Le moins que l’on puisse dire, c’est que pas grand monde risque la peine capitale par ici.
Copier-coller, montage, raccourci : toutes la gamme des procédés grossiers de manipulation sont abondamment utilisés.
Aucun véritable travail d’enquête n’est effectué. Pourquoi s’embarrasser de telles contraintes ? En face ils ne se gênent pas, pourquoi le devriez-vous ? Tiens oui : pourquoi le devriez-vous ?
Les miettes du "spectacle" glanées à droite à gauche sont ici disposées pour composer une mosaïque aux contours informes qui est ensuite commentée à l’infini. Ajouter une confusion supplémentaire pour ensuite en faire une exégèse est un des procédés les plus communs dans ces pages.
Le paradoxe est que celles et ceux ici qui se pensent dans le prolongement du travail de l’auteur des "Commentaires sur la société du spectacle" - auteur auquel il est souvent fait allusion dans ces kilomètres de phrases - ne font que commenter cette société par la lucarne étroite que celle-ci veut bien leur offrir pour se laisser contempler (internet est la source unique de l’immense majorité de ces pages). Ce faisant, ils contribuent activement à l’extension de son emprise sur nos vies.
Pour sonder l’abîme qui sépare une critique sérieuse et efficiente d’une chose que l’un des principaux contributeurs de ce site nomme "théorie", j’encourage tout à chacun à lire son oeuvre majeure : "Pour une théorie du concept". Il y aura alors beaucoup à dire pour ceux et celles qui veulent bien prendre le temps de s’y coller.
Les sophistes ou, plus simplement, les graphomanes fainéants ne m’intéressent pas.
Vivien