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Loi de Modernisation = Loi de Paupérisation massive

lundi 26 décembre 2011

Organisation criminelle de la Société

Vous vous défaussez de votre responsabilité dans l’organisation de la société selon des règles totalement criminelles. Parce que vous sous-traitez vos maltraitances, parce la société ainsi organisée vous lave de tous soupçons de vos crimes, vous avez le culot et l’obscénité de nous torturer de vos écrits savants. Toujours en occultant que vous faites corps avec cette réalité criminelle, puisque vous en êtes « parties prenantes » ; parce que vos salaires en sont les profits ultimes, au côté de tous ceux ayant tiré un enrichissement personnel de cette même organisation criminelle. La faillite actuelle est un Chef-d’œuvre. Et c’est la seule raison pour laquelle aucun homme politique ni consultant ou (soi-disant) penseur ne tient à penser… l’impensable : Demander que tous les enrichissements personnels provenant de cette mise en faillite mondiale soient restitués à la société. Qui durant ces trente dernières années a été soumise à toutes les maltraitances les plus ignobles, et ce au nom du Profit.

Lettre ouverte à Jean-Marie Harribey

« … en situation de sous-emploi, et par la seule vertu d’une propension marginale à consommer inférieure à I, l’intervention de l’Etat déclenche un effet multiplicateur d’autant plus fort que les revenus sont bas. En effet, plus ceux-ci sont faibles, plus la proportion dépensée en consommation est importante et joue en faveur de l’activité. »J’ai lu ces lignes tracées de votre main, parues dans Le Monde Diplomatique de novembre 2008.

Vous décriviez sans état d’âme une organisation institutionnelle consciente et délibérée de la paupérisation, permettant à la minorité s’accaparant les richesses de continuer à faire grimper leurs trains de vie, tout en jouant sur la diminution maximale des simples moyens de survie d’une majorité. Qui elle sera « curieusement » poussée compulsivement à consommer… plus, dès qu’elle recevra les subsides (l’aumône) de l’Etat.

Comment organiser un état de dépendance puis induire l’addiction, c’est exactement ce que dit en réalité votre « par la seule vertu (c’est le comble) d’une propension marginale à consommer… »

C’est un descriptif méticuleux de tous les dispositifs et autres mesures Attali liés à la loi dite de modernisation de l’économie, nom de scène pour la « loi de paupérisation massive » qu’elle est en réalité. Une organisation de la société selon les règles criminelles des plus riches qui non seulement s’octroient des revenus au-delà de leurs simples besoins, mais aussi à des années-lumières de ces compétences et autres excellences pour lesquelles ils prétendent « mériter » de gagner chaque mois non pas un salaire, mais « le loto ». Compétences dont ceux-là se défaussent pourtant, lorsque leurs expertises et autres consulting réunis mondialement amènent au résultat grandiose de 25.000 milliards de dollars de faillite.

La loi de modernisation et tous ses accessoires dédiés à la planète de l’Argent décomplexé et à ses seuls habitants sont bien en fait une Loi de paupérisation massive. Une organisation de la société selon des règles criminelles, sans cesse relookées et travesties de ces formules menteuses dont les experts en « consulting » et autres pros du « packaging » sont si friands.

Votre article illustre de façon diabolique cet Esprit criminel qui habite et infeste aussi les penseurs et intellectuels de la gauche.

Comment osez-vous décrire avec une froideur chirurgicale ou de tueur à gages, ce qui est précisément un crime d’Etat : l’organisation délibérée de la dépendance du plus grand nombre et sa mise sous tutelle, et la création de l’addiction comme technique économique.Vous décrivez les rouages de cette organisation criminelle de la société où les personnes sont littéralement privées de ressources (d’emplois), de façon à ce que « grâce à l’intervention de l’Etat » et ses allocations, ces mêmes personnes, artificiellement maintenues dans le dénuement, tirent de ce dénuement même, un irrépressible besoin de consommer. Ou comment une frustration maximale organisée collectivement, peut et doit engendrer un comportement de consommation compulsive.

Vous aurait-il échappé que l’Etre humain est avant tout une Vie, un destin… et non de « la gomme à mâcher ». Vous aurait-il échappé que pour la plupart des pauvres, leur plus cher désir n’est peut-être pas de consommer, mais précisément d’avoir le plein usage de leur Vie, et donc un destin, et donc un Futur, un VRAI FUTUR. Ah oui, pardon, j’oubliais, ils ont d’abord le devoir d’entretenir VOS trains de vie. Les Bernard Arnault de la planète et leurs « petites familles » ont des besoins tels que 162.000 de nos vies de SMICARDS y suffisent à peine. (Arnault/LVMH représente "à lui tout seul" l’éradication économique de 162.000 vies).

Nous assistons mondialement à une véritable extermination massive : une toute petite fraction d’(in)humanité organisant les règles dont elle-même s’affranchit. Organisant les sacrifices dont elle a besoin pour nourrir ses… fantasmes. Ne revendiquant ni n’assumant que les Profits (quels qu’ils soient), et se déchargeant sur le plus grand nombre des coûts et des risques allant avec ces mêmes profits

C’est un crime contre l’Humanité dont il est ici question, pas d’autre chose. Pourquoi sortir les armes à feu et les pelotons d’exécution, quand les experts peuvent vous organiser ça « aux petits oignons ».

Le sang ne coule pas… ah oui ?! Vous avez seulement oublié que l’Argent c’est le sang des pauvres.

Bien sûr que le sang coule : combien et de plus en plus de personnes sont réduites à l’indignité d’une survie minimale. On leur demande en plus de vivre l’indignité organisée intentionnellement par un petit nombre (celui pour qui le « toujours plus n’est jamais assez »), de vivre cette indignité… dans la dignité. Au fond, de mourir silencieusement. De ne pas crier, de ne pas fondre en larmes, de ne pas aller s’immoler sur le seuil du Fouquet’s. Au fond, immolés, ils le sont déjà, par vous, par des gens comme vous, qui osent penser… sans y penser. Vous qui faites semblant d’exercer le métier de penser. Mais au fond, peut-être que penser ne peut être un métier, peut-être que la chair de nos vies doit être concernée par ce que nous-même en pensons. Vous qui pensez… si vous commenciez par vous, votre vie, ce que vous faites, ce que vous ne faites pas. Vos ambitions, vos rêves… Devons-nous payer votre prochaine croisière, votre abonnement annuel au Club de golf, les études haut de gamme de vos rejetons, ou tous autres fantasmes dispendieux voire hors de prix ?!

Tout l’argent actuellement verrouillé dans des paradis fiscaux, mais aussi les stock-options et autres parachutes dorés, mais aussi et peut-être surtout ces rémunérations indécentes ont permis depuis trente ans à certains une sorte de « camp de concentration » sans barbelés. Juste cette insoutenable légèreté.

Qui elle, maintenue donc volontairement et avec les grands renforts de penseurs et autres personnages dits experts est en réalité une frustration maximale organisée sciemment. Vive la Crise, c’est un Chef d’œuvre. Et la raison pour laquelle aucun compte ne sera réclamé à ses organisateurs. Puisque c’est bien leur « plus grande capacité de nuisance » qui est ainsi reconnue et récompensée.

IMMONDES… Mondialisant à tout va !

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