Bonjour à toutes et à tous,
Si les pauvres de la banlieue en sont réduits à faire leurs courses de Noël à la kalachnikov, c’est parce qu’ils sont trop pauvres pour avoir le PRIVILÈGE de pouvoir les faire avec de l’argent.
Ce n’est pas dans la banlieue qu’il faut mettre de l’argent, mais dans les poches des banlieusards.
Par exemple, dans mon quartier de banlieue, la ville va gaspiller 660 000 Euros pour refaire le décor du parc (*) où je ne peux plus faire ma promenade pour cause de travaux. "ON" ne nous a pas demandé notre avis, mais la ville prétend que c’est pour notre bien qu’elle fait ces travaux. (Ce n’est certainement pas, n’est-ce pas, pour les 10% de détournement de fonds souvent réalisés quand une quelconque ville fait une nouvelle construction ou destruction-reconstruction.)
Ces travaux concernent, mettons, l’environnement d’un millier de familles. 660 000 divisé par 1000, cela aurait pu faire un "cadeau" de Noël de 660 Euros par famille. 660 Euros, soit à peu près ce qu’ont dû récolter les banlieusards qui ont fait leurs courses de Noël à la kalachnikov !
Je répète :
Ce n’est pas dans la banlieue qu’il faut mettre de l’argent, mais dans les poches des banlieusards !
Bien à vous,
do
http://mai68.org
Note (*) : Ces travaux consistent en particulier à bétonner de jolis chemins de terre, pardon d’ex-jolis chemins de terre, afin que les enfants se fassent bien plus mal, dorénavant, quand ils tomberont de vélo. Mais, il est vrai qu’il y a une dixaine ou une quinzaine d’années, "ON" avait génocidé" les beaux et grands peupliers qui bordaient ces ex-jolis chemins. Les hommes petits et laids qui nous dirigent ne supportaient plus de les voir là, ces peupliers, bien plus grand et plus beau qu’eux. Ils ne supportaient plus une telle comparaison. Aussi, ils continuent à suprimer le beau et à le remplacer par le laid, afin que notre environnement ressemble de plus en plus au fond de leur coeur : la bassesse et la laideur. Et cela se fait aux frais des citoyens qui paient les impôts locaux. Impôts ainsi gaspillés et détournés pour remplacer la vie par la mort.