aux peuples arabes exigeant une réponse de leur part.
" Nous au Liban
sommes les gens les plus libres, nous sommes le bastion de la liberté dans le
monde", a-t-il clamé.
25/05
Al
Manar-
http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/115795-nasrallah-accuse-les-etats-unin
2a-2 gouvernement libanais
Le Hezbollah domine le gouvernement libanais
nouvellement formé
Que vous soyez au pouvoir ou dans l'opposition, c'est votre gouvernement à tous .
Ce
gouvernement sera celui de tout le Liban et œuvrera pour tous les Libanais", a
affirmé Najib
Mikati,
dans un message d'unité.
Après
cinq mois de négociations ardues, le Liban s'est doté lundi 13 juin d'un nouveau
gouvernement.
Le
Hezbollah et ses alliés, notamment le chrétien Michel
Aoun,
se sont taillé la part du lion avec dix-neuf portefeuilles sur trente, le reste
étant réparti entre les partisans du chef de l'Etat, Michel
Sleimane,
du nouveau premier ministre Najib Mikati et du leader druze Walid
Joumblatt,
considérés comme "neutres".
Le parti de Hassan
Nasrallah
obtient deux postes.
Selon
un
communiqué (en anglais) de la présidence libanaise,
le chef de l'Etat syrien, Bachar
Al-Assad,
qui fait face à une contestation contre son régime sans précédent, a
immédiatement félicité le Liban, où l'ancienne puissance de tutelle continuer
d'exercer son influence, notamment grâce au Hezbollah. Le nouveau cabinet est
boycotté par le camp de l'ex-premier ministre, le pro-occidental Saad
Hariri,
désormais en minorité parlementaire et dans l'opposition.
"NOUS
AVONS SURMONTÉ LES OBSTACLES"
"Que
vous soyez au pouvoir ou dans l'opposition, c'est votre gouvernement à tous. Ce
gouvernement sera celui de tout le Liban et œuvrera pour tous les
Libanais",
a affirmé Najib Mikati, dans un message d'unité. "Nous
avons surmonté les obstacles et nous allons nous mettre tout de suite au
travail",
a-t-il ajouté.
Les
tractations ont duré jusqu'à la dernière minute, le Hezbollah n'approuvant pas
certains des noms proposés par Najib Mikati. Peu après l'annonce du
gouvernement, un allié du parti chiite, le député druze Talal
Arslane,
a créé la surprise en présentant sa démission, évoquant des divergences avec le
premier ministre. Le député protestait contre le fait qu'il ne lui ait pas été
accordé de portefeuille clé, accusant le nouveau premier ministre, un sunnite,
de traiter les minorités religieuses de manière "inappropriée".
TSL,
LES TROIS LETTRES DE LA DISCORDE
Le 12 janvier, le Hezbollah et ses alliés avaient retiré leurs
ministres du gouvernement d'union de Saad Hariri, sur fond de tensions liées au
tribunal de l'ONU en charge de l'enquête sur l'assassinat en février 2005 de
l'ancien premier ministre Rafic Hariri,
père de Saad. Le parti, qui s'attend à être accusé par le Tribunal spécial pour
le Liban (TSL) dans ce meurtre, a réclamé de Saad Hariri, en vain, qu'il
désavoue cette instance. Le camp de Saad Hariri avait accusé le Hezbollah
d'avoir mené un "coup
d'Etat".
Bien
qu'il ait été nommé grâce aux députés du camp du Hezbollah, Najib Mikati, qui
apparaît comme un homme de compromis, a refusé de se présenter comme
"l'homme
du Hezbollah" et a refusé de donner à ce parti un engagement concernant le
TSL. Le Tribunal sera l'un des principaux défis du gouvernement Mikati,
alors que l'acte d'accusation est attendu cette année. Le nouveau ministre des
affaires étrangères, Adnane
Mansour,
un ancien ambassadeur, a été dans le passé en poste en
Iran.
Le
nouveau gouvernement ne comprend aucune femme, alors que dans le précédent
cabinet, une ministre détenait le sensible portefeuille des
Finances.
13.06.
LEMONDE.FR avec AFP & REUTERS/HO |
Fneich: "le nouveau gouvernement est prometteur".
Le ministre
d'Etat pour le Développement administratif Mohammad Fneich a indiqué dimanche
que "le parcours politique du gouvernement depuis sa formation, l'annonce de son
programme politique et le vote de confiance au Parlement, est prometteur pour le
Liban".
"Ce gouvernement a été formé selon des exigences et des équations
politiques internes et non en réponse à la tutelle ou à une volonté étrangère,"
a-t-il dit.
"Le gouvernement œuvrera pour assumer ses responsabilités dans
tous les domaines, notamment relevant de la situation socio-économique, en
adoptant le développement équilibré," a-t-il ajouté, notant que les discours
politiques, les accusations, les calomnies et les allégations de l'opposition
seront vaines.
M. Fneich qui se prononçait au Liban sud, lors de
l'inauguration d'un support mural, financé par la contingent italien de la
Finul, à Bastiat-Tyr, a ajouté que "le Liban passe en une nouvelle phase, à la
lumière d'un gouvernement de coalition attaché aux constantes nationales, à la
suite de cinq années de troubles politiques au Liban, visé pour modifier son
rôle , son identité et son appartenance".
Le ministre a sur un autre plan
salué la relation entre les citoyens du Liban sud et les forces onusiennes,
notamment avec le contingent italien, qui contribue à assurer les besoins des
villages.
"Ces forces n'auraient pu accéder au Liban sans notre approbation
et celle des parties politiques libanaises et nous la traitons comme étant une
force de coopération et d'appui à l'armée libanaise. Nous remercions et
apprécions sa coopération et le respect qu'elles portent à la spécificité des
citoyens et à la bonne relations avec eux," a-t-il conclu.
NNA -
Le 10 juillet 2011
Une nouvelle guerre Israël-Hezbollah pour sauver Assad
? Ndlr : La publication de l'article ne signifie nullement que la
rédaction partage le point de vue des auteurs mais doit être vu comme
information. Le
Hezbollah libanais envisage de se lancer dans un nouvelle confrontation armée
avec Israël pour détourner les pressions occidentales en faveur du renversement
du président syrien Bachar al Assad, son allié et protecteur, dit-on de source
proche du mouvement chiite. Ses dirigeants, qui disposent d'une milice solide, armée à la fois par
Damas et Téhéran, s'inquiètent du soulèvement populaire entamé à la mi-mars en
Syrie et sont décidés à tout faire pour empêcher les Etats-Unis et leurs alliés
d'encourager la contestation pour obtenir le départ
d'Assad. "Le Hezbollah n'interviendra jamais en Syrie. Il s'agit d'une affaire
intérieure pour le président Bachar. Mais, quand il voit l'Occident s'en mêler
pour le renverser, il ne peut pas se contenter du rôle de spectateur",
explique un responsable libanais idéologiquement proche du mouvement
pro-iranien. "Il s'agit d'une bataille existentielle pour le
groupe et le moment est venu de rendre la politesse (du soutien syrien). Il le
fera en détournant une partie de la pression
internationale." Les puissances occidentales ont perdu un allié de poids avec le
renversement d'Hosni Moubarak en Egypte et s'efforcent désormais de redessiner
la carte stratégique du Proche-Orient en poussant Assad vers la sortie pour le
remplacer par quelqu'un de mieux disposé à l'égard d'Israël et hostile au
Hezbollah, estiment les dirigeants du mouvement. "La région est en guerre, une guerre entre le bien et
ce qui est soutenu par Washington (...) La Syrie est le bien", résume un
responsable arabe proche de Damas basé au
Liban. Si une guerre ouverte entre Syrie, Iran et Liban d'un côté, et Israël de
l'autre semble exclue, l'hypothèse d'un nouvel embrasement avec le seul
Hezbollah l'est beaucoup moins. "Des conflits limités sont envisageables ici ou là
mais personne n'a intérêt" à une guerre régionale, confirme l'observateur
libanais Oussama Safa. "La région va évidemment vers des changements radicaux
(...) On ne sait pas très bien comment ce sera géré et où cela
mènera." Fondé il y a près de trente ans pour combattre l'occupation israélienne
du Sud-Liban, le Hezbollah a livré il y a cinq ans à l'Etat hébreu une guerre de
34 jours qui n'a pas modifié le rapport de forces. Ses roquettes ont infligé de sérieux dégâts en Israël et l'incursion de
Tsahal en territoire libanais ne l'a pas empêché de poursuivre ses
tirs. Depuis, son arsenal, alimenté via la frontière syrienne, s'est encore
enrichi, malgré la vigilance des casques bleus de la Finul, selon les services
de renseignement occidentaux. "Aucun allié de la Syrie n'accepterait sa chute, même
si cela rebat les cartes (...) La guerre avec Israël pourrait être une option",
poursuit le responsable arabe. Tout est possible, jugent certains analystes, "y
compris l'ouverture de fronts sur le plateau du Golan et au
Sud-Liban", A Beyrouth, les alliés de Bachar al Assad ont d'ores et déjà accompli un
premier geste en sa faveur. Après cinq mois de vacance du pouvoir, le Premier
ministre Nadjib Mikati a formé la semaine dernière un gouvernement qui fait la
part belle à la coalition pro-syrienne emmenée par le
Hezbollah. Najbi Mikati a été désigné après la démission en janvier de Saad Hariri,
dont le gouvernement d'union nationale n'a pas résisté au départ des ministres
issus du Hezbollah. Le mouvement chiite s'en est retiré après lui avoir demandé en vain de
prendre ses distances avec le Tribunal sur le Liban (TSL) chargé de faire la
lumière sur l'assassinat de son père, Rafic Hariri, ancien premier ministre tué
en février 2005 dans un attentat à Beyrouth. Le TSL va probablement prononcer l'inculpation de plusieurs membres du
Hezbollah et certains pensent que l'absence prolongée de gouvernement était
délibérée. Il s'agissait, disent-il, d'éviter une nouvelle crise politique
lorsque l'acte d'inculpation tombera. "Les nôtres ont d'abord pensé que le vide était dans notre intérêt
mais, après les événements de Syrie, nous avons constaté qu'il était
néfaste", explique le responsable libanais. "Dans sa forme nouvelle, le gouvernement ne permettra
pas que le Liban soit utilisé contre la Syrie et (s'opposera) à ceux qui font le
jeu des Etats-Unis à ses dépens",
ajoute-t-il. 22/06/ Reuters
2a-4 Des Canons ... pas du beurre
2a-5 Les grandes manœuvres
Affaire
Hariri: le gouvernement libanais agira de façon responsable.
Le Premier ministre
libanais, Najib Mikati, a affirmé jeudi que son gouvernement, dominé par le
Hezbollah, agirait de façon responsable et réaliste après la remise d'un acte
d'accusation par le tribunal de l'ONU enquêtant sur l'assassinat de Rafic
Hariri.
Aujourd'hui, nous affrontons une nouvelle réalité (...) avec laquelle
nous devons agir de façon responsable et réaliste (...) en gardant en tête que
ce sont des accusations et non des verdicts, a-t-il déclaré lors d'une
conférence de presse.
Tous les suspects sont innocents jusqu'à ce que leur
culpabilité soit prouvée, a-t-il ajouté.
Une délégation du Tribunal spécial
pour le Liban (TSL), basé près de La Haye, a remis jeudi à Beyrouth l'acte
d'accusation dans l'assassinat du dirigeant Rafic Hariri en 2005, une affaire
qui divise le Liban et fait craindre une nouvelle flambée de violences.
Un
responsable judiciaire a affirmé à l'AFP que l'acte visait quatre suspects
libanais.
AFP /
30 juin
Le Hezbollah s’oppose aux mandats d’arrêt visant quatre de ses membres
Alors que le
Tribunal spécial pour le Liban a remis le 30 juin l'acte d'accusation visant
quatre membres du Hezbollah dans l'enquête sur l'assassinat de l'ancien Premier
ministre Rafic Hariri, en 2005, Hassan Nasrallah, chef du parti chiite, a
vivement réagi. Pour lui, il est hors de question que ce tribunal
« instrumentalisé par les Américains et les Israëliens » juge des
membres de son parti visés par des mandats d'arrêt
internationaux.
Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
« Personne ne pourra arrêter les membres du Hezbollah accusés d’être impliqués dans l’assassinat de Rafic Hariri, pas même dans trois cents ans. » C’est la réponse de Hassan Nasrallah aux mandats d’arrêt internationaux délivrés jeudi 30 juin par le Tribunal spécial pour le Liban. Le chef du Hezbollah a accusé le tribunal d’être politisé et a taxé l’enquête de non-professionnalisme. Cette cour relevant des Nations unies est, selon lui, instrumentalisée par les Américains et les Israëliens. Son but est de ternir l’image de son parti qui a tenu tête à l’Etat hébreu et de provoquer une guerre civile ou un conflit entre chiites et sunnites au Liban.
Campagne de dénigrement
Hassan Nasrallah a poursuivi sa campagne de dénigrement du tribunal. Il a affirmé que son président, le juge italien Antonio Cassese, était un grand ami d’Israël. Les principaux adjoints du procureur, le Canadien Daniel Bellemare, seraient d’anciens agents de la CIA, du FBI et de Scotland Yard. Il a dénoncé la corruption de certains enquêteurs, citant nommément l’ancien numéro deux de la commission d’investigation internationale, Gerhard Lehmann. Vidéo à l’appui, il a accusé ce policier allemand d’avoir vendu des documents de l’enquête moyennant des sommes d’argent. Pour toutes ces raisons, le Hezbollah rejette les décisions du tribunal et refuse de coopérer avec lui.
24 juin 2011.
http://www.rfi.fr/moyen-orient/20110703-le-hezbollah-s-oppose-mandats-arret-visant-quatre-membres
3 Politique
internationale
b)
Usa (le parrain)
Les grandes manœuvres
Washington jugera le nouveau gouvernement libanais "sur ses
actes"…
Les
Etats-Unis ont réagi prudemment à la constitution du nouveau gouvernement
libanais, annonçant qu'ils jugeraient cette équipe "sur ses actes".
"L'important, à nos yeux, est que le nouveau gouvernement libanais se conforme à
la constitution du Liban, qu'il renonce à la violence, notamment aux tentatives
de chercher vengeance contre d'anciens responsables gouvernementaux, et qu'il
respecte ses obligations internationales, y compris les résolutions du Conseil
de sécurité de l'ONU et son engagement envers le Tribunal spécial" pour le
Liban (TSL), a énuméré le porte-parole du département
d'Etat.
Le
Hezbollah est classé comme organisation terroriste par Washington, qui accuse
Damas et Téhéran d'armer ce groupe avec des missiles et des roquettes de plus en
plus sophistiqués.
Le
22 mai Obama avait encore accusé le Hezbollah de "pratiquer l'assassinat
politique".(…)
a) Les
institutions
Ndlr :
La publication de l'article ne signifie nullement que la rédaction
partage le point de vue des auteurs mais doit être vu comme information.
Le Tribunal
spécial pour le Liban (TSL) de l'ONU, enquêtant sur l'assassinat du dirigeant
Rafic Hariri, a remis, jeudi 30 juin, un acte d'accusation scellé et des mandats
d'arrêt à Saïd
Mirza, le procureur à Beyrouth. Un responsable
du gouvernement de Najib
Mikati, premier ministre, a confirmé la remise de cet acte
d'accusation très attendu, mais au contenu encore confidentiel, ainsi que des
mandats d'arrêt. "Après de
nombreuses années de patience, de combat […] aujourd'hui, nous sommes devant un
moment historique pour le Liban aux plans politique, de la justice et de la
sécurité", a souligné Saad
Hariri, le chef de l'opposition parlementaire au
Liban.
Selon des
télévisions locales et une source judiciaire, quatre suspects sont désignés dans
cet acte, contre lesquels des mandats d'arrêt ont été lancés par le TSL. L'une des chaînes a aussi affirmé qu'au
moins l'un des suspects est un membre du puissant mouvement le
Hezbollah.
INQUIÉTUDE
INTERNATIONALE5(…)
Le
Hezbollah, qui s'attend depuis des mois à être mis en cause par le TSL, a
provoqué en janvier la chute du gouvernement d'union de Saad Hariri après le
refus de ce dernier de cesser toute coopération avec le tribunal. Son
successeur, Najib Mikati, dont le gouvernement est dominé par le Hezbollah et
ses alliés, devrait annoncer jeudi le programme de politique générale de son
cabinet incluant la position du Liban au sujet du TSL. Il devrait y affirmer que
son gouvernement est tenu de respecter les résolutions internationales tant
qu'elles ne menacent pas la paix civile, ce qui signifie, selon les
observateurs, qu'il ne coopérera pas avec le
TSL.
Paris,
Washington et l'ONU avaient déjà exprimé leur inquiétude face à l'éventualité de
voir le nouveau gouvernement cesser toute coopération avec le TSL. Ils avaient
rappelé au cabinet Mikati ses "engagements
internationaux", notamment concernant le financement du TSL, auquel
Beyrouth participe à hauteur de 49 %.
Le TSL,
installé depuis 2009 à La Haye et créé en vertu d'une résolution de l'ONU, est
chargé de juger les auteurs présumés de l'attentat qui a coûté la vie à Rafic
Hariri et à 22 autres personnes le 14 février 2005 à Beyrouth, au moment où le
Liban était encore sous tutelle de la Syrie voisine. Selon des experts, le Liban
a désormais trente jours pour exécuter les mandats d'arrêt. Si les suspects ne
sont pas arrêtés durant cette période, le TSL rendra public l'acte d'accusation
et convoquera les suspects devant le tribunal. Aucun porte-parole du TSL à La
Haye n'était joignable dans l'immédiat.
Le procureur du
TSL, Daniel
Bellemare, avait déposé en janvier l'acte d'accusation pour examen
par le juge belge Daniel
Fransen, chargé de le confirmer avant le lancement de
mandats d'arrêt ou de citations à comparaître. M. Bellemare avait ensuite déposé
un acte d'accusation "modifié" et "élargi". La remise de cet
acte d'accusation risque de replonger le Liban dans l'instabilité. La mort de
Rafic Hariri avait déclenché "la révolution du cèdre", qui avait forcé la Syrie
à retirer ses troupes du Liban deux mois plus tard. Le Liban s'était alors
divisé en deux camps, une fracture qui a culminé avec des heurts confessionnels
sanglants entre chiites et sunnites en 2008 qui avaient failli plonger le pays
dans une nouvelle guerre civile
AFP – Le
Monde
30.06.
4-1 Nasrallah accuse les Etats
Unis. Le secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah a
accusé les Etats-Unis d'être le pays qui a commis le plus d'assassinats
politiques dans le monde. 25/05
http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/115795-nasrallah-accuse-les-etats-unin
Dans un discours prononcé ce mercredi, via
l’écran, devant des milliers de partisans et sympathisants rassemblés dans la
localité de Nabi Cheeth (Békaa) à l’occasion de la fête de la résistance et de
la libération, sayed Nasrallah a évoqué entre autre l'occupation américaine de
l’Irak, signifiant que le président Obama devrait se retirer de ce pays s'il
respectait honnêtement la volonté de ce peuple.
Al
Manar-
4-2 Attentat de Saïda : le Conseil de sécurité de la Finul condamne, l'Italie réduit de moitié
son contingent.
Le Conseil de sécurité a condamné dans la nuit de vendredi à
samedi "avec la plus grande fermeté" l'attentat à la bombe au Liban qui a blessé
six Casques bleus italiens, dont deux grièvement alors que l'Italie a fait part
de son intention de réduire de près de la moitié les effectifs de son contingent
au sein de la Finul.
"Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la
plus grande fermeté l'attentat terroriste" vendredi contre un convoi de la Finul
(force intérimaire des Nations unies au Liban) au nord de Saïda et au cours
duquel six Casques bleus italiens ont été blessés, a déclaré Gérard Araud,
ambassadeur de France à l'ONU et président en exercice du Conseil de sécurité.
"Les membres du Conseil ont réaffirmé leur plein appui à la Finul et exprimé
leur gratitude aux États membres qui fournissent des contingents", a-t-il
ajouté.
D'un autre côté, l'Italie a fait part de son intention de réduire de
près de la moitié les effectifs de son contingent au sein de la Finul au Liban,
selon le ministre de la Défense Ignazio La Russa. "L'Italie doit ramener son
contingent à 1 100 soldats, contre 1 780 aujourd'hui, au sein de la Force
intérimaire des Nations unies au Liban (Finul)", a dit le ministre dans une
interview publiée samedi par le quotidien italien "La Repubblica".
"L'Italie
n'a pas l'intention de quitter le pays", a-t-il ajouté. "Aujourd'hui, nous avons
1 780 soldats au Liban, ce qui est trop. Étant donné que nous ne commandons plus
la mission, nous devons revenir à 1 100 hommes dès que possible".
Selon des
responsables de la Finul, l'explosion d'une bombe artisanale au passage d'une
patrouille de l'ONU dans la localité de Rmeilé, à l'entrée nord de Saïda, a fait
également deux blessés légers parmi des civils.
L'attentat n'avait pas été
revendiqué vendredi.
La Finul a été mise sur pied en 1978 afin de surveiller
la frontière entre le Liban et Israël. Sa mission a été prolongée après la
guerre de 2006 opposant l'État hébreu et le Hezbollah.
La Force dispose
actuellement de 13 000 hommes provenant de plusieurs pays et déployés dans le
sud du Liban, l'Italie représentant le contingent le plus important avec 2 500
militaires.
5 Dossier
Ndlr : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information.
5-1
Sayed Nasrallah annonce la victoire du Hezbollah sur la
CIA.
Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan
Nasrallah a confirmé la présence d’agents parmi ses rangs, se félicitant de la
grande victoire réalisée par le Hezbollah sur le plus grand service de
renseignement du monde, celui de la CIA.
Il a toutefois contesté l’exagération médiatique au
sujet du nombre et de la fonction de ces agents démasqués au sein de la
résistance.
Dans un
discours télévisé, transmis par la chaine Al Manar, le numéro un du Hezbollah a
précisé que ces agents étaient au nombre de trois seulement, et que deux d’entre
eux travaillaient avec la CIA, tandis que les liens du troisième sont en cours
d’être précisés pour voir s’il s’agit de service de renseignements européen,
américain ou israélien.
Selon lui,
le recours israélien aux services de renseignements américain ou européen pour
obtenir des informations sur le Hezbollah est signe d’impuissance de cet ennemi
car il ne peut à lui seul affronter le Hezbollah sur ce terrain. « C’est
le signe aussi que l’ambassade américaine au Liban est un nid d’espionnage pour
lui », a-t-il observé. Et d’ajouter : « ce qui nous
incombe d’agir d’une façon
différente ».
Le
commandant de la résistance au Liban a également commenté les récentes manœuvres
militaires israéliennes baptisées Tournant 5, estimant qu’elles
constituent bel et bien un tournant stratégique israélien survenu après sa
défaite cuisante durant la guerre 2006. « Jamais avant cette guerre,
l’ennemi ne s’est adonné à des manœuvres régulières », a-t-il signalé,
constatant de surcroit que la nature de ces exercices reflète que les Israéliens
sont persuadés que la prochaine guerre impliquera inévitablement le front
intérieur et qu’il ne sera plus jamais à l’écart, comme ce fut le cas dans le
passé.
Voici les principales
idées :
1 - Le
gouvernement libanais
Nombreuses
ont été les accusations adressées à ce gouvernement avant et après sa
formation : d’abord le gouvernement de Mikati est made in Lebanon à
100%. Certes, il y a eu des obstacles pour empêcher sa formation mais pour la
première fois, ce gouvernement s’est formé en dehors de toute ingérence
étrangère, son retard est du à cause de complications internes et des tentatives
d’ingérences étrangères ! Concernant, les accusations qui ont été adressées
contre la Syrie, selon lesquelles cette dernière ne souhaite pas qu’un
gouvernement soit formé, et bien elles sont issues d’une mentalité rancunière,
vide de tout bon sens !
Car, la
Syrie a depuis le début encouragé sa formation le plus rapidement
possible !
Et encore
une fois, le bloc du 14 mars a mal parié : il a misé sur la non-formation
du gouvernement, accusant la nouvelle majorité d’être incapable de former un
gouvernement, il a parié sur les pressions extérieures contre Mikati pour le
pousser à abandonner sa mission..
Ensuite,
après la formation du gouvernement, le bloc du 14 Mars a accusé ce gouvernement
d’être celui du Hezbollah, et il a répandu cette idée à
l’étranger !
Pour ce que
comporte ce gouvernement d’hommes patriotiques, dignes, et nobles et bien nous
sommes fiers qu’un tel gouvernement soit qualifié de celui du Hezbollah !
Mais ce n’est pas un gouvernement du
Hezbollah.
Car le
Hezbollah n’a dans ce gouvernement que deux portefeuilles ministériels dont un
ministère d’État, les autres ministres sont nos amis, il ne s’agit pas d’un
gouvernement d’une seule couleur. Chacun de nous est soucieux à travailler en
tant qu’une seule équipe aux différentes colorations. Dans les détails, chaque
partie peut soit se rencontrer avec une autre ou au contraire
diverger.
Et donc la
persistance à dire que ce gouvernement est celui du Hezbollah a plusieurs
buts : d’abord, au niveau local c’est pour inciter au confessionnalisme, et
provoquer les sentiments sectaires, d’où l’insistance à rappeler que le
Hezbollah est chiite.. mais un tel plan est voué à
l’échec.
Au niveau
international, il s’agit de provoquer la communauté internationale et pousser
certains pays étrangers à prendre des mesures sévères contre le
Liban.
Or, je dis
au bloc du 14 Mars que là encore vous avez mal parié. Vous vous trompez quand
vous pensez ainsi nuire au Hezbollah, en fait vous nuisez aux intérêts du Liban
et du peuple libanais : nous sommes en période de tourisme, au moins
patientez jusqu’à la fin de l’été, mais non à peine une semaine après sa
formation vous avez déclenché une campagne contre ce gouvernement et donc contre
le Liban, croyant que vous allez nous nuire. Or, nous n’avons pas des avoirs à
l’extérieur, ni des sommes dans des banques au Liban, ni même des projets
d’investissements.
Et donc
nous n’avons rien à perdre quand vous provoquez l’extérieur contre nous, car
l’Occident exercera des pressions contre des banques, contre les intérêts des
Libanais et pas contre nous.
Dans cet
ordre d’idée, accordez au gouvernement de Mikati deux mois pour pouvoir
accomplir sa mission, c’est ce que nous avons fait avec le gouvernement de
Hariri. Mais non, vous persistez à parier sur l’extérieur, misant sur la chute
du régime syrien et moi je vous dis que tous vos paris sont voués à
l’échec.
Concernant
la déclaration ministérielle, elle est sur la bonne voie, elle ne saurait
tarder. Et pour conclure ce dossier, je tiens à indiquer que la priorité de ce
gouvernement est le travail, d’être au service du peuple
libanais.
Aussi, je
tiens à féliciter les efforts déployés par le président Nabih Berri à faire
réussir la formation du gouvernement
2- Les
agents de la CIA démasqués
Ce dossier
est très délicat, c’est pourquoi vous serez surpris par la manière avec laquelle
nous allons en parler, sachant que normalement ce genre de sujets est abordé de
façon différente dans le monde !
Mais notre
souci permanent de transparence, même sur un sujet aussi délicat s’inscrit dans
notre volonté d’informer toujours nos partisans et aussi de couper court à
toutes les rumeurs qui sont répandues et qui sont dignes des romans
policiers !
L’an
dernier, j’ai affirmé à plusieurs reprises que nous sommes immunisés contre
toute infiltration au sein du Hezbollah par le Mossad, voire que nous disposons
d’une cellule de contre-espionnage très
performante.
Or,
aujourd’hui, le Hezbollah a réussi à démasquer un cas inhabituel d’infiltration
au sein de son corps et dont voici les faits : faute de pouvoir s’infiltrer
au sein du Hezbollah, l’ennemi israélien a demandé l’aide et le soutien de la
CIA, l’affaire concerne trois cas dont deux ont été recrutés par la CIA et le
troisième par un service de renseignement
européen !
Pour les
deux premiers cas, nous avons découvert qu’ils avaient des liens avec des
diplomates américains qui sont en fait des officiers de la
CIA.
Je tiens à
préciser qu’il s’agit de deux cas indépendants et donc ils ne sont pas des
réseaux d’espionnage. Certes je ne mentionnerai pas leurs noms par respect pour
leur famille, je me contenterai de révéler leurs initiales afin d’empêcher les
rumeurs de se répandre : le premier cas s’appelle A.B, cet homme a été
recruté il y a cinq mois ; le second est M.H il a avoué son lien avec la
CIA qui date depuis un certain temps ; et enfin M.E qui travaille pour le
compte d’un service de renseignement
européen !
A la
lumière de ce qui vous a été révélé, vous ne trouverez pas un parti avec une
telle transparence, car nous sommes un parti qui respecte les limites
religieuses légales, nous nous comportons avec une morale et donc comme vous
pouvez le constater il s’agit de trois agents et pas plus, le nombre est trois,
ils ne sont ni cinq ni dix ni même cent comme certains médias ont
prétendu.
Je tiens à
souligner, que parmi ces trois agents, aucun n’est un haut cadre du Hezbollah
appartenant au premier rang, aucun n’est un homme religieux, aucun ne fait
partie de l’entourage sécuritaire du secrétaire général du Hezbollah et aucun ne
fait partie du front militaire !
Pour vous
rassurer encore plus, ces cas ne détiennent aucune information qui puisse mettre
en danger le Hezbollah ou menacer sa capacité militaire, ils n’ont pas de liens
avec l’assassinat du commandant en chef de la Résistance Imad Moughnié, ils
n’ont pas de lien avec le TSL : leurs noms n’ont jamais été mentionné par
la commission d’enquête.
Notre
évaluation sur cette affaire au niveau sécuritaire se résume dans le constat
suivant : l’incapacité de l’ennemi israélien à nous infiltrer au point
qu’il s’est vu obliger de recourir à la CIA, car un diplomate américain peut se
circuler librement, il pénètre dans les maisons, il déjeune dans les
restaurants, et surtout il jouit d’une couverture diplomatique, au Liban les
agents de la CIA sont tous au service de l’ennemi israélien et du Mossad. Or,
ces hommes qui ont été recrutés par la CIA, ont été démasqués par le Hezbollah
dans un laps de temps assez court, sachant que l’un des agents collabore avec la
CIA il y a seulement cinq mois !
Et donc
force est de constater que nous sommes devant un exploit sécuritaire du
Hezbollah ! Aussi cette affaire dévoile que l’ambassade américaine au Liban
n’est qu’un nid d’espions et donc il convient de garder cela en mémoire et
d’agir en conséquence !
A notre
public, je leur demande dans cette affaire de traiter les familles de ces agents
avec miséricorde, respect et dignité, car ces familles sont affligées d’une
perte morale et donc il faut les traiter avec tolérance et aussi ne pas
mentionner sporadiquement leurs noms et ne pas mentionner le nom des moujahidins
et surtout de ne pas tomber dans le piège de la guerre psychologique il faut
être prudent, il faut savoir que nous sommes entrés dans une nouvelle phase où
les Israéliens et la CIA cherchent d’autres informations, où nous sommes
désormais une cible directe de la CIA, ce qui requiert de rester alerte et
prudent et éviter le piège des relations
passagères !
Il faut
savoir que la Résistance est la cible de tous les services de renseignement et
donc notre responsabilité est de protéger la Résistance et de la
renforcer ! Et je vous assure que nous sommes sortis victorieux de cette
affaire , nous avons panser nos blessures, nous avons renforcer notre
infrastructure militaire et sécuritaire.
3- Les
manœuvres israéliennes : Tournant cinq
Depuis la
défaite cuisante de la guerre de 2006, l’ennemi israélien multiplie ses
manœuvres militaires : ce qui est en soi un tournant dans sa stratégie et
sa doctrine.
Et cette
semaine il a effectué des manœuvres baptisées Tournant 5 qui ont inclut
toute l’entité sioniste, la population, les écoles, les réseaux d’eau et
d’électricité, les ports, les gares, les infrastructures, les institutions
publiques etc ! Ces manœuvres étaient de loin les plus globales et elles
portent des indices :
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4 - La
région arabe
A partir de
là, j’aborde notre monde arabe. Certes nos populations arabes sont
sympathisantes avec la Résistance, mais l’ennemi israélien a ses alliés et ses
collaborateurs dans la région !
Contre la
Résistance à Gaza, contre la Résistance au Liban, où il s’est employé à détruire
son image, sa crédibilité voire ses capacités militaires d’où ces rumeurs et
allégations qui sont lancées contre
elle !
Et contre
l’Iran, le danger numéro pour l’ennemi israélien, où dans le monde arabe on
l’attaque et l’accuse de tous les
maux !
Quand à la
Syrie, elle est certes le seul régime dans le monde arabe résistant et qui
s’oppose au projet américano-israélien ! Certes, on peut avoir divergentes
opinions sur ce régime, mais il a réussi à faire échouer l’un des projets les
plus dangereux !
Le
président Assad s’est dit prêt à entamer des réformes, et il a commencé en ce
sens : il a appliqué les lois d’amnistie même envers ceux qui ont porté les
armes, il a promulgué de nouvelles lois, alors qu’à Bahreïn, le régime torture,
juge et emprisonne des manifestants qui ne sont pas armés, qui n’ont pas agressé
les forces de sécurité.
Mais, en
Syrie, quoi que fasse le président Assad ce ne sera suffisant, donc et suite au
discours de Assad et les manifestations en sa faveur, nous estimons que celui
qui agresse ce régime est entrain d’offrir un service gratuit à l’ennemi
israélien et donc j’invite le peuple syrien honnête, digne fier et patriotique
de bien lire ce qui se passe dans la région ce qui se trame contre
lui !
25 juin 2011 -
Six Casques bleus italiens ont été blessés, dont deux grièvement, hier dans un attentat à la bombe à Rmeilé (Liban- Sud), fermement condamné par les autorités libanaises et italiennes, ainsi que par l'ONU.
« Six soldats italiens ont été blessés, dont deux grièvement, dans l'attentat », a déclaré le ministre italien de la Défense, Ignazio La Russa.
L'attaque a eu lieu dans la localité de Rmeilé, à l'entrée nord de Saïda. Une bombe a explosé au passage de la patrouille qui se rendait de Beyrouth vers le sud du pays.
Le véhicule de la Finul a été fortement endommagé, de même que des bâtiments avoisinants.
L'armée libanaise a bouclé le
secteur.
Pluie de condamnations
L'attentat, qui n'a
pas été revendiqué, a été condamné par les autorités libanaises, italiennes et
l'ONU.
« Cet acte criminel vise à nuire à la stabilité et à la sécurité dans
le pays », a indiqué le président Michel Sleiman dans un communiqué à
Beyrouth.
Le Premier ministre sortant Saad Hariri a parlé d'un « acte
terroriste qui vise non seulement les pays amis qui défendent la souveraineté du
Liban, mais le pays lui-même », mettant en garde contre « les tentatives de
transformer de nouveau le Liban en zone de guerre destinée à faire parvenir des
messages aux uns et aux autres ».
« Ce lâche attentat terroriste appelle à
une condamnation globale et forte de la part de toutes les forces politiques
libanaises qui croient à la paix, à la stabilité et à la démocratie, et qui
refusent le recours à la violence comme moyen de lutte politique », a affirmé
l'ambassadeur d'Italie au Liban, M. Giuseppe Morabito, qui a saisi l'occasion
pour « réaffirmer l'engagement italien pour la paix et la stabilité dans le Sud
du Liban ». Mandé par le ministre italien des AE, Franco Frattini, M. Morabito
s'est rendu hier soir à Saïda, sur les lieux de l'attentat, avant de rendre
visite aux soldats italiens blessés hospitalisés.
À Rome et New York
À
Rome, le chef du gouvernement Silvio Berlusconi a affirmé être « proche de la
famille des victimes et de nos hommes engagés dans la mission de paix ». « Nous
leur souhaitons un prompt rétablissement », a-t-il ajouté.
Et à New York, le
secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a « condamné » l'attentat. « L'ONU va
travailler étroitement avec les autorités libanaises pour une enquête complète
et rapide sur l'attaque afin de traduire les auteurs en justice », a-t-il
déclaré.
La Finul dispose actuellement de 13 000 hommes, dont un millier de
civils, provenant de plusieurs pays et déployés dans le Sud du Liban, l'Italie
fournissant le contingent le plus important (2 500), devant la France (1 600) et
l'Espagne (1 100 hommes).
Actuellement sous le commandement de l'Espagne,
elle a été la cible depuis 2006 de plusieurs attentats, le plus meurtrier ayant
fait six morts parmi les Casques bleus, trois Colombiens et trois Espagnols, en
juin 2007.
La France et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon ont
condamné « avec la plus grande fermeté » l'attentat.
Le Hezbollah et Amal condamnent
Toutes les forces
politiques au Liban, qu'elles soient de l'ancienne ou de la nouvelle majorité,
ont condamné l'attentat, en particulier le Hezbollah et le mouvement
Amal.
Pour le député Nouhad Machnouk, l'attentat contre la Finul est un
message syrien et iranien à la communauté internationale.( ?)
«
Certaines forces libanaises secondaires et certains politiciens libanais dont
les déclarations reflètent le point de vue syro-iranien ont parlé, par le passé,
de leur capacité à menacer la Finul. Ils sont passés à l'acte », a-t-il
dit.
Le député Marwan Hamadé, de son côté, a affirmé que ces « messages » «
ne trompent plus personne ». « Ce sont des tentatives vouées à l'échec pour
ramener le Liban aux années 80, époque des prises d'otages et des attentats aux
voitures piégées ». Et d'ajouter que le lien entre l'attentat d'hier et
l'enlèvement des Estoniens est « évident et direct
».
"Alors que le Hezbollah salue la position et le souci du ministre Charbel Nahas de préserver le bon déroulement des fonctions étatiques, et de s’attacher au droit et à la Constitution, il annonce son soutien total à toutes les mesures qui seront prises par le ministre".
Par
ailleurs, le Hezbollah voit dans la démission du ministre de l'Intérieur, Ziyad
Baroud, à part les différends politiques, un cri noble et responsable qui dit
toute la gravité du danger qui menace l'État et qui provoquerait sa chute. Si
les responsables s’étaient mobilisés plus tôt pour prendre les positions
convenables, nous aurions évité d’arriver à ce que nous avons vu dernièrement".
28/05
Moumene
Belghoul : le TSL confirme son caractère politique
La remise
jeudi, par le Tribunal spécial pour le Liban «TSL», de l’acte d’accusation
et quatre mandats d’arrêt, au procureur général à Beyrouth, remet le pays du
cèdre sur un baril de poudre. Cette affaire divise le Liban et fait craindre le
pire. Le timing choisi par le TSL est loin d’être anodin au moment où le nouveau
gouvernement tente de remettre de l’ordre dans un Liban des plus complexes.
Beaucoup d’interrogations sont, en effet, à l’ordre du jour par rapport à la
conjoncture nationale et régionale. La situation dans la Syrie voisine semble
également être un élément probant dans ce «grand jeu» qui se déroule au
Moyen-Orient. Saad Hariri le fils de l’ex-Premier ministre assassiné a
salué un «moment historique» appelant le gouvernement de Najib Mikati à
respecter les «résolutions internationales.» L’acte d’accusation dans l’enquête
sur l’assassinat de Rafic Hariri en 2005, a été confirmé par le juge de la mise
en état, le Belge Daniel Fransen, et comme il fallait s’y attendre, y figure
Moustafa Badreddine, beau-frère de Imad Moughineh, un des dirigeants du
Hezbollah assassiné en 2008 à Damas. Les autres membres du Hezbollah visés sont
Salim Ayyash, Assad Sabra et Hassan Aneyssi. Des noms qui avaient déjà été
divulgués dans le rapport diffusé par le journal allemand Der Spiegel en mai
2009. Le TSL confirme donc son caractère politique et le fait d’être sous
influence d’appareils de services secrets étrangers très actifs au Liban. Se
sachant visé, le Hezbollah avait averti qu’il ne se considérait non concerné par
les décisions du TSL et que toute action visant ses cadres serait
combattue. La crise politique au Liban risque donc de prendre un virage
très dangereux dans les prochains jours. En janvier dernier, un bras de fer
entre les deux camps en présence avait précipité la chute du gouvernement
d’union de Saad Hariri, son successeur, Najib Mikati, a appelé jeudi à agir de
façon «responsable et réaliste». Le gouvernement libanais a indiqué
qu’il coopérera tant que cela n’aura pas d’impact négatif sur la stabilité du
Liban et la paix civile. Washington et Paris commencent déjà à faire
pression en exprimant leur «inquiétude» face à l’éventualité de voir le
gouvernement libanais cesser toute coopération avec le TSL. Ce dernier créé en
vertu d’une résolution de l’ONU, est chargé de juger les auteurs présumés de
l’attentat qui a coûté la vie à Rafic Hariri et à 22 autres personnes le 14
février 2005 à Beyrouth. Mais au fil de l’enquête, le Tribunal s’est transformé
en un instrument dont le but est de susciter les tensions à l’intérieur du
Liban, et charger la partie qui s’oppose à la mainmise occidentale dans ce pays.
Le gouvernement libanais a un délai de 30 jours pour exécuter les mandats
d’arrêt. Si les suspects ne sont pas arrêtés durant cette période, le TSL rendra
public l’acte d’accusation et les convoquera directement. Un nouveau bras de fer
pourrait alors entraîner le pays dans une nouvelle guerre civile, à la
grande satisfaction de ses ennemis.
M. B
http://www.latribune-online.com/monde/54247.html
Telles sont
les questions que moi-même et bien des Libanais de ma génération ont tenté de
différer mais auxquelles ils ne peuvent plus échapper. Questions tournant autour
de la guerre et de la paix, de la mémoire et de l’identité, qui résument la
souffrance et le drame de bien de personnes ballottées entre l’amnésie et
l’hypermnésie. Ces questions, je les pose et me les pose encore aujourd'hui,
avec une note de tristesse, sans pour autant perdre l'espoir d'un meilleur
lendemain. En effet, je crains la
recrudescence de violences internes dans un proche avenir... Aussi, une nouvelle
offensive israélienne, laquelle incluerait cette fois non seulement le
Liban mais aussi la Syrie en position de faiblesse au niveau international et en
situation interne chaotique. « Divide et impera » - Diviser pour
régner ou le meilleur
moyen d’avoir les mains libres pour gouverner, c’est de semer la discorde parmi
ses opposants.
Certes,
le Liban passe par une crise multiforme depuis des décennies. Toutefois, la
situation actuelle (acte d'accusation du tribunal de l'ONU pour le meurtre de
l'ancien premier ministre Rafic Hariri contre 4 membres du Hezbollah et
intensification des tensions internes) fait craindre l’exacerbation de la
politique d’exclusion; une situation qui appelle à un sérieux examen de
conscience, où la plupart des victimes et des bourreaux, acteurs de la tragédie
libanaise, persistent à se murer dans le silence afin de préserver la ‘fragile
entente’ ou se responsabilisent/déresponsabilisent
mutuellement.
Certes, on a
beau croire qu’il faut savoir oublier pour goûter la saveur du présent, ou alors
au contraire, on peut recourir au passé mythique aux couleurs des gloires
phéniciennes, romaines, byzantines, arabes…, lesquelles en quelque sorte
réconfortent les esprits tiraillés par un présent sans lendemain; mais sans la
remémoration critique du passé, on n’en tire pas de leçons et on continue à
perpétrer les mêmes atrocités et le même langage de
vengeance.
Dr. Pamela
Chrabieh Badine
http://pchrabieh.blogspot.com/2011/06/quel-avenir-pour-le-liban.html
Tout
individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le
droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de
recevoir et de répandre, sans considérations de frontières,les informations et
les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
"
Déclaration
Universelle des Droits de l'Homme - Article 19