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Égypte - 6 décembre 2012 - Des locaux des Frères musulmans incendiés (vidéos)

mercredi 5 décembre 2012 (Date de rédaction antérieure : 5 décembre 2012).

Réponse à la violence des Frères musulmans

Enregistré sur BFM le 6 décembre 2012 à 01h42

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.


Affrontements en Égypte entre partisans
et ennemis du dictateur Morsi

Enregistré sur iTele le 6 décembre 2012 à 02h11

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Pro et anti-Morsi en viennent aux mains au Caire

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE8B404J20121205?sp=true

mercredi 5 décembre 2012 23h19

par Yasmine Saleh et Marwa Awad

LE CAIRE (Reuters) - Des échauffourées ont éclaté mercredi entre adversaires et partisans du président égyptien Mohamed Morsi aux abords du palais présidentiel d’Héliopolis, au Caire, tandis que plusieurs responsables gouvernementaux appelaient au calme et au consensus.

Le président égyptien, issu des Frères musulmans, avait regagné plus tôt dans la journée son palais, assiégé depuis la veille par quelque 10.000 opposants à son décret du 22 novembre qui lui accorde des pouvoirs étendus et le met à l’abri de poursuites judiciaires.

Le retour de Mohamed Morsi a été accompagné d’une offensive de militants islamistes désireux de chasser les opposants des environs du palais, et les deux camps se sont affrontés à coups de pierres et de cocktails Molotov.

Des partisans du chef de l’Etat ont déchiré des tentes dressées par leurs adversaires qui avaient entamé la veille un sit-in pour dénoncer le référendum prévu le 15 décembre sur le projet de constitution.

Des dizaines d’opposants se sont enfuis des alentours du palais présidentiel à l’arrivée de centaines d’islamistes qui criaient "Allah est le plus grand", "Le peuple soutient la décision du chef de l’Etat".

"Nous sommes ici pour soutenir notre président et ses décisions, pour sauver notre pays des traîtres et des agents", a expliqué Mohamed Mohy, un militant pro-Morsi qui filmait la scène.

Le ministère de l’Intérieur a fait état de 32 arrestations et de la destruction de trois véhicules de police.

Deux partisans de Mohamed Morsi ont été blessés par balles aux jambes au cours d’affrontements près de leur quartier général dans le nord de la capitale et, dans le camp opposé, des opposants classés à gauche ont accusé des islamistes d’avoir coupé l’oreille d’un des leurs.

APPELS À UN DIALOGUE NATIONAL

Les troubles se sont étendus à d’autres localités, notamment Ismaïlia et Suez, deux villes où les locaux du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), la branche politique des Frères musulmans, ont été incendiés.

Sur le plan politique, le vice-président Mahmoud Mekky, un juge, a tendu la main à l’opposition pour tenter de désamorcer le conflit portant sur le projet de nouvelle Constitution qui polarise l’Egypte et échauffe les esprits depuis la "révolution du Nil" de 2011.

Le numéro deux de l’Etat a envisagé un accord avec l’opposition sur des amendements concernant les articles contestés de la future Loi fondamentale, avant de soumettre un texte commun à la future assemblée qui sera élue après le référendum du 15 décembre.

"Il faut un consensus", a-t-il souligné lors d’une conférence de presse, estimant que les demandes de l’opposition devaient être entendues pour surmonter la crise actuelle.

Le Premier ministre Hicham Kandil a également lancé un appel au calme afin d’assurer les conditions d’un "dialogue national" susceptible de mettre fin à la crise et a demandé à tous les manifestants de quitter le quartier de la présidence.

La présidence a en outre été éprouvée par les démissions de trois conseillers de Mohamed Morsi, ce qui porte à six le nombre de départs de l’équipe présidentielle depuis le début des troubles, il y a deux semaines.

Un groupe de responsables de l’opposition s’est réuni pour débattre des propositions du vice-président mais son coordinateur, Mohamed Elbaradei, prix Nobel de la paix 2005, ne s’est dit prêt à les prendre en compte que si le décret du 22 novembre est abrogé.

"Nous sommes prêts au dialogue si le décret constitutionnel est annulé (…) et si le référendum sur la constitution est reporté", a annoncé Mohamed ElBaradei, qui a accusé Mohamed Morsi et son gouvernement d’être "entièrement responsables" des violences.

Avec Tom Perry et Edmund Blair ; Jean-Loup Fiévet et Julien Dury pour le service français

Égypte - 4 décembre 2012 - Fuite du dictateur Mohamed Morsi (vidéo 1’12) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article4736

1953 - Les frères musulmans dans le bureau ovale U.S. par Pierre Dortiguier (article et photo-preuve) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article3413

Égypte - Révolution du Nil - Les Frères musulmans sont une carte entre les mains de la CIA :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2240

2 Messages de forum

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