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Action directe - Jean-Marc Rouillan en liberté conditionnelle

samedi 19 mai 2012

L’ex-activiste Jean-Marc Rouillan en liberté conditionnelle

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE84H05220120518

vendredi 18 mai 2012 11h48

Jean-Marc Rouillan

MARSEILLE (Reuters) - Jean-Marc Rouillan, ancien leader du groupe armé d’extrême gauche Action directe et ex-"ennemi public n°1", a repris vendredi une liberté sous conditions au terme de presque un quart de siècle de détention et de résidence surveillée.

Il est allé à la prison des Baumettes pour se faire retirer le bracelet électronique qu’il portait depuis mai 2011, date où il était sorti de prison avec alors assignation à résidence.

Il a déclaré à Reuters qu’il reprendrait ses activités professionnelles à la maison d’édition de l’Agone, mais aussi le militantisme politique à gauche.

"Je continue mes activités professionnelles et politiques. Je suis actuellement sur la Canebière pour participer à une action du Nouveau parti anti-capitaliste contre les banques", a-t-il dit par téléphone.

Arrêté en 1987, Jean-Marc Rouillan, alors ennemi public n°1, purgeait des condamnations à perpétuité pour complicité dans les assassinats du PDG de Renault Georges Besse en 1986 et de l’ingénieur général de l’armement René Audran en 1985.

Il a bénéficié contre l’avis du parquet d’une libération conditionnelle, confirmée en appel, avec interdiction de communiquer avec la presse, obligation d’indemniser ses victimes et de se présenter régulièrement aux autorités judiciaires. Il doit travailler chez un éditeur.

Il avait bénéficié une première d’un régime de semi-liberté entre décembre 2007 et octobre 2008 avant d’être renvoyé en détention en raison de propos à la presse relatifs aux faits ayant motivé sa condamnation, ce qui lui était interdit.

Tous les autres anciens membres du groupe, Nathalie Ménigon - qu’il a épousée en détention - Georges Cipriani et Régis Schleicher, ont purgé de longues peines de prison et bénéficient aujourd’hui de régimes de liberté surveillée. Joëlle Aubron, atteinte d’une tumeur au cerveau, avait été pour sa part libérée le 16 juin 2004 avant de décéder le 1er mars 2006.

François Revilla, avec Thierry Lévêque à Paris, édité par Patrick Vignal

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