Valls à l’Intérieur, 2005-2012, un sale goût de déjà-vu !
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On respire tout de suite moins bien…
Valls se situe à droite-toute de l’aile droite du Parti socialiste qui lui déjà, se situe à droite de la gauche. Ca donne une idée, si vous ne parvenez pas à vous faire une représentation, prenez un crayon et une feuille :
gauche dure (je cherche, y’en a plus), gauche reblochon (Front de Gauche), gauche-droite (PS), droite du PS, droite-toute (E. Valls), c’est un bordel ! surtout si vous placez Bayrou sous la droite du PS qui devient une droite molle de la droite dure qui elle, se retrouve sous E. Valls (tiens ?) puis M la Maudite. Et, faites-pas un cercle hein, ce n’est pas le cycle de l’éternel retour.
Valls se définit lui-même comme "blairiste" ou "clintonien" (traduction : libéral, anti-social et va-t-en guerre). Il prône un discours politique qu’il dit "économiquement réaliste" (capitaliste), chantre de la l’auto-réalisation individuelle (idéologie libérale), il refuse "l’assistanat" (traduction : naturalisation des situations sociales "on est ce qu’on est", "on vaut ce qu’on vaut" qui rend impossible l’explication sociologique ; là c’est de la droite réactionnaire). Il est favorable à la Tva sociale et plaide pour l’allongement de la durée des cotisations et l’alignement des régimes spéciaux sur le régime général. Et en tout cela, il n’est ni très original ni créatif.
Il est pour le contrôle de la Commission Européenne sur les budgets nationaux (traduction : il a voté Oui en 2005). Il est favorable aux quotas d’immigration et plaisante parfois de manière hilarante sur le sujet, demandant qu’on rajoute "quelques blancs, quelques white, quelques blancos" aux participants à une brocante de sa ville d’Evry.
Il n’aime pas les anti-OGM et les anti-nucléaires. Il est partisan d’une politique de fermeté en matière de sécurité publique - toujours sans définir ce qu’est la sécurité publique ou une politique de fermeté. Il est favorable aux polices municipales armées (qui se souvient que le PS dénonçait la création de la police municipale comme création de "milices" ?) . Il est même contre la dépénalisation du cannabis (pourtant un petit joint lui décoincerait peut-être les zygomatiques, voir ci-dessous).
L’homme n’est ni progressiste ni généreux ni sympathique et ne cherche pas à l’être. S’il n’a pas rejoint les rangs sarkozystes, ça n’a été qu’une question d’opportunité et de timing. Il n’a rien à envier au précédent directeur de campagne de la candidate PS aux présidentielles de 2007 : Eric Besson, dont le patronyme a été transformé en verbe par l’humoriste François Morel : "bessonner", est désormais synonyme de "trahir". Ledit Besson qu’il y a peu encore, a affirmé sans frémir, que la catastrophe de Fukishima était réglée et n’avait fait aucun mort alors que Tokyo est contaminée et que le corium s’est enfoncé dans le sous-sol. Il faudra un jour, sur le sujet du nucléaire, ouvrir des procès pour crime contre l’humanité. Mais on s’éloigne du "sujet" initial. Passions tristes et pensée pauvre. On a froid même au mois de mai.