Le chef de l’OTAN exclut une intervention en Syrie ou en Iran
http://french.news.cn/monde/2012-02/29/c_131436831.htm
Publié le 2012-02-29 09:23:10 | French. News. Cn
WASHINGTON, 28 février (Xinhua) — Le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a déclaré mardi à Washington que son alliance militaire n’avait aucune intention d’intervenir en Syrie ou en Iran.
« Il est important pour moi de souligner que l’OTAN n’a aucune intention d’intervenir en Syrie », a déclaré le secrétaire général de l’OTAN lors d’une conférence de presse à Washington.
Indiquant que l’OTAN surveillait la situation de près et condamnait vivement les événements en Syrie, M. Rasmussen a déclaré : « la seule voie pour avancer en Syrie consiste à tenir compte des aspirations légitimes de la population syrienne et d’ apporter la liberté et la démocratie. »
Mettant en garde que la crise syrienne pourrait avoir un impact sur la stabilité de la région, M. Rasmussen a déclaré : « Je pense que, en ce qui concerne la Syrie, la meilleure manière d’ avancer serait une solution régionale ».
Il a félicité la Ligue arabe pour ses efforts en vue de trouver une solution. « Je pense que les pays de la région devraient participer activement à la recherche d’une solution », a- t-il ajouté.
Par ailleurs, le chef de l’OTAN a rejeté un parallèle avec la Libye, où les raids aériens de l’OTAN ont aidé l’opposition à renverser Mouammar Kadhafi et son gouvernement.
En Libye, l’OTAN avait un mandat « très clair » des Nations unies et un « soutien actif » d’un certain nombre de pays de la région. « Aucune de ces conditions n’est remplie en Syrie », a-t- il souligné.
Le chef de l’OTAN a également indiqué que le bloc militaire n’ était nullement impliqué dans l’armement de quelque faction que ce soit en Syrie. « L’OTAN n’a aucune intention d’intervenir en Syrie,et cela vaut aussi pour ce qui est d’armer l’opposition », a- t-il dit.
Concernant l’impasse diplomatique entre l’Occident et l’Iran sur le programme controversé de ce dernier, M. Rasmussen s’est prononcé clairement : « Je ne pense pas qu’une intervention militaire soit le bon moyen d’avancer ».
L’OTAN en tant qu’alliance n’est pas impliquée en Iran, mais soutient les efforts politiques et diplomatiques de ses alliés individuels pour trouver une solution, et appelle les dirigeants iraniens à se conformer à leurs obligations internationales au regard des résolutions pertinentes de l’ONU, a-t-il dit.
« Toutefois, l’OTAN n’a aucune intention d’intervenir », a-t- il dit.
Israël n’avertira pas les États-Unis s’il attaque l’Iran
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Publié le 2012-02-29 09:31:04 | French. News. Cn
WASHINGTON, 28 février (Xinhua) — Des responsables israéliens ont indiqué qu’ils n’avertiraient pas leurs plus proches alliés, les États-Unis, si l’État hébreu décidait de lancer des attaques contre les installations nucléaires iraniennes, ont déclaré mardi les médias locaux.
Les responsables israéliens ont déclaré qu’ils laisseraient les Américains dans l’ignorance s’ils décidaient d’attaquer l’Iran, afin d’éviter que les États-Unis soient tenus responsables de n’ avoir pu empêcher cette attaque, a rapporté la chaîne de télévision MSNBC, citant des responsables du renseignement américain.
Les responsables de défense israéliens ont confirmé qu’il n’y avait aucun plan de prévenir les États-Unis d’une frappe militaire potentielle contre l’Iran, bien qu’aucune décision finale n’ait été prise sur de telles attaques, selon les reportages.
Ces reportages indiquent que le Premier ministre Benyamin Nétanyahou et le ministre de la Défense Ehoud Barak ont transmis ce message à une série de hauts responsables américains ayant récemment visité le pays, dont le chef d’état-major interarmées Martin Dempsey et le conseiller à la sécurité nationale Tom Donilon, ou encore des députés américains.
Des responsables américains ont déclaré sous le couvert de l’ anonymat que M. Nétanyahou avait transmis le même message à tous les hauts responsables américains venus en Israël pour des discussions.
Ces reportages font état d’une divergence croissante entre les États-Unis et Israël sur la gestion de la crise nucléaire iranienne. Les responsables israéliens sont convaincus que l’Iran cherche à se doter de l’arme nucléaire et que la fenêtre pour une frappe militaire se referme, tandis que les États-Unis estiment qu’ il n’y a aucune preuve que l’Iran soit fermement décidé à produire l’arme atomique et soulignent les conséquences graves d’une frappe militaire, y compris en termes de représailles contre les intérêts américains, d’instabilité dans la région et d’impact sur une économie mondiale déjà fragilisée.