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PRIX 2011 DE LA CARPETTE ANGLAISE

lundi 26 décembre 2011

Carpette2011-12-18

PRIX 2011 DE LA CARPETTE ANGLAISE

COMMUNIQUÉ DE l’ACADÉMIE DE LA CARPETTE ANGLAISE

L’académie de la Carpette anglaise1 s’est réunie le 15 décembre 2011. Le jury, présidé par Philippe de Saint Robert, était composé de représentants du monde associatif2 et littéraire.

Au deuxième tour de scrutin, par huit voix sur douze, la Carpette anglaise 2011 a été décernée à M. Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, pour promouvoir avec vigueur l’usage de la langue anglaise de la maternelle aux grandes écoles et pour faire de la télévision publique en anglais aux heures de grande écoute (sous-titré en français) un des enjeux de son parti et de la prochaine élection présidentielle (article disponible en ligne, intitulé « Les Français must speak english », 3 février 2011).

Le prix spécial du jury à titre étranger3 a été décerné au premier tour de scrutin, par onze voix sur douze, à la compagnie Ryanair, présidée par M. Michael O’Leary, pour avoir imposé, en Espagne, aux femmes enceintes de plus de vingt-huit semaines un certificat médical exclusivement rédigé en anglais, y compris pour les vols intérieurs (menaçant de ne plus desservir les aéroports ne se pliant pas à cette exigence). (AFP, Madrid, 13 septembre 2011.).

Anne Cublier, Hervé Bourges, Benoît Duteurtre, Alain Gourdon, Yves Frémion et Dominique Noguez sont membres de cette académie.

1) La Carpette anglaise, prix d’indignité civique, est attribué à un membre des « élites françaises » qui s’est particulièrement distingué par son acharnement à promouvoir la domination de l’anglo-américain en France au détriment de la langue française.

2) Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française (Asselaf), Avenir de la langue française (ALF), Cercle des écrivains cheminots (CLEC), Courriel (Collectif unitaire républicain pour la résistance, l’initiative et l’émancipation linguistique), Défense de la langue française (DLF) et Le Droit de comprendre (DDC).

3) Le prix spécial à titre étranger est attribué à un membre de la nomenklatura européenne ou internationale, pour sa contribution servile à la propagation de la langue anglaise.

Contact : Marc Favre d’Échallens, secrétaire de l’académie de la Carpette anglaise.

Courriel : parlerfranc@aol.com

Académie de la Carpette anglaise,, chez Le Droit de Comprendre, 34 bis, rue de Picpus, 75012 Paris.

NDLR : L’académie de la Carpette anglaise, dont Avenir de la langue française (ALF) fait partie, a dû choisir parmi des "candidats" de haute valeur, notamment : M. François Hollande pour ses maillots "H is for hope" ; M. Paul Delevoye, ancien Médiateur de la République, pour son rapport sur le "burn out" de la société française, M. Luc Chatel pour ses anglicismes répétés et surtout son annonce de l’obligation d’apprendre l’anglais (seule langue étrangère possible) à la maternelle dès l’âge de trois ans ; M. Pierre Tapie, président de la Conférence des Grandes Ecoles, qui veut rendre l’anglais langue principale de notre enseignement supérieur, y compris pour les étudiants français…

A quand une réaction massive des Français et des autres Européens non anglophones maternels contre cette offensive tous azimuts de l’empire anglo-saxon et de tous ceux que le philosophe Michel Serres qualifie de "collabos de la pub et du fric" ?

Albert Salon.

1 Message

  • PRIX 2011 DE LA CARPETTE ANGLAISE 26 décembre 2011 11:25, par Marie Septembre

    Moi je trouve ça bien "l’obligation d’apprendre l’anglais dès la maternelle". C’est vrai, on est tellement embarrassé, tous-pas-frais sortis du ventre de nos mères, à ne pas savoir comment lire les modes d’emploi des marchandises dont on nous gave. A ne pas savoir faire quoi que ce soit sur inter(pas)net sans un dico d’anglais. A avoir dû attendre trente ans pour passer de la Maitrise universitaire au… Maââster anglais universitaire !
    D’ailleurs, j’ai une proposition : pratiquer l’avortement linguistique. Toute personne devant naître sur la planète terre ne pourra naître qu’à condition d’éradication de tous ses gènes non anglophones.
    C’est à dire qu’aucun nouveau-né (où que ce soit sur terre, jusqu’en les jungles Brésiliennes) ne pourra plus jamais prononcer un seul mot ni aucune syllabe qui ne soit préalablement anglaise.
    Génocide réussi (sans verser le sang) au bénéfice des seuls autorisés à vivre sur terre : les plus prédateurs, ceux capables de s’approprier toutes les richesses tout en forçant les masses paupérisées à consommer, consommer, consommer. Mais seulement les déchets.
    Pour ceux capables de remarquer la chose (donc, les non-experts de la chose) il est évident que nous sommes passés de la société de consommation à une société d’excrémentation (Vladimir Volkof l’avait déjà diagnostiqué).
    Ce ne sont mêmes plus des marchandises qui nous sont proposées (en anglais), mais des déchets, des marchandises avec malfaçons intégrées qui assurent leur renouvellement durable et illimité.
    Pendant que les experts nous concoctent des programmes écologiques et se forment aux "métiers verts" tout en nous bassinant de leur "tri sélectif" (mode de harcèlement), ils nous forcent à acquérir des objets avec une durée de vie de plus en plus limitée. La nouvelle performance c’est le déchet maquillé en marchandise.
    Les décharges, les tas d’ordures et les usines de re-traitement et de re-conditionnement n’arriveront jamais à absorber les milliards de tonnes d’objets et de substances (toxiques) qui sont fabriquées puis déversées en nos vies.
    Et ça, c’est une conception anglaise, un mode de colonisation extrême : dans quarante ans, la planète n’aura plus assez d’espace pour héberger les hommes et ses… objets.
    On nous déportera massivement sur la surface hostile de Mars ou d’ailleurs, pendant que les "meilleurs" terriens, bien à l’abri derrière leurs quartiers résidentiels très hautement sécurisées de tous les milliards de technologies performantes dont ils auront pu se doter, ces "meilleurs terriens" là pourront enfin jouir du point de vue et ne parleront plus… qu’anglais.
    L’anglais, c’est la langue de la mondialisation, la novlangue du commerce. Celle qui non seulement ne permet pas de penser, mais nous oblige à dépenser.
    Enfin, le genre humain est définitivement trépané. Mis au pas cadencé de l’uniforme. Il avance en chantant… anglais. Il se lève en achetant… anglais. Il se couche en se faisant baiser… anglais. Et il finit dans les grands espaces d’élevages industriels inventés par les Américains anglophones, là où sont élevés dans leurs excréments les bovins destinés à l’abattoir.

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