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Le FN, l’épouvantail consentant au service du système (UPR). Et réponse de do.

mercredi 23 novembre 2011

François ASSELINEAU et l’ensemble du Bureau National de l’UPR

21 novembre 2011

Le croque-mitaine semestriel est de retour. Marine Le Pen respecte une nouvelle fois le contrat que le système attend du FN : elle demande à la fois la sortie de l’euro ET le rétablissement de la peine de mort ! Comme nous l’avons continuellement analysé depuis la création de l’UPR, l’objectif constant qui a été fixé au FN par le système dans un jeu ambigu et malsain est de parasiter et de discréditer toute idée de souveraineté et d’indépendance nationales en associant systématiquement ce message libérateur à des propos racistes ou xénophobes, ou à des propositions typiques de l’extrême droite.

En bon auxiliaire du système, le clan Le Pen obéit avec zèle ; il sait que ses « dérapages » réguliers sont la contrepartie requise par ceux qui ont intérêt au maintien du FN dans son rôle de verrouillage de la situation politique française, pour avoir accès aux médias et y salir les idées de patriotisme, de souveraineté, d’indépendance et de nation.

On nous demande souvent pourquoi nous critiquons aussi fermement le FN. Voici la raison : nous voulons dévoiler aux Français le jeu réel que joue ce parti. Le FN est un élément à part entière du dispositif d’asservissement du peuple français. Le FN n’est pas du tout un mouvement hors système, comme tout le monde – et lui le premier – s’empresse de le qualifier, c’est tout le contraire ! Le FN est un pion parfaitement consentant que l’on pousse médiatiquement aux moments opportuns pour salir et discréditer jusqu’à l’idée même de souveraineté et d’indépendance, avec la fameuse technique des « dérapages ».

Ainsi, dès que l’on parle à des Français qui ne connaissent pas l’UPR de sortir de l’UE et de l’euro, beaucoup associent comme par un réflexe ces propositions au FN et ne veulent pas en savoir davantage, et cela alors même que ce parti ne s’est pas prononcé en faveur d’une sortie unilatérale de l’UE ni de l’euro. Cette situation de rêve pour l’ordre établi repose sur l’application méthodique de la reverse psychology à la politique : « Si moi, dirigeant euro-atlantiste, je veux que quelque chose n’arrive pas, il me suffit d’en laisser faire la promotion par le FN, qui proposera cette chose en l’amalgamant à d’autres idées qui révulsent une majorité de l’opinion ». Et le tour est joué.

La meilleure façon de discréditer et de condamner une idée ce n’est pas de la réfuter en argumentant. C’est de faire en sorte que le FN soit identifié publiquement comme étant son principal partisan. Et comme le FN plagie, déforme et salit toutes les idées potentiellement dangereuses pour le système (nous l’avons souvent constaté avec nos analyses sur l’euro et l’UE), c’est une combine très efficace. Il fallait y penser. C’est d’ailleurs ce qu’ont fait les élites euro-atlantistes.

Un « dérapage » contrôlé tous les 6 mois

Le rythme des provocations lepénistes requises par le système est d’environ une fois tous les 6 mois. Ni trop, ni trop peu. Juste ce qu’il faut pour appâter les électeurs, puis leur taper dessus et faire fuir la grande masse.

Mme Le Pen vient de remplir une nouvelle fois ce rôle de croque-mitaine semestriel :

=> Il y a 11 mois, elle avait comparé les immigrés musulmans en France à l’armée d’Occupation nazie (décembre 2010). « Provocation réussie » avait aussitôt titré le magazine L’Express en connaisseur :

http://www.lexpress.fr/actualite/po…

=> Il y a 4 mois, elle avait soutenu les propos de son père qui trouvait des circonstances atténuantes au massacre en masse du tueur norvégien (juillet 2011) :

http://www.francesoir.fr/actualite/…

=> Aujourd’hui, elle vient de réclamer à la fois la sortie de l’euro ET l’organisation d’un référendum pour le rétablissement de la peine de mort pour les tueurs d’enfants (exploitant de façon éhontée un tragique fait divers) :

http://www.20minutes.fr/ledirect/82…

=> Et que nous réserve donc le FN pour dans 6 mois, en pleine campagne électorale ? M. Le Pen et sa fille ont-ils déjà fait leur choix du énième « dérapage » prévu pour conforter l’asservissement de la France à la dictature euro-atlantiste ? Vont-ils par exemple nous assurer à la fois qu’il faut sortir de l’euro et que « le temps est venu de réhabiliter le Maréchal Pétain » ? Ou bien s’assureront-ils d’un plus grand tollé en déclarant à la fois qu’il faut sortir de l’OTAN et que « l’Allemagne hitlérienne avait quand même réglé le problème du chômage »

La tactique est toujours la même : faire croire aux Français que l’on ne peut pas critiquer l’Union européenne et l’euro sans être au minimum très conservateur, sinon d’extrême droite. En faisant croire que l’on ne peut pas vouloir sortir de l’euro sans rétablir la guillotine, comme si l’un n’allait pas sans l’autre, Mme Le Pen vient de rendre un nouveau et fieffé service à José Manuel Barroso, Mario Draghi et Goldman Sachs. Bravo Mme Le Pen !

La stratégie est toujours la même : rendre odieuse à tous les Français modérés et à la plupart des électeurs de gauche l’idée même de sortie de l’euro ; détourner une grande majorité de Français de toute réflexion approfondie sur la construction européenne en lui faisant croire que s’y opposer serait équivalent à être d’extrême droite.

Depuis la médiatisation subite du FN décidée par l’oligarchie euro-atlantiste en 1983, cela fait 28 ans que ce piège mortel pour la France fonctionne. Mme Le Pen vient de confirmer une nouvelle fois qu’en digne émule de son père, elle n’a accès aux médias que pour poursuivre ce travail infâme.

Une ficelle de plus en plus grosse

Jusqu’à quand les Français vont-ils se laisser prendre à cette ficelle de plus en plus grosse ? Une ficelle que l’UPR est le seul mouvement politique à avoir le courage de dénoncer pour ce qu’elle est : de la haute trahison, sous le couvert machiavélique du patriotisme.

Nous prenons connaissance, avec tristesse mais sans surprise, des réactions habituelles des partisans de Mme Le Pen lorsque nous leur révélons le rôle d’épouvantail consentant que joue le FN. Ils ne répondent jamais à notre analyse, ils répondent toujours à côté, et toujours de deux façons :

  • d’une part, en ergotant sur les propos tenus, en faisant mine de ne comprendre ni l’effet qu’ils ont produit ni la perversité roublarde avec laquelle ils ont été choisis : « un détail de l’Histoire ? Mais c’est une partie d’un tout ! On fait un faux procès à M. Le Pen » ; « une armée d’Occupation ? Mais c’est une image pour désigner une multitude d’étrangers ! On fait un faux procès à Mme Le Pen » ; « les problèmes d’immigration en Norvège qui ont pu conduire un fou à massacrer 77 personnes ? Mais c’est une réalité ! On fait un faux procès à M. Le Pen » ; etc.
  • d’autre part, en brocardant la faible notoriété de l’UPR par rapport aux sondages mirobolants dont est crédité, une fois de plus, le FN. Cette réponse est encore plus affligeante car elle montre à quel point les partisans du FN ne comprennent pas que la notoriété du FN ne provient que d’une chose : sa promotion ambiguë par les grands médias depuis 28 ans ; et ils comprennent encore moins pourquoi les grands médias – en fait ceux qui les contrôlent ou les influencent – agissent de la sorte.

Ne doutons pas que notre décryptage de cette nouvelle sortie de Mme Le Pen, cette fois-ci en faveur de la peine de mort, nous vaudra les deux mêmes types de réponse de la part des partisans du FN. Les uns vont nous assurer que l’UPR ne pèse rien face au FN, et les autres vont éluder notre démonstration et ergoter en se déclarant en faveur de la peine de mort, en faisant mine de ne comprendre ni l’effet produit par la relance de cette thématique ni le machiavélisme politique avec lequel Mme Le Pen décide de la relancer.

Car la question que nous soulevons n’est pas de savoir s’il faut être pour ou contre la peine de mort. C’est une question de conviction personnelle et, quoiqu’une majorité d’entre nous y est opposée, nous admettons que la démocratie requiert de demander l’avis des électeurs.

La question que nous soulevons, c’est : pourquoi Mme Le Pen, en ces instants tragiques où la France est en train de sombrer, ressort-elle ce débat polémique vieux de 30 ans ?

Ce que nous affirmons, c’est que Mme Le Pen sait parfaitement ce qu’elle fait. Comme son père avant elle, et comme elle le fait tous les 6 mois, elle lance ce débat délibérément parce qu’elle sait que c’est un débat extrêmement clivant, qui va venir empoisonner, parasiter et occulter les sujets essentiels.

Nous le disons et nous le répétons : l’objectif réel de Mme Le Pen et du FN, c’est de semer la zizanie chez les Français, et en particulier d’empêcher que se constitue un rassemblement de Français pour sortir de l’UE. Chose que, d’ailleurs, Mme Le Pen ne propose absolument pas. Elle vient encore de le prouver en présentant pour la énième fois un aperçu de son programme samedi dernier : elle ne parle que d’une « renégociation des traités » (avec qui ?) et de « jeter les bases d’une Europe respectueuse des souverainetés populaires… » (c’est-à-dire de faire une « autre Europe »).

Un appel à la lucidité et à la maturité politique

L’objectif réel du FN est de permettre aux médias et aux partis installés de faire croire aux Français modérés, aux Français du centre, aux Français de gauche qu’être contre l’euro et critiquer l’UE, c’est forcément être d’extrême droite, c’est forcément vouloir ressortir la guillotine du placard, etc.

Et ce qui est terrifiant, c’est que ça marche ! Il suffit de voir certaines réactions qu’a déjà suscitées notre démonstration sur notre page Facebook :

  • d’un côté les partisans de Mme Le Pen, qui ne comprennent pas la manipulation dont ils sont l’objet, qui se récrient comme de juste que l’on a le droit de rétablir la peine de mort, etc., bref qui tombent à pieds joints dans le panneau qui leur est tendu ;
  • de l’autre côté, les sympathisants de gauche, qui sont aussitôt révulsés par cette sortie et qui nous rappellent ce que nous avons tous constaté : à savoir que l’on se fait traiter de « facho », de partisan de l’extrême droite – « Ah, mais vous dites la même chose que le FN ! » – dès que l’on dit autour de soi que l’on veut sortir de l’UE et de l’euro. Eux savent très bien que cette mise en avant de la peine de mort par Mme Le Pen va de nouveau renforcer cette image scandaleuse qui est attribuée dans l’opinion publique au fait de dénoncer l’UE.

la suite au lien ci-dessous :

http://www.u-p-r.fr/actualite/franc…

28 Messages de forum

  • Bonjour à toutes et à tous,

    Comme le sous-entend Asselineau dans la suite de son texte, beaucoup n’ont pas "la maturité politique nécessaire pour comprendre que les seuls bénéficiaires de cette nouvelle sortie de Mme Le Pen sur la peine de mort sont, très concrètement, José Manuel Barroso, Mario Draghi, Goldman Sachs et consorts".

    Cependant, il faut bien comprendre que si François Asselineau et l’UPR ont raison de dénoncer que le FN et les Le Pen rendent bien service au système, en jouant un certain rôle indispensable dans le spectacle, il n’est pas évident que ce soit consciemment de leur part ; du moins pas totalement consciemment, et pas systématiquement, voire pas souvent.

    il faut bien comprendre en effet que les Idées défendues par Marine le Pen sont une espèce de pseudo synthèse entre d’une part des idées de type "socialiste", et d’autre part des idées "nationalistes" au sens le pire de ce dernier terme.

    Marine le Pen étant à la fois nationaliste ET socialiste, elle est, par définition, national-socialiste. Pour plus de précisions, aller aux deux liens suivants :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article3302

    Et :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article2788#forum3991

    Le FN étant à la fois nationaliste et "socialiste", il est logique qu’il fasse, lors de la même conférence, des propositions socialistes et des propositions nationalistes (au sens extrême droite de ce dernier mot). Comme par exemple : la renationalisation des services publics pour l’aspect "socialiste", ET le retour à la peine de mort, ou la très raciste "préférence nationale", pour l’aspect nationaliste d’extrême droite.

    Il n’est donc pas forcément utile, pour expliquer la présence simultanée dans le même discours du FN d’idées socialistes et nationalistes, de dire qu’il y a une entente entre le FN et les agents du système pour discréditer les idées socialistes. Même si ce n’est pas toujours tout à fait faux. Disons qu’il n’y a pas besoin de beaucoup forcer le FN pour qu’il agisse ainsi, puisqu’agir ainsi, c’est-à-dire présenter simultanément des idées socialistes et des idées nationalistes dans le même discours, est dans sa "nature".

    Bien à vous,
    do
    http://mai68.org

    Post-scriptum :

    Quant au fait que dans la même intervention Marine le Pen ait proposé de sortir de l’Euro ET d’en revenir à la peine de mort, qu’il soit bien clair que si la sortie de l’Euro est une solution qui peut être envisagée par des socialistes dignes de ce nom dans le but d’augmenter nettement le niveau de vie du prolétariat, cette même proposition peut tout aussi bien, mais pour une autre raison, le rétablissement d’une nation forte, être envisagée aussi par les pires des nationalistes.

    Donc, il est tout à fait normal que Marine le Pen propose simultanément de sortir de l’Euro ET d’en revenir à la peine de mort, puisque dans sa tête, cela va ensemble. Inutile par conséquent de voir là chez elle une intention de servir l’Europe. Justement, elle n’a pas la maturité politique pour se rendre compte qu’en réalité elle sert l’Europe qu’elle croit combattre. Si elle avait cette maturité, elle ne serait pas au FN !

    Ce qu’il se passe en fait, c’est que, quand Marine le Pen fait de tels discours elle sert le système, même si elle ne s’en rend pas compte ; en l’occurrence, elle sert les européistes en discréditant la volonté de sortir de l’Europe et de l’Euro. Alors, "on" en profite pour la faire passer à la télé à une heure de grande écoute.

    De la même façon qu’on avait fait passer souvent Besancenot à la télé parce qu’on avait besoin de ses discours pour accréditer la thèse mensongère de la "crise" :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article444#forum638

    "On" fait passer les gens à la télé à une heure de grande écoute quand leurs discours servent le pouvoir, même s’ils n’en ont aucunement conscience. C’est tout.

    • Salut, on remarquera aussi que cette recette n’est pas utilisée qu’en France. On se débrouille partout où ça nous arrange pour que les revendications intéressantes ne soient médiatisées que lorsqu’elles se doublent de revendications conservatrices (pour être gentil). On pourra citer comme très bon exemple le cas du parti Ennahda en Tunisie, qui vise à nous montrer que les revendications sociales ne sont pas bonnes dans le monde arabes car elles sont toujours mêlées d’islamisme. Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres…

  • L’INFLATION, C’EST ROBIN DES BOIS ! :

    Il faut quitter l’Euro et l’Europe, puis supprimer la loi Rothschild pour que la France recouvre son droit de battre monnaie ; ce qui nous permettra non seulement de régler définitivement le problème de la dette, mais aussi de faire tourner la planche à billets, de faire un maximum d’inflation, afin d’appauvrir les riches pour enrichir les pauvres.

    La démonstration est ici :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article3376

  • Bonjour "do" , je reviens de la page de l’UPR , tu indique le site "mai 68. ;" et bien voila j’y suis ! très bon, je vai y revenir bien souvent ! :) merci à toi.

  • J’ai posté dimanche soir une opinion concernant cet article, signée Hassinus, je m’étonne qu’elle n’ait pas été publiée ? Censure ou oubli ? La pensée de gauche doit-elle être unanime sur tout. Vous pouvez me répondre à cette adresse ;
    bouabdellah318@hotmail.com

  • Que le mouvement de M.LEPEN soit un épouvantail, c’est certain, qu’il soit consentant, c’est vite aller en besogne ! L’analyse du mouvement lepéniste exige plus de nuances, plus de finesse que peuvent en présenter des assertions a priori.

    Le lepénisme est un vieux mouvement que je n’ai aucune raison de défendre vu qu’il a torturé dans mon pays d’origine, cependant il est impératif de le caractériser avec exactitude de façon à ne pas se tromper d’ennemi.

    Première question, le lepénisme est-il l’ennemi principal ?

    C’est un mouvement national chauviniste, attaché étroitement, trop étroitement au prestige et à la grandeur de la France.

    Est-il raciste vraiment ?

    Si l’on juge par les Harkis qu’il a été le seul à défendre parce qu’ils ont défendu la FRANCE et ses intérêts ou par la reconnaissances de la souveraineté des autres pays arabes, africains ou autres (il a été contre le bombardement de la Serbie, en IRAK, il reconnait reconnaît à l’Iran le droit au nucléaire et ne sait pas sur la bombe nucléaire israélienne) la condamnation sans équivoque des guerres impérialistes, la conclusion qui vient est qu’il est de loin le moins raciste, moins raciste qu’un Madelin , un Sarkozy ou certains socialistes que je nommerai pas.

    Est-il patriote ?

    Pour répondre a cette question si par exemple la France est attaquée par les USA, prendra –t-il les armes comme il l’a fait contre les nazis ou bien se ralliera-t-il aux lepénistes. Il respecte la langue française . Dans tous les Cas LE Pen n’est pas prêt de brader la souveraineté nationale à l’Europe comme le fait Sarkozy ou à se soumettre corps et âme aux USA. Et cela est déjà une sacrée différence. Le sarkozisme c’est le pire côté du lepénisme plus le libéralisme usurier à la solde des banquiers et de l’Amérique du sionisme et de la finance.

    Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que déçus par la trahison du PCF, des communistes en masse ont considéré la maison Le pen comme un refuge provisoire.

    Je pense que toute stratégie politique réellement de gauche et ancrée dans les réalités populaires doit différencier la droite lepéniste de la droite libérale antinationale. La droite lui tape dessus pour se d édouaner mais applique sa politique et les propos d’un Guéant ne prennent toute leur valeur que parce que FN existe. Jusqu’à la il nous a été donné comme un os contre lequel on s’acharne amoindrissant du coup nos maigres forces contre la droite haineuse, raciste, sioniste et bradeuses des intérêts du peuple français . Notre positionnement devrait partir du principe que Le FN n’est pas notre problème à nous, c’est épiphénomène qui reste le problème de la droite dure qui tient le pouvoir, vote des lois raciste. Dans l’actualité politique il affaiblit Sarkozy et agit comme un révélateur de tous ses méfaits.

    Quant là la peine de mort, ce n’est pas un édit divin. Je rappelle qu’elle a été imposée et non soumise à un référendum comme tout amendement à la Constitution. ( Problème commun à la droite et au Ps que d’amender la Constitution par les parlementaires en lieu et place d’un référendum) . Beaucoup de personnalités de gauche sont pour la peine de mort et tant que celle-ci n’est pas adoptée démocratiquement par le peuple de France, elle est encore à discuter sans que le ciel vous tombe sur la tête.

    Merci

    • Il faut faire des paragraphes, sinon c’est illisible. Et pour séparer un paragraphe, il est impératif de sauter une ligne.

    • « Pour répondre a cette question si par exemple la France est attaquée par les USA, prendra –t-il les armes comme il l’a fait contre les nazis ou bien se ralliera-t-il aux lepénistes. »

      Le pen se ralliera-t-il aux lepénistes ? Incompréhensible !

    • « Notre positionnement devrait partir du principe que Le FN n’est pas notre problème à nous »

      Sisi, c’est aussi notre problème à nous, puisque le pouvoir n’arrête pas de lui faire de la publicité à la télé en disant que quand on est en colère, c’est le pen qu’il faut voter.

      Désolé, quand on est en colère et qu’on veut l’exprimer par un vote, c’est extrême gauche, qu’il faut voter. mais ça, le pouvoir ne veut même pas qu’on y pense.

      Et n’oublie pas que c’est le grand capital qui a financé Hitler. Le grand capital Français, le grand capital anglais et le grand capital américain.

      tiens, regarde donc cette vidéo :

      http://mai68.org/spip/spip.php?article3493

    • « Quant là la peine de mort, ce n’est pas un édit divin. Je rappelle qu’elle a été imposée et non soumise à un référendum comme tout amendement à la Constitution. »

      On dirait que tu regrette la peine de mort ! Tu es sûr d’être de gauche ?

      • Je suis pour que tous les fondements de la société soient décidés par la peuple, démocratiquement, via un référendum et non imposée par une nomenclature fut-elle socialiste ( ah le joli mot !). Je vous rappelle fraternellement que le personnel politique a pris le pli d’être élu sur un programme pour ensuite imposer une autre politique. Bien sûr, le summum dans ce sens a été par Sarkozy… Et ça c’est une pollution que tout homme de gauche doit combattre…Ce n’est pas le sujet ici pour dire ce que j’en pense personnellement, mais la peine de mort est un principe important et fort qui se discute, dans tous les cas ce n’est pas un dogme… Je peux retourner la question : peut-on être de gauche et être pour les dogmes… sans rancune

        • Bon, tu es pour la peine de mort, soit ! mais ; tous tes propos au sujet d’un prétendu "dogme" n’empêcheront jamais l’argument fondamental contre la peine de mort d’être parfaitement valide :

          Quand la prétendue "justice" a mis à tord quelqu’un en prison, elle peut toujours le libérer si elle s’aperçoit qu’elle s’est trompée ; mais, quand elle a tué quelqu’un, si elle s’aperçoit qu’il était innocent, elle ne peut pas le réscussiter !

          • L’argument de l’erreur judiciaire ne tient. L’erreur est inévitable bien qu’il faille faire tout pour l’éviter : le médecin peut tuer en faisant erreur sur le diagnostic, le policier par erreur, le grutier et je ne parle des accidents de voiture. … L’intérêt de la société et son équilibre passent
            avant l"individu. Je fais remarquer que les peines de trente ans ou è vie relèvent de la torture… Ce que je dis est que ça se discute ni plus ni moins… Et ce n’est pas à une minorité même d’élus et autoproclamée "éclairée" à décider pour la grande, très grande majorité. C’est vrai qu’il y a des gens prétendument de gauche qui se croient sortis de la Cuisse de Jupiter, entrainant une coupure avec le Peuple. Au fond c’est peut-être ce qu’ils cherchent…

            • C’est ton argument, qui ne tient pas :

              Si le médecin cherche à soigner et, parfois, commet une erreur qui tue, il n’est pas content ; par contre, la "justice", là où elle n’est pas contente, c’est quand elle ne parvient pas à tuer quelqu’un qu’elle a condamné à mort, par exemple dans le cas heureux d’une évasion.

              On peut même dire que ton argument se retourne contre ce que tu veux démontrer : puisque, statistiquement parlant, l’erreur judiciaire est inévitable, le mieux est encore qu’elle ne soit jamais définitive ; c’est-à-dire, sans condamnation à mort.

              De toute façon, personnellement, je pense que la "justice" et la police ne font que rajouter du malheur au malheur.

              Note tout de même que ton argument est celui qui est développé par les "républicains" aux USA, en particulier par G.W.Bush du Texas, État américain où il y a le plus de condamnations à mort ; c’est donc loin d’être un argument de gauche !

              Comparer une "justice" qui tue à un médecin qui soigne est assez insultant pour le médecin.

              La prétendue "justice" cherche à maintenir la société telle qu’elle est, avec des riches qui s’enrichissent en appauvrissant les pauvres, à tel point que les pauvres finissent par être obligés de "voler" pour survivre. Ensuite, la "justice" condamne le pauvre qui a été obligé de "voler" pour survivre, au lieu de condamner le riche qui l’a réduit à la misère.

              Et, si la justice condamne le pauvre, ce n’est pas tant pour le punir ou le corriger que pour convaincre tout le monde, y compris le pauvre lui-même, que c’est le pauvre qui est coupable et que le riche est innocent. Pourtant :

              Les criminels ne sont pas les pauvres qui vont en prison, mais les riches qui les y mettent :

              http://mai68.org/spip/spip.php?article1756

              • Bonjour et dans la politesse et le respect…
                Vous tombez dans le psychologisme… D’abord la population des gens qui comettent des erreurs n’est pas homogène : juges, médecins, grutiers ou conducteurs de véhicules, chacun va réagir selon son tempérament propre, sans regret, avec regret, fatalisme ou cynisme…Il n’y a pas d’un côté les médecins qui pleurent leur erreur ( au singulier car j’espère qu’ils ne commettent pas des tonnes d’erreurs) et de l’autre côté des juges qui se frottent les mains. Et si c’est vrai que la Justice est de classe, les peines des Assises sont décidées par des jurés populaires qui votent en leur âme et conscience.

                Mais il ne s’agit pas ici de discuter de la peine de mort,mais du fait que cette loi qui relève de la Constitution a été votée sans débat et sans consulter le peuple.Le seul principe démocratique est que les élus doiventporter leurs efforts sur le programme pour lequel ils ont été élus. Sarkozy a été élu sur un programme, il applique presque à 100% le contraire. La Crise ? Il démissionne et se représente à partir d’un nouveau programme qui tient compte de la crise… En bonne démocratie… La perversion de la démocratie élective est en train d’étendre à l’infini ses ailes malfaisantes.
                Une société doit être régie par la raison non par le sentiment. Pour revenir à la peine de mort, si sentiment, il doit y avoir, il doit profiter d’abord aux parents des victimes. Prenez le cas Dutroux (le Belge), une fois les faits avérés ( C’est à ce niveau que se situe l’erreur judiciaire qui souvent souvent relève de l’enquête de police et non du juge)- 7 ou 8 gosses agressés sexuellement, torturés et vendus,certains tués, est-il juste, du point de vue des priorités sociales et de l’équilibre, de se soucier de sa vie à lui plutôt que de la douleur immense de plusieurs familles de ces enfants à qui un individu s’est arrogé le droit et sans jugement de leur faire subir le calvaire pour enfin leur ôter la vie. Un tel personnage a t-il seulement encore quelque chose d’humain ? Sans préjuger de mon opinion personnelle sur la peine de mort, un homme, s’il a bien fait cela, je ne vais pas pleurer sa mort. Mieux, si en lui existe encore ne serait-ce qu’une infime fibre humaine, il devrait se suicider, comme le font honorablement bien des pères qui poussés par la misère tuent femmes et enfants et se tuent une fois ayant pris conscience de leur forfait.
                La fin de la peine de mort est aussi un problème de classe. Aux USA, les riches sont en prison comme dans un Palace. Et les pauvres n’ont droit qu’aux crachats et à la sodomie… La perpétuité ne se vit pas de la même façon par un prisonnier riche ou un prisonnier pauvre… Merci Monsieur de La Fontaine ! Vous voyez, le problème de classe ne règle rien. Et puis la mort fait partie de la vie, elle est parfois une délivrance… Et le "ne tue point "a une raisonnance religieuse et ne relève d’aucune rationnalité.Ceci dit, si après débat et référendum, la peine de mort est rejetée, je me rangerai à l’avis de la majorité et en deviendrai le premier défenseur. Car une fois de plus, c’est à la majorité de décider et non à une élite soit-elle socialiste et d’une intelligence suprême… Ragardez pour Maastrich, les peuples de France, d’Irlande, ont voté non, l’élite politique est passée outre. Et le résultat c’est au peuple aujourd’jui de payer pour ce déni de démocratie et non l’élite anti-démocratique qui a adoubé le traité de Maastrichtet qui continuera d’être garssement payés pour ses fautes…

                • C’est pas lors du référendum de Maastricht en 1992 que les gens ont votyté NON, c’est au sujet de la constitution Giscard en 2005 (le 29 mai, en France).

                • Si à Outreau on avait tués tous les "coupables", il y aurait eu 30 ou 40 innocents assassiné par le plus froid des monstres froids : l’État.

                  Tu sembles confondre la vengeance et la "justice".

                  • Outreau est le produit à la fois de l’incompétence, de la négligence et le désir malsain de fonctionnaires qui voulaient devenir des héros médiatiques. L’erreur étant grossière, elle a été corrigée à temps.

                    Si vous connaissez un moyen d’éviter le fléau de l’erreur faites le breveter vous deviendrez milliardaire ! Toute erreur est regrettable quelle que soit sa conséquence… Vous remarquerez que dans près de 150 pays qui pratiquent la peine de mort, le condamné n’est exécuté qu’après dix ans faits de toutes sortes de recours. Ce qui est le bon sens. A moins d’une machination politique mais là c’est autre chose… Quand un Etat ou ses services seulement tuer quelqu’un, ils le font d’une manière ou autre. Et à ce niveau, il ya problème car la raison d’Etat continue de tuer des innocents partout dans et ce la n’a ap as encore entrainé une mobilisation digne du forfait. Je vous rappelle que la Révolution française a guillotiné le Roi et sa femme.
                    Ceux qui ont constitutionnalisé l’abrogation de la peine de mort ne soucient que très peu d’un crime lui insoutenable : la mort par la faim et le froid de personnes qui n’ont rien fait de mal et dont le seul crime est d’avoir rencontré le malheur (divorce, longue maladie, perte de leur emploi). Chiche que vous et moi on bataille pour que soit constitutionnalisée une loi interdisant la mort de citoyens par le froid, la faim et l’errance
                    Ceux qui ont constitutionnalisé l’abrogation de la peine de mort n’ont pas levé le petit doigt pour dénoncer la mort injustifiée des milliers de libyens bombardés jour et nuit à l’Uranium appauvri… C’est vrai les enfants libyens sont des déchets humains et leur vie ne compte pas. Et on peut continuer avec les enfants palestiniens irakiens et demain syriens ou iraniens. Si cela n’est pas du racisme …

                    Je suis comme vous et comme le dit John Donne – philosophe anglais, la mort de tout être me diminue… mais enfin que faut-il faire avec les grands bonnets de la drogue qui tuent des milliers d’enfants dans le monde ou patrons des réseaux de la traite des femmes qui enlèvent des jeunes filles et les vendent comme du bétail à des obsédés sexuels. Ces monstres doit-on les relâcher après 15 ans de prison après qu’ils aient effectué la moitié de leur peine. Les con damner à perpète ce qui revient de la torture. Ce sont des question qu’un débat démocratique et un vote tranchera bien un jour ou l’autre…
                    Mais encore une fois c’est à la majorité populaire d’en décider et non à la minorité parlementaire qui n’ a pas été élue pour ça. Si être pour la majorité populaire c’est être de droite, eh bien qu’àcela ne plaise, je suis de droite…
                    Vous vous prêtez le beau rôle en essayant de vous faire passer pour plus humaniste que les autres… Le vrai humanisme fait la part des choses et s’évertue à respecter le droit de chacun, cela jamais au détriment de l’ensemble. Et les bons sentiments ne sont pas la Justice !
                    Je vous remercie tout de même pour cet échange d’idées et ma foi si ça vous fait plaisir d’avoir raison eh bien vous avez raison et bravo pour votre brillante victoire !

            • Par ailleurs, je te rappelle que, le 14 juillet 1789, le slogan qui justifia l’ouverture des portes des prisons fut :

              MIEUX VAUT CENT COUPABLES EN LIBERTÉ
              QU’UN SEUL INNOCENT EN PRISON !

              C’est d’autant plus vrai pour la peine de mort.

              C’est ça, la position de gauche. la position inverse étant forcément de droite ou d’extrême droite.

    • Tu parles aussi de le droite sioniste ?

      Savais-tu que Marine le Pen s’est déplacée jusqu’en Israël pour faire allégéance au sionisme ?

      http://mai68.org/spip/spip.php?article3295

      • Oui, je le sais, c’est une évolution possible du FN. La Marine sait qu’elle n’a aucune chance d’ accéder au pouvoir sans la caution la caution sioniste et le Crif. Ce qui va la différencier de son père pour lequel je n’ai aucune sympathie particulière. Mais dire que c’est la même chose que le Sarko-libéralisme usurier et vendu au USA et au sionisme n’est pas pas juste politiquement. Nos faibles forces ne doivent pas être dispersées et se concentrer sur les forces qui veulent brader la France, ses intérêts et ses valeurs.. Et d’ailleurs, affaiblir la tendance politique présidentielle dont les hommes appliquent le pire côté du FN revient à affaiblir ce dernier. C’est mon opinion…

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