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Libye - 30 octobre 2012 - massacre de Bani Walid !

mardi 30 octobre 2012

Libye : massacre de Bani Walid !

http://french.irib.ir/info/afrique2/item/221779-libye-massacre-de-bani-walid

lundi, 29 octobre 2012 09:33

IRIB- Plusieurs organisations françaises des droits de l’Homme et des médias indépendants (La Voix de la Lybie, le Grand Soir…) ont appelé à un rassemblement, hier dimanche 28 octobre 2012, à Paris, afin d’amener le gouvernement français à sauver les femmes et les enfants de la ville « martye » libyenne de Bani Walid.

« Notre gouvernement, qui a voulu cette guerre destructrice, porte une lourde responsabilité envers le peuple libyen, et se doit d’assumer le désastre humanitaire qui s’annonce à Bani Walid », souligne la déclaration.

Cette manifestation à laquelle n’ont pas pris part les partis classiques de gauche, qui sont, plutôt, alignés, sur la politique officielle française, a pour but de dénoncer le massacre de la population de Bani Walid, une ville libyenne, assiégée, depuis plusieurs jours, par des miliciens soutenus par le régime de Tripoli.

« La situation désespérée de Bani Walid, assiégée, depuis plus de deux semaines, sous un silence médiatique complet, nous interpelle », lit-on, dans un communiqué, rendu publique, par les initiateurs du rassemblement, qui a eu lieu à la place du Chatelet, en plein centre de Paris.

L’émouvant appel fait état d’une « situation [qui] se dégrade, de jour en jour, car la ville est bombardée et agressée par des milices ». Et d’enchaîner : « Ses citoyens (de Bani Walid) souffrent d’un terrible manque de produits de première nécessité. Des milices armées pilonnent les zones civiles, tuent des innocents et des familles, détruisant des maisons, des bâtiments publics et les infrastructures sanitaires et sociales. Les victimes sont, pour la plupart, des enfants, des personnes âgées et des femmes, qui ne demandent qu’à vivre en paix chez eux ».

Les militants des droits de l’Homme français n’omettent pas de souligner que les assiégés, qui tentent de quitter la ville, « sont maltraités et abusés, par ces milices tribales et des djihadistes, qui agissent, par vengeance, et recherchent les personnes déplacées ». « Ils refusent de les laisser quitter les lieux, en raison de leur titre, de leur appartenance tribale ou de leurs liens supposés avec l’ancien régime ».

La situation humanitaire, dans la ville, est extrêmement tragique et désespérée, rappellent, encore, les organisateurs du rassemblement, et d’ajouter que les personnes malades et les blessés, les femmes enceintes et les victimes des bombardements n’ont pas accès à l’hôpital et à une assistance médicale, en raison d’un manque de carburant, pour leurs véhicules.

Il y a, également, une grave pénurie de médicaments, de matériel médical et d’oxygène. Les médias ont relevé que l’hôpital, bondé, est saturé de blessés graves et de cas critiques. De nombreuses femmes enceintes ont dû accoucher à leur domicile, ce qui peut entraîner des complications et mettre les mères et les enfants en danger de mort.

Massacrés, par des miliciens armés jusqu’aux dents, les populations de Bani Walid n’ont jamais admis l’agression de leur pays, par les forces étrangères de l’OTAN. Contre vents et marées, ils sont restés fidèles à la Jamahiriyya et aux principes de la Révolution du 1er septembre 1969.

Selon nombre d’observateurs, les massacres de Bani Walid auraient reçu l’assentiment du « gouvernement » de Tripoli et, fortement, encouragés, par les puissances occidentales.

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