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Equateur - Correa va imposer les banques pour augmenter les allocations des pauvres

samedi 20 octobre 2012

Où va t-il trouver des idées pareilles ?

Non, mais vous vous rendez compte de l’idée de génie ? enlever un peu à ceux qui ont piqué du fric pour le rendre à ceux qui ont été volés ! Il fallait y penser… ce n’est pas à la portée de n’importe quel politicien du PS …

Signé : Xarlo

PS : moi-même, je n’y avais pas pensé : j’avais plutôt pensé leur piquer tout et les mettre au trou en attendant de les faire cuire pour en faire de la pâtée pour les chiens…

eh ! F. Hollande, lis ça :

14 octobre 2012

Correa va imposer les banques pour augmenter les allocations des pauvres

Original en espagnol : http://www.elcorreo.eu.org/Correa-a…

Traduction en français http://www.elcorreo.eu.org/Correa-v…

Le président équatorien, Rafael Correa a annoncé le samedi 13 octobre 2012 qu’il allait introduire un impôt sur les bénéfices des banques privées pour couvrir la hausse – de 35 à 50 dollars mensuels – d’une allocation que reçoivent près de 1.9 millions de pauvres, à partir de janvier prochain.

A partir de janvier 2013 le bon de développement humain (BDH) passera à 50 dollars, a expliqué le chef d’État lors de son point hebdomadaire. Il a ajouté que cette augmentation sera financée sur les 300 millions de dollars que la banque privée a gagnés l’année dernier.

La hausse représentera presque 28.6 millions de dollars, tandis que les bénéfices du système financier ont été de 393 millions en 2011, selon l’Association des Banques Privées de l’Équateur.

Correa a dénoncé le double discours de l’opposition maintenant d’accord avec cette augmentation du bon.

Il a rappelé , vidéos à l’appui , le précédent rejet du banquier Guillermo Lasso de ce qu’il a appelé les allocations du gouvernement, et comment maintenant en qualité de candidat présidentiel potentiel il a fait l’offre d’augmenter le BDH à 50 dollars grâce à la diminution de la publicité des travaux publics, qui s’élève seulement à 12 millions de dollars.

Nous avons toujours dit que le transfert monétaire ne résout pas la pauvreté, a signalé le gouvernant, mais il la calme, a-t-il ajouté, avertissant les banquiers qui ne sont pas d’accord avec cette augmentation du bon qu’ils parlent avec le gouvernement pour vendre leurs banques.

Le BDH compte près de 1.9 million de bénéficiaires, selon le Ministère d’Inclusion Sociale. Les bénéficiaires directs sont les équatoriens en situation de pauvreté et de vulnérabilité, qui accèdent au bon à travers de différents établissements bancaires, grâce à un investissement annuel qui atteint 484 millions de dollars.

Le programme est dirigé vers les foyers les plus pauvres pour leur garantir une alimentation de base. Le BDH est conditionné à l’investissement dans l’éducation et la santé, et exige de ses bénéficiaires d’inscrire leurs enfants dans le système éducatif et de réaliser les programmes sanitaires préventifs.

Dans son point hebdomadaire, présenté ce samedi à Posrja, une zone rurale du Guayaquil, Correa a soutenu que l’Équateur est le pays de l’Amérique Latine qui a le plus grand pourcentage du PIB consacre à l’éducation, avec 1.86 %, et a précisé que le Danemark est la nation qui investit le plus dans ce domaine, avec 2.19 % de son PIB.

Nous avons à améliorer substantiellement l’éducation supérieure, mais ce n’est pas seulement un problème d’argent, mais de mauvaise affectation des ressources, de médiocrité, de groupes qui se sont emparés de l’éducation universitaire, a affirmé le président.

Parmi les changements qui ont été faits dans l’éducation supérieure, Correa a mené des actions privées comme un plan pour apporter aux universités nationales 150 professeurs espagnols qui formeront des maîtres équatoriens.

Il a dit que réorganise l’éducation technique se réorganise avec un baccalauréat unifié, auquel s’ajouteront des matières supplémentaires, comme agriculture et métallurgie.

Ensuite, un post baccalauréat de formation technique de deux ans, et les instituts de technologie remettront des diplômes techniques.

Correa a indiqué que le défi est d’arriver à 23 % de formation technique pour 2016, qui est la moyenne de la majorité des pays développés, et 40 instituts seront construits avec la capacité d’éduquer plus de 120 000 étudiants par an.

La Jornada. Quito, le 14 octobre 2012.

Treduit de l’espagnol pour El Correo par : Estelle et Carlos Debiasi

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