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L’ex-opposant Moncef Marzouki élu chef de l’Etat en Tunisie

lundi 12 décembre 2011, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 12 décembre 2011).

http://fr.reuters.com/article/topNe…

Lundi 12 décembre 2011 21h51

par Tarek Amara

TUNIS (Reuters) - L’ancien opposant Moncef Marzouki, qui a connu la prison et l’exil sous l’ère Ben Ali, a été élu lundi à la tête de l’Etat tunisien, pays précurseur du "printemps des peuples arabes".

Cet homme de 66 ans, respecté par beaucoup de ses concitoyens en raison de son opposition implacable au "raïs de Carthage" en fuite, a réuni sur son nom 153 voix sur les 202 exprimées au sein de la nouvelle Assemblée constituante.

Il fera office de contrepoids laïque à l’influence des islamistes vainqueurs des élections législatives de novembre.

Il était le seul candidat pour ce poste d’une durée d’un an, le temps que la Constituante rédige une nouvelle Loi fondamentale et que se tiennent de nouvelles élections.

"Je promets au peuple tunisien d’oeuvrer pour le pays de toutes mes forces", a déclaré le nouveau chef de l’Etat après son élection. "Je représente un pays, un peuple, une révolution. Vive la Tunisie !".

Il a ajouté : "Je dis aux membres (de cette assemblée) qui m’ont accordé leurs suffrages : merci pour votre confiance. Et à ceux qui n’ont pas voté pour moi, je leur dis : votre message a été reçu (…) Je sais que vous allez me demander de rendre des comptes".

Le poste de chef de l’Etat est le deuxième personnage politique le plus important dans la Tunisie post-Ben Ali après celui de Premier ministre, qui ira à l’islamiste Hamadi Jebali, dont le parti Ennahda (Rennaissance) a remporté les législatives.

Médecin de formation, Marzouki est un défenseur des droits de l’homme qui a été incarcéré en 1994 après avoir défié l’autocrate de Carthage lors d’une élection présidentielle.

Il avait été remis en liberté quatre mois plus tard lorsque son cas avait fait l’objet d’une campagne internationale en sa faveur. Il a par la suite été contraint de s’exiler en France.

Marzouki était revenu dans son pays trois ans avant la "révolution de jasmin" qui a renversé le 14 janvier 2011 Ben Ali, au pouvoir depuis plus de 23 années. Invoquant le harcèlement des autorités, il avait dû reprendre le chemin de l’exil deux mois après.

Il était rentré à Tunis, où il avait reçu un accueil populaire triomphal à l’aéroport de Carthage quelques jours seulement après la fuite de l’autocrate en Arabie saoudite.

Ennahda est en train de négocier la composition d’un gouvernement de coalition avec deux plus petites formations laïques arrivées derrière les islamistes aux législatives - le Congrès pour la République (CPR, nationaliste, de Marzouki) et Ettakatol (gauche) de Moustapha ben Jaafar, élu au "perchoir" de la Constituante.

Dans la nouvelle configuration tunisienne, le poste de chef de l’Etat est doté d’attributions limitées - son titulaire détermine la politique étrangère du pays en consultation avec le Premier ministre. Il détient le titre de commandant en chef des forces armées, bien que toutes ses nominations militaires doivent être prises là aussi en consultation avec le chef du gouvernement.

Jean-Loup Fiévet pour le service français

3 Messages de forum

  • Voici l’appel vidéo de Moncef Marzouki datant de janvier 2011 passé sur Arte àau journam deee 19h :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article2007

  • Tunisie : Moncef Marzouki élu président de la République

    http://french.news.cn/afrique/2011-…

    Publié le 2011-12-13 09:20:06 | French. News. Cn

    TUNIS, 12 décembre (Xinhua) --- M. Moncef Marzouki, député à l’Assemblée constituante tunisienne et secrétaire général du Congrès pour la République, a été élu lundi président de la République tunisienne.

    Sur un total de 202 votes inscrits, M. Marzouki a gagné 153 voix.

    M. Marzouki a été l’unique candidat dont le dossier était complet et présenté officiellement à Mustapha Ben Jaafar, président de l’Assemblée constituante. Neuf autres candidats n’ont pas rempli les conditions requises, y compris les signatures de 15 constituants et l’âge de 35 ans au moins.

    M. Marzouki, âgé de 66 ans, est le candidat de la coalition tripartite majoritaire au sein de l’Assemblée regroupant trois partis politiques à savoir le Mouvement Ennahdha (89 sièges), le Congrès pour la République (CPR) et le Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés (FDTL).

    Suite à son élection, M. Marzouki doit démissionner de tout engagement politique, en tant que secrétaire général du CPR.

    Il devra également se retirer en tant que député de l’Assemblée constituante, selon les dispositions de loi organisant provisoirement les pouvoirs publics en Tunisie et adoptée samedi.

    L’article 10 de la même loi indique, entre autres, que le nouveau président tunisien représentera l’Etat tunisien et mettra, en coopération avec le nouveau chef de gouvernement qu’il désignera lui-même, les contours de la politique extérieure du pays.

  • Tunisie : neuf candidat à la présidence de la République (liste non-officielle)

    http://french.news.cn/afrique/2011-12/13/c_131302666.htm

    Publié le 2011-12-13 08:52:34 | French. News. Cn

    TUNIS, 12 décembre (Xinhua) — La liste non officielle des candidats à la présidence de la République tunisienne comporte neuf personnalités, dont trois membres de l’Assemblée constituante, apprend-on lundi de la radio tunisienne Mosaïque FM.

    Pour les trois candidats de l’Assemblée, il s’agit de Mohamed Lahbib Majdoub, Mohamed Boubaker Belhaj et Moncef Marzouki.

    Parmi les neuf candidats à la présence, le seul dossier qui rempli la condition des 15 signatures requise de 15 membres de l’Assemblée, est celui de Moncef Marzouki, a encore précisé la Mosaïque FM.

    Moncef Marzouki, président du Congrès pour la République et candidat de la coalition tripartite majoritaire à l’Assemblée, a officiellement présenté sa candidature au président de la Constituante Dr Mustapha Ben Jaafar, a annoncé la même source sans pour autant confirmer le dépôt officiel des autres candidatures.

    Le président de l’Assemblée constituante avait annoncé, lors de la dernière plénière, que les élections du président de la République tunisienne aura lieu lundi dans l’après-midi.

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