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Syrie - OSDH - l’Observatoire syrien des droits de l’homme n’est pas crédible ! (audio)

samedi 28 avril 2012, par do (Date de rédaction antérieure : 28 avril 2012).

Il a été démontré à la radio suisse romande que l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) n’était pas crédible : Le 15 juillet 2011, le reporter Piccinin était à Hama en Syrie, il y a vu une manif anti-Bachar de 3000 personnes ; mais l’OSDH a prétendu qu’il y en avait 500 000 !

Il a été dénoncé sur une radio suisse que l’Observatoire syrien des droits de l’homme n’est pas crédible !

Vous pouvez écouter cette émission "Babylone" passée le 14 mars 2012 sur la Radio suisse romande en passant par cette page du Monde Diplomatique signée Alain Gresh :

http://blog.mondediplo.net/2012-03-14-Syrie-medias-et-mensonges

Ou bien vous pouvez l’écouter directement ci-dessous :

Bonjour à toutes et à tous,

Je viens de terminer d’écouter cette émission de Radio. Le présentateur est vraiment excellent.

Voici mon rapport :

Première partie

En fait le premier journaliste qui parle était un journaliste "embeded" parmi les mercenaires au service de l’impérialisme. Donc, forcément, l’image globale de la "contestation" qu’il donne ne peut qu’être favorable.

Ce que dit le deuxième journaliste est, du moins au début, beaucoup plus intéressant. Il prouve que la Syrie n’est pas sous "surveillance totale" contrairement à ce que voudrait faire croire la télé française.

Quant à Alain Gresh, il parle de Hama comme d’une ville qui était "libérée" au moment où il s’y était rendu. Il est donc partisan avant même d’y entrer. Et il n’est venu là que dans le but de confirmer ses préjugés, quite à déformer la réalité pour cela. Néanmoins, lui aussi témoigne que la Syrie n’est pas la dictature qu’on essaie généralement de nous faire croire.

Quant à la nana d’Amnesty, la première fois que le journaliste la questionne, il parle de la Syrie comme d’un pays "non démocratique bien sûr" et la nana répond : « Exactement ! ». c’est dire.

Deuxième partie

Pierre Piccinin : La majorité des Syriens soutient Bachar el-Assad. Il confirme la présence de salafistes armés, c’est-à-dire d’al-CIA (al-Qaïda), Il témoigne des atrocités commises par les salafistes. Il confirme la présence de "gens" qui viennent de l’étranger, et qui ont des objectifs très dfférents de celui de la vraie opposition à Bachar.

Gaëtan Vanet : Il doute sur les chiffres des morts et sous-entend une manipulation. Source Havas, en particulier. Il parle de démarche journalistique : « On ne parle que de ce qu’on a vu ».

Alain Gresh : Il confirme les doutes de Gaëtan Vanet. Mais, il parle de répression terrible de la part du régime, de torture. C’est la faute du régime, c’est lui qui a commencé les violences, qui pratique la torture à grande échelle. Malgré sa mauvaise foi anti-Bachar, Alain Gresh confirme la présence de salafistes et de mercenaires venus d’Irak ou du Liban. Il parle de professionalisme journalistique, mais lui-même n’est pas "objectif". Il parle avant tout de dictature, il refuse que le soutien du peuple, notamment des chrétiens, à Bachar soit un vrai soutien, etc.

Le Présentateur parle d’une opposition pas unie

Nadia Beulen D’Amnesty, sur la comptalitié des morts, prétend que d’une façon générale lors des publications, le nombre des morts ou des torturés est exact. Mais avant publication les chiffres ne sont pas sûrs.

Troisième partie à la 27 eme minute sur l’observatoire syrien des droits de l’homme.

Pierre Piccinin : parle d’Afrique-Asie. Il dit qu’en fait il y a deux observatoire dont l’un (l’OSDH historique) prétend avoir un réseau de 200 personnes sur le terrain, mais ne le prouve pas. Piccinin a remarqué toute une série de faux qu’il a pu bien documenter étant sur place. Voici un exemple da falsification, parmi plusieurs : Le 15 juillet Piccinin était à Hama, la manif avait 3000 personnes d’après Piccinin. Mais l’OSDH historique en avait prétendu 500 000 !

Gaetan Vanay : Même conclusion que Piccinin.

Piccinin : regrette que la presse ment souvent en France, en prenant content les mensonges de l’OSDH. Il parle du bombardement le 20 novembre 2011 du siège du parti Baas à Damas qui était un mensonge.

Le présentateur rappelle que l’OSDH menteur est un partenaire de longue date d’Amnesty à Nadiaa Beulen qui répond : Amnesty continue à considérer le premier OSDH comme fiable ! Mais c’est une source secondaire qui précède la méthodologie d’Amnestie qui est autre et qui a d’autrees sources secondaires.

Alain Gresh : il raconte que chaque fois il y a la propagande de guerre qui à chaque fois est suivie d’autocritique, mais que ça ne sert à rien. Il parle de la guerre contre l’Irak en 1990-91. Gresh considère qu’il est toujours injustifiable de faire des interventions militaires. Il dénonce que les responsables politiques eux-mêmes finissent par croire ce qu’ils entendent à la radio. Mais c’est la faute, du moins en partie, au régime de Bachar qui rend l’accès à l’information difficile, dit-il ! Gresh avoue sa sympathie pour le "peuple syrien" contre Bachar après que le présentateur lui fasse remarquer la tendance à l’empathie.

Le présentateur parle des journalistes embedded ou empathiques.

Gaetan Vanay : Il faut faire la distinction entre les moyens et la fin. Il admet avoir été embarqué avec l’Opposition puisqu’arrivé clandestinement DANS l’opposition. Il n’avait pas le choix, dit-il. Il pense avoir pris des précautions.

Piccinin : il rentre facilement sans problème en Syrie, rappelle le présentateur qui dit que certains l’accusent d’être au service du pouvoir et que c’est pour cela qu’il est si facile pour lui de naviguer en syrie d’un camp à l’autre. Il raconte que c’est tout à fait faux. Il n’a eu aucune difficulté pour rentrer en syrie. Et il en cite d’autres dans le même cas. Ce qui dérange ses détracteurs, c’est qu’il n’a pas le "politiquement direct". Il n’est pas spécialement partisan du régime.

Gaetan Vanay : la Radio Télévision suisse Romande est honnête et montre même des gens qui soutiennent Bachar ! Et donne la parole à des experts très nuancés.

Amnesty : Nous n’avons pas de parti-pris. Nous allons enquêter sur les exactions commises contre les pro-Bachar. Amnesty a aussi très tôt parlé des exactions commises contre les pro-Kadhafi. Mais prétend que Bachar est coupable et que c’est essentiellement lui qui commet les atrocités.

Alain Gresh sur le suivisme de la presse invité par le présentateur : Les journalistes manquent de moyens. Et il y a un conformisme parce qu’il vaut mieux avoir tord avec les autres que raison tout seul. Gresh tombe tout entier dans le piège de croire, ou en tout cas de dire, que la révolte syrienne actuelle est exactement de même nature que celle qu’il y a eu en Tunisie ou en Egypte. Ce qui le gêne, c’est que l’on refuse de voir la complexité de la situation. Et qu’ainsi l’on aggrave la situation.

Brève conclusion question du présentateur : la presse n’a-t-elle pas les moyens ou le temps de vérifier les données, et d’évaluer les sources ?

Gaetan Vanay parle de la rapidité qui est un problème. il dit qu’on ne peut pas tout vérifier et que les erreurs se répercutent par conséquent.

Pierre Piccinin semble un vrai journaliste, et dit qu’il y a bel et bien des mots d’ordre bien précis dans certaines rédactions.

Autres commentaires : Il faut savoir qu’Amnesty n’est pas toujours très claire. Elle a souvent été accusée de faire le jeu de l’impérialisme américain et d’être financé par lui. Et de toute façon, même avant que l’on sache cela, Amnesty était critiquée par l’extrême gauche des années 1970 parce qu’elle refuse toute forme de violence et que, donc, elle n’aurait pas pris la défense de Che Guevara.

Quant à Alain Gresh, il faut savoir que si le Diplo est un journal vraiment de gauche, il cherche quand même à se vendre. Donc, il ne peut pas être parfaitement honnête et doit plus ou moins suivre le courant de propagande envoyé par la télé. Le Diplo a refusé par exemple qu’une traduction en français du Diplo norvégien soit publiée en France. Parce que la version du Diplo norvégien avait prouvé que le 11 sept avait été commandité par les services secrets américains. Et en France, le Diplo n’a pas voulu courir de risque, et a donc refusé de courir le risque de passer pour "négationniste". Bref, le Diplo c’est pas mal, mais faut pas exagérer. Il faut savoir penser par soi-même et voir les sources provenant des pays ennemis à l’Occident pour se faire une idée correcte.

Le 20 mars 2012,
do
http://mai68.org

1 Message

  • L’OSDH est un machin complètement bidon, tenu par un type qui s’occupe d’une pizzeria à Londres. Il y a un 2e lascar qui fait office de "secrétaire". Voilà de quoi est fait le pompeux "Observatoire" qui en fait d’observation n’a jamais observé que le trottoir en face de son bistrot.

    C’est encore une de ces grosses machinations anglo-saxonnes destinée à la propagande et à la préparation d’une guerre ! Quand on pense que Juppé est là-dedans on se dit que la vieillesse est un naufrage. Vivement que toute cette clique dégage !

    Amitiés
    Aline

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